lundi 31 mars 2014

Négocier avec qui et sur quoi ?

La paix a de tout temps succédé à la guerre. Soit par une décision commune de tous les belligérants, soit par l’acceptation par le vaincu des conditions du plus fort. Dans le conflit israélo-arabe, le quidam observateur assiste à une logique renversante. Le camp du vaincu, qui a subi plus d’une défaite, exige que le vainqueur se suicide, cela au nom d’une « paix juste et durable ». 

A cet objectif hallucinant, nul ne s’étonne d’y voir contribuer tous les antisémites que compte la planète, les juifs haineux de soi et les idiots utiles à cette cause indéfendable.

Par contre, le fait d’observer des amis de l’Etat d’Israël contraindre ce pays à rechercher, dans ces conditions, une paix introuvable plutôt que d’exiger du monde musulman, en prémisse, son acquiescement à son existence comme état du peuple juif interpelle l’entendement.

Cela a même un goût, une odeur et une image peu ragoûtante !

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Mahmoud Abbas l’a dit, le dit et le redira sans problème : « Ce que nous nous ne voulons pas accepter, c’est la reconnaissance de l’état juif. Nous n’accepterons jamais de reconnaître l’état juif ».


Cela énoncé calmement sous les acclamations du Conseil révolutionnaire du Fatah, mouvement du ‘’modéré’’ président ‘’palestinien’’ en mars 2014. Décision qui n’est pas nouvelle, très souvent répétée, et qui remonte, en fait, à la résolution 181 de 1947 !

Avec qui l’Etat d’Israël se doit donc à des pourparlers, et surtout sur quoi ?


 - Ce pays doit-il négocier avec un partenaire qui refuse de le reconnaître tel quel ? A savoir, le refuge du peuple juif ?

- Qui peut imaginer que ce pays acceptera un jour une arrivée de plusieurs centaines de milliers de « réfugiés » en son sein, de surcroît haineux et revanchards ?

- Sa sécurité doit-elle être mise entre les mains de ce ‘’partenaire’’ pour la ‘’paix’’ ?

En un mot, doit-il renoncer à sa quintessence pour complaire et signer une paix des cimetières ?

Bien sûr que non !

Des questions simples, logiques mais évacuées devant les exigences ‘’palestiniennes’’ avant tous pourparlers. Terroristes libérés et/ou gel des constructions de la Judée et de la Samarie, y compris dans Jérusalem-est, devant, sous la pression des pays ‘’amis’’, être le prix à payer pour ‘’négocier’’. 

Dans le cas contraire l’Etat d’Israël se verrait accusé d’avoir fait échouer les ‘’négociations’’ et subirait, en conséquence, les foudres des ‘’faiseurs de paix’’ occidentaux tel un veto à l’Onu qui n’arriverait plus ou encore des boycotts qui ne s’annonceraient pas mais qui auraient la même ‘’couleur’’.

A cette liste nauséeuse s’ajoutant, bien sûr, la ‘’colère’’ de la rue ‘’palestinienne’’. Une rue si prompte à envoyer des ‘’martyrs’’ rejoindre les vierges promises !

jeudi 27 mars 2014

Qui sont les boycotteurs Rony Brauman, Ghislain Poissonnier et Ivar Ekeland ?

Dans la rubrique Idées du quotidien Le Monde, Rony Brauman, Ghislain Poissonnier et Ivar Ekeland ont affirmé : « Cessons de pénaliser le boycottage d’Israël ». Une tribune à laquelle d’autres intellectuels leur ont répondu : « Boycotteurs d’Israël, vous menez un combat douteux ! ». Pour se faire une opinion exact de la qualité de ce combat, il est bon de s’arrêter un instant sur le passé et la nature de ces ‘’humanistes’’ pro-‘’palestiniens’’.

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Qui est Rony Brauman ?

Il s’agit d’un médecin se déclarant ouvertement antisioniste et qui a déclaré en novembre 2006 dans l'émission Salut les Terriens, à propos d’Israël : « Je pense que si j'avais été, à l'époque, en situation de prononcer un jugement, je ne crois pas que j'aurais été favorable à la création de l'état d'Israël [...]».

Est-il utile de rechercher d’autres faits de sa part pour se faire une idée précise de celui-ci ? Inutile !

Douteux son combat actuel en faveur du boycott ? Qui peut le nier ?

Qui est Ghislain Poissonnier ?

Il s’agit d’un magistrat, censé connaître le droit et la valeur des mots, qui a donné une interview à l’AFPS suite à la parution de son livre intitulé Les chemins d’Hébron – Un an avec le CICR en Cisjordanie.

Dans cet entretien il assure, entre autres choses, que ce qui pose problème dans « l’occupation » c’est « le non-​​respect de la population civile palestinienne qui ne participe pas aux hostilités : (…) pillages et vols par les militaires, (…), meurtres ciblés de manifestants (…) ».

