vendredi 28 août 2015

Réponse israélienne à BDS

Le Directeur du quotidien Libération, Laurent Joffrin, n’apprécie pas l’action de Boycott Désinvestissements Sanctions (BDS) et le fait savoir dans un article intitulé « BDS, dessous d’un boycott ». Il y analyse l’objectif de cette ong et que chaque quidam honnête, intellectuellement, confirme. 

Celui de l’éradication de l’Etat D’Israël et de la création d’un état unique où les Juifs seraient minoritaires.

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Au vu du sort réservé aux minorités dans les 56 pays à majorité musulmane, on peut en déduire que le combat de BDS est tout autre que celui d’un « mouvement des droits humains universels non-violent, rejetant toute forme de racisme dont l’antisémitisme et qu’il soit construit sur la déclaration universelle des droits de l’homme ». 

C’est ce qu’allègue pourtant Omar Barghouti, le cofondateur de l’Ong BDS, dans une réponse titrée « Boycott contre Israël : une réponse à Laurent Joffrin ».

Ong qui a parmi tant de ‘’gloires’’ celle de contraindre un festival espagnol au boycott du seul chanteur juif invité car refusant de prendre position en faveur de la « Palestine ».

Le B A BA de l’antisémitisme !


Selon ce ‘’droit de l’hommiste universel’’, « Le BDS vise à appliquer trois droits élémentaires essentiels à l’autodétermination du peuple palestinien : 

la fin de l’occupation des terres arabes, dont Jérusalem-est, par Israël en 1967 ; 

la fin de ce que le département d’Etat des Etats-Unis qualifie de système de «discrimination institutionnalisée, juridique et sociétale» d’Israël contre ses citoyens palestiniens

et reconnaître le droit des réfugiés stipulé par l’ONU à rentrer dans les foyers d’où ils ont été chassés lors de la Nakba de 1948 et ensuite ».

- « l’occupation des terres arabes » : cependant dénommées depuis de millénaires Judée et Samarie par le peuple juif. 

Noms connus et reconnus par la planète puisqu’on les retrouve dans la résolution onusienne 181 de 1947. Exit donc ‘’Cisjordanie’’ et ‘’West Bank’’ surnoms journalistiques ne possédant aucun liens avec les ‘’Palestiniens’’ mais ayant comme seul objectif de faire oublier le lien des Israéliens à cette terre.

- « système de ‘’discrimination institutionnalisée, juridique et sociétale’’ d’Israël contre ses citoyens palestiniens » : que tout antisémite actif aura du mal à dénicher dans les institutions, les lois ou encore dans la société israélienne. 

Le racisme de quelques uns n’étant pas symptomatique de l’état de la société dans son ensemble

- « le droit des réfugiés stipulé par l’ONU à rentrer dans les foyers d’où ils ont été chassés lors de la Nakba de 1948 et ensuite » : outre qu’il y aurait beaucoup à dire sur la résolution 194 non contraignante de l’Onu ainsi que sur la transmission du statut de ‘’réfugiés’’ de père en fils pour les seuls ‘’Palestiniens’’, cette revendication s’oppose aux valeurs et droits universels car faisant fi du droit élémentaire à l’autodétermination du peuple juif sur sa terre, celle de ses ancêtres et celle reconnue par le droit international pourtant si ‘’précieux’’ à BDS.

Le peuple juif, n’en déplaise à Omar Barghouti et ses compères nauséeux, a lui aussi des droits inaliénables !

mercredi 12 août 2015

Tel-Aviv/Seine : Jacques Tardi est-il un antisémite ?

Jacques Tardi est un auteur et dessinateur de bandes dessinées. Dans un article paru dans le quotidien l’Humanité et intitulé « Jacques Tardi Mon indignation », il assure, en conclusion : « Quand au procès en antisémitisme, ça ne marche plus : on a le droit de s’exprimer sur la politique d’un état qui viole chaque jour le droit international. Ces accusations m’indiffèrent. Ce n’est pas le sujet ».


L’antisémitisme est-il, oui ou non, le véritable sujet en toile de fond de son dessin et de son texte s’opposant à l’organisation, par la Mairie de Paris, de la journée Tel-Aviv/seine ?

L’analyse de celui-ci y répond !

Jacques Tardi est ‘’indigné’’ par « les massacres à Gaza » de l’été 2014 : « Il y a eu plus de 2 000 morts, et on fait comme si de rien n’était, comme si on voulait effacer les crimes de guerre. Cette commémoration festive des tueries est monstrueuse ». « Tel-Aviv, ville de la tolérance ? Oui, au sens où elle tolère bien l’apartheid et l’occupation de la Palestine ».

Rien de moins !

Mais est-on sûr de la véracité de ses affirmations ? Tout doute à leur sujet confirmerait imperturbablement l’accusation d’antisémitisme à l’encontre de l’auteur mais aussi du quotidien qui le publie.

Première vérification : y a-t’il eu des ‘’massacres’’ à Gaza ? Qui peut affirmer que les forces israéliennes ont assassiné avec sauvagerie, volontairement et sans raison « 2200 morts dont 550 enfants » ?

Quid des avertissements lancés avant toutes opérations militaires ? Quid de nombres de missions cherchant à abattre des terroristes qui furent annulées pour cause de civils pris en boucliers humains ? Quid des centaines de missiles tirés volontairement sur les civils israéliens afin d’en tuer le plus grand nombre ?

A ces trois questions, que nul -autre qu’antisémite- ne peut soustraire de toute logique, ‘’l’indignation’’ de Tardi est-elle justifiée ?

Non !

Les Israéliens ont comme tout peuple le droit de se défendre et de s’en prendre aux individus sans foi ni loi le mettant en danger et qui règnent dans la bande de Gaza. Les dégâts collatéraux sont, malheureusement, un mal nécessaire que minimise tout gouvernement israélien. Les preuves corroborant cette assertion sont légions !

Cet auteur, dans la même situation, exigerait-il une autre attitude de la part de son propre gouvernement ? Exige t-il autant d’autres pays actuellement en conflit ? 

Une seule réponse : NON ! Deux poids et deux mesures ? On est donc très proche de l’antisémitisme !

Deuxième vérification : ‘’crimes de guerre’’. 

Quelle institution internationale a accusé, à ce jour, l’Etat juif ou même ses gouvernants de tels faits ? Sur quelles bases s’appuie une telle charge ? 

Aucune. 

Il s’agit juste d’une doxa antisémite que nul n’a, à ce jour, démontré ! Pas même le dessinateur ‘’indigné’’ mais ‘’pas antisémite’’ !?

Troisième vérification : ‘’apartheid et occupation de la Palestine’’.

- Les ‘’Palestiniens’’ n’étant pas de nationalité israélienne, il ne peut donc y avoir de discrimination israélienne légale à leur encontre. Les seules lois s’appliquant aux ‘’Palestiniens’’ étant faites par l’Autorité Palestine, c’est donc cette administration qui pourrait répondre de cette imputation. Maintenir une telle diffamation est donc de l’antisémitisme pur.

- Bien qu’étant très populaire à travers la planète, nul n’est, à ce jour, en situation de nous indiquer l’emplacement de la ‘’Palestine’’, ni de nous conter son histoire passé. Pays imaginaire qui sert la propagande antisémite qui s’évertue à illustrer la ‘’barbarie israélienne’’, mais aussi à atteindre l’objectif de l’éradication du seul état juif de cette terre.

Y concourir est donc antisémite !