jeudi 20 mars 2014

Barak Obama est-il une source de sécurité pour Israël ?

Le Ministre de la défense Moshé Yaalon s’est laissé aller, à l’université de Tel-Aviv, à une analyse peu flatteuse de la politique étrangère de l’administration américaine entre les mains de Barak Obama. Elle n’a, évidemment, pas plu et il a été accusé aussitôt de porter atteinte aux bonnes relations entre Israël et les États Unis. Une personnalité américaine a déclaré ne pas comprendre pourquoi, le ministre de la défense continue « à cracher dans la source qui alimente la sécurité d’Israël dont il est responsable ».

Apparemment, il suffirait que les USA fournissent l’armement pour que la sécurité des Israéliens soit assurée !

Est-ce vrai ? 

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Avant l’arrivée de Barak Hussein Obama à la Maison Blanche, l’Egypte avait une frontière par laquelle aucune roquette ni attentat terroriste n’était possible. Depuis, Hosni Moubarak a été renversé, huit civils israéliens ont été assassinés et plusieurs missiles l’ont franchi dans le but évident d’accroître l’insécurité.

La frontière israélo-syrienne était également tranquille. Faute d’intervention us dans la guerre civile syrienne, les obus de mortiers affluent sur le territoire israélien. Dernièrement, quatre patrouilleurs israéliens ont été blessés par une charge posée à leur intention. Un soldat lutte actuellement pour sa vie.

La Hezbollah, continue de s’approvisionner en missiles syriens et iraniens, pour la manche future. Des engins, bien sûr, de plus longue portée et pouvant transporter des charges explosives plus importantes.

Suite aux excuses de Benjamin Netanyahou à la Turquie, concernant l’arraisonnement du bateau Mavi Marmara, obtenues suite aux pressions de Barak Obama, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan exige, maintenant, la levée du blocus de Gaza entre les mains du Hamas. Outre que ces excuses sont dorénavant superflues et que l’Etat d’Israël s’est humilié sans raison, chacun imaginera que cette levée n’améliorera nullement la sécurité des israéliens.

Dès son arrivée, le Président US a exigé un gel total de la construction dans les villes et villages situées en Judée et en Samarie. Depuis, cette exigence s’est faite ‘’palestinienne’’. Ce qui a nuit au dialogue et à la sécurité israélienne.

L’Irak était en 2009 un pays entre les mains des américains. Depuis, le retrait de forces us a été décidé. Ce qui a comblé d’aise le voisin iranien et a défavorisé un peu plus encore la sécurité régionale d’Israël.

L’Iran, en 2009 était loin d’être un pays au seuil du nucléaire. Situation lui permettant de détenir les composants de l'arme nucléaire sans qu'aucune bombe ne soit produite et assemblée. Depuis, c’est chose quasiment faite.

Faut-il rajouter une ligne sur l’armement de la Lybie qui circule dans le Sinaï ou est arrivé dans la bande de gaza ? Inutile !

Comme démontré, l’insécurité frontalière et régionale de l’Etat d’Israël s’est accrue depuis l’arrivée de Barak Obama aux commandes. Une politique étrangère américaine ferme aurait été plus efficace que de se vouloir être « la source qui alimente la sécurité d’Israël ». 

Alfred Nobel, créateur du prix portant son nom et devant récompenser chaque année des personnes ayant rendu service à l'humanité, doit s’en retourner dans sa tombe ! Moshé Boggie Yaalon n’est probablement pas le seul israélien à ne pas remercier Barak Obama. Ni à espérer le départ de ce prix Nobel 2009 de la paix au plus tôt !

1 commentaire:

DAMRAN a dit…

Et voilà, la sempiternelle "stratégie" d'Obama contre Israël continue de plus belle.
Pour ne pas l'attaquer de front, il fait d'abord appel à certains "amis européens" chargés de faire des remontrances à Israël, avant de leur emboiter le pas à son tour.
Ensuite, pour faire bonne mesure, il active certaines organisations juives sensées défendre les intérêts d'Israël et des Juifs, comme un levier supplémentaire de son administration, pour effectuer des pressions plus fortes, et donner l'impression d'unanimité "contre Israël".

Le directeur exécutif du Conseil national juif démocratique (NJDC), un groupe de pression politique visant à promouvoir les valeurs juives dans la sphère politique américaine, a déclaré dans un communiqué :
"Ya'alon a clairement franchi une limite avec ces attaques absurdes contre le plus grand allié d'Israël.
Ses remarques sont tout simplement inappropriées pour quelqu'un de la stature de Ya'alon ".
"Malgré ses plates excuses, nous nous attendons à mieux de Ya'alon à l'avenir", a ajouté le communiqué.

Que penser de cette déclaration plus qu'humiliante pour Ya'Alon, émise par cette ONG de Juifs honteux ?

Pour leur plaire, Moshé doit-il aller à Washington cirer les pompes des "indignés" ou passer l'aspirateur chez les "mécontents" de ces ONG, et de cette administration si chatouilleuse envers Israël, qu'elle ne considère plus comme son "ami sincère" malgré ses propos hypocrites.

La réalité est plus évidente :
Ya'Alon est lucide et honnête, et ne craint pas d'exprimer ce qu'il pense, contrairement à ceux qui critiquent son comportement honorable.
Ceux-là ne rêvent que d'une chose : Qu'il démissionne ou qu'il soit viré; ils les gênent, donc, il faut l'éliminer.

En fin de compte, Bibi utilise la méthode Obama puisqu'il fait dire à son ministre ce qu'il pense de la politique catastrophique des USA, qui ne comprennent pas la gravité de la situation et du désastre régional qu'ils ont créé, en raison de leurs idioties et leur amateurisme hallucinant.

Il faut encourager Ya'Alon à continuer à dire tout haut ce que d'autres n'osent pas dire...

Nous, Juifs lucides, devons le soutenir, et tant pis pour ceux qu'il indigne, surtout les ONG juives, alibis de circonstance...