Ces mots, « pillages » et « meurtres ciblés » de civils sont dits, faut-il, le rappeler par un magistrat du droit. Ces affirmations laissent penser aux lecteurs de cette association anti-israélienne que les gouvernements israéliens autorisent les soldats israéliens à ‘’piller’’ les ‘’palestiniens’’ et même à les ‘’assassiner froidement’’ lors de manifestation. Le tout énoncé bien sûr, sans la moindre preuve ! Pas même son propre témoignage à offrir !

Douteux son combat actuel en faveur du boycott de l’Etat d’Israël ? Sans le moindre doute !

mercredi 26 mars 2014

Mahmoud Abbas donne crédit à Benjamin Netanyahou

La Ligue arabe, lors d’un sommet au Koweït, a rejoint les positions du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Celui-ci a refusé catégoriquement de reconnaître l’Etat d’Israël comme étant l’état du peuple juif. Il a même assuré récuser tout débat à ce sujet. 

Ce qui implique que la paix, pour qu’elle se fasse, devra passer sous les fourches caudines du monde musulman. A savoir, un retrait total jusqu’aux ‘’frontières de 1967’’ n’ayant pourtant jamais eues d’existences officielles. Jérusalem, et donc le Mont du Temple devenu troisième lieu saint de l’Islam depuis 1967, devant devenir capitale de la ‘’Palestine’’. Un nouvel état auparavant nettoyé de toute présence juive, tel le vieux rêve hitlérien. Tout cela agrémenté d’un ‘’droit de retour’’ de centaines de milliers de ‘’réfugiés’’ au sein même des frontières de l’Etat d’Israël.

Les Israéliens ont-ils une quelconque bonne raison de signer cette paix des cimetières ?

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Qu’en pensent leurs dirigeants ? Pour le moins, ceux de gauche ayant accusé Benjamin Netanyahou d’être le ‘’fauteur de guerre’ !   

Tsipi Livni, chef des pourparlers, continuera t-elle à négocier une paix qui, au final, ne lui accordera pas son souhait de vivre dans un « état juif et démocratique » ?

Elle en serait bien capable !

Zahava Galon, présidente du parti d’extrême gauche Meretz, réclamera t-elle encore, pour ‘’favoriser la paix’’ et au nom de la parole donnée, la libération du dernier contingent de terroristes prévu et qui n’aura comme seul effet celui de voir les plaies des parents des victimes s’ouvrir de nouveau ?

A n’en pas douter ! Le contraire serait un chamboulement politique à l’extrême gauche !

Itshak Herzog, Président du parti Travailliste, ayant espoir de diriger dans le futur une alternative à la coalition présente affirmera t-il, encore, que le Président de l’AP est un « partenaire pour la paix » ? Exigera t-il toujours la reconnaissance du droit basique du peuple juif à son état ou, piteusement, assurera que l’urgence n’est pas celle-là mais la « fin de la colonisation », ceci afin de sauver le ‘’partenaire’’ ?

La réponse à cette petite question déterminera le niveau de confiance que le peuple juif pourra lui accorder !

A n’en pas douter, la gauche israélienne est dorénavant face à un grave dilemme. Soit elle rejoint la droite et reconnaît Mahmoud Abbas comme un ennemi, soit elle trahit le peuple israélien en persistant à chercher toutes sortes d’excuses au refus ‘’palestinien’’ !

Quoi qu’il en soit, il faut mettre au crédit du Premier ministre Benjamin Netanyahou le fait d’avoir forcé le camp adverse à dévoiler le fond de sa triste pensée !

dimanche 23 mars 2014

Pascal Boniface malade de la success-story de l’Etat d’Israël

Pascal Boniface a publié un énième livre intitulé cette fois-ci « La France malade du conflit Israélo-palestinien ». France Info l’a invité pour en parler. Ou plutôt pour lui permettre d’affirmer, encore une fois, que « Certains veulent empêcher toutes critiques contre Israël ». Cela en devient une véritable obsession !

D’où le diagnostic formel d’une certaine attitude maladive concernant son approche de l’état du peuple juif.


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Au micro d’Olivier de Lagarde, Boniface assure qu’il y a « effectivement la crainte d’être accusé d’antisémitisme dès que l’on critique le gouvernement israélien ».

Depuis qu’il s’est fait connaître, en 1999, par sa lettre au Parti Socialiste lui enjoignant de choisir l’électorat musulman plutôt que juif, plusieurs gouvernements israéliens se sont succédés. Celui d’Ehud Barak du parti Travailliste, ceux d’Ariel Sharon du Likoud puis de Kadima, d’Ehud Olmert de Kadima et les deux de Benjamin Netanyahou du Likoud. Soit six coalitions différentes.

Sur laquelle de ces administrations s’est-il permis une seule critique positive ? Sur laquelle s’est-il abstenu de toute désapprobation systématique ?

Aucune est la seule réponse ! Donc tous condamnables ?

A cela il faut y rajouter son total silence sur les agissements plus que condamnable de l’AP, qu’elle soit dirigée par Yasser Arafat ou par Mahmoud Abbas depuis 2004. Pas même le refus absolu d’une reconnaissance d’Israël comme étant l’état du peuple juif ne mérite une critique bonifacienne !

Cette accusation d’antisémitisme, toujours selon le directeur de l’I.R.I.S., « crée un climat de peur chez les universitaires, chez beaucoup de vos collègues (journalistes) aussi qui, du coup, se disent je ne prendrais pas le risque d’en parler pour ne pas multiplier les appels, les somations etc. ».

A priori, Pascal Boniface ne fait pas parti de ces ‘’peureux’’ ! Tout comme France Info et son journaliste. Mais aussi, tous les médias qui jour après jour, année après année, ne se privent pas de critiquer, à longueur de colonnes, le « gouvernement d’Israël ». On se demande même qui œuvrent dans ces mêmes médias, sinon les journalistes ‘’qui, paraît-il, se refusent à en parler’’?

L’interviewé prendrait-il les auditeurs de la radio pour des imbéciles ? A n’en pas douter !

En fait, fou serait l’organe français qui se présenterait comme défenseur de la politique israélienne, et cela quelle qu’elle soit, ou même s’assumant critique de l’Autorité palestinienne !

En y aurait-il un seul ?

Le CRIF répondra aussitôt l’universitaire qui affirme que de « nombreux intellectuels et responsables institutionnels juifs (…) sacrifient la lutte contre l’antisémitisme au profit de la défense du gouvernement israélien ». Le hic étant bien sûr que ceux-ci défendent les gouvernements démocratiques de l’Etat d’Israël quels qu’ils soient.

Ce qui revient à défendre uniquement l’état du peuple juif. Ce que refuse de comprendre celui qui se prétend être directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques ! Institut de quoi ?

« Peureux » ânonne t-il ! Mais de qui, doit-on s’interroger !  

Où sont donc ces universitaires, journalistes, politiques, médias ayant condamné, par exemple, l’accueil réservé par une meute pro-‘’palestinienne’’ à une dizaine d’Israéliens venus dialoguer à l’université Paris VIII ? Leur silence est-il à dû à la peur causée par ceux qui crièrent « sionistes dehors, sionistes assassins » et « Israël casse-toi, Paris-VIII n'est pas à toi ». ?

Ils ne sont pas juifs pourtant ! Il ne peut donc y avoir d’accusation d’antisémitisme !

Le plus ‘’comique’’ de tout l’entretien est, toutefois, sa difficulté à répondre à la question suivante d’Olivier de Lagarde : « N’y a-t-il pas à gauche ou à l’extrême gauche une tradition antisioniste, comment dire…un peu malsaine » ?

Ces couleurs politiques seraient, selon toujours l’universitaire, peuplées de…Juifs !

« Ce n’est pas tellement chez les Juifs qu’elle est présente cette tradition » lui rétorque le journaliste !

Aux Juifs du Bund, l’Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie crée en 1897 et disparue depuis, il y rajoute…les antisémites !

Oubliés les membres du NPA, du Parti Communiste, des verts, et du Parti Socialiste supporters du B.D.S. et de la levée du blocus de la bande de Gaza entre autres choses, mais aussi ceux du Collectif Palestine, ces antisionistes malsains ayant exigé, en hurlant, le départ des Israéliens de l’université Paris VIII, rappelant étrangement les antisémites qui crièrent dans les rues de Paris, « Juif casse toi, la France n’est pas à toi ».

jeudi 20 mars 2014

Barak Obama est-il une source de sécurité pour Israël ?

Le Ministre de la défense Moshé Yaalon s’est laissé aller, à l’université de Tel-Aviv, à une analyse peu flatteuse de la politique étrangère de l’administration américaine entre les mains de Barak Obama. Elle n’a, évidemment, pas plu et il a été accusé aussitôt de porter atteinte aux bonnes relations entre Israël et les États Unis. Une personnalité américaine a déclaré ne pas comprendre pourquoi, le ministre de la défense continue « à cracher dans la source qui alimente la sécurité d’Israël dont il est responsable ».

Apparemment, il suffirait que les USA fournissent l’armement pour que la sécurité des Israéliens soit assurée !

Est-ce vrai ? 

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Avant l’arrivée de Barak Hussein Obama à la Maison Blanche, l’Egypte avait une frontière par laquelle aucune roquette ni attentat terroriste n’était possible. Depuis, Hosni Moubarak a été renversé, huit civils israéliens ont été assassinés et plusieurs missiles l’ont franchi dans le but évident d’accroître l’insécurité.

La frontière israélo-syrienne était également tranquille. Faute d’intervention us dans la guerre civile syrienne, les obus de mortiers affluent sur le territoire israélien. Dernièrement, quatre patrouilleurs israéliens ont été blessés par une charge posée à leur intention. Un soldat lutte actuellement pour sa vie.

La Hezbollah, continue de s’approvisionner en missiles syriens et iraniens, pour la manche future. Des engins, bien sûr, de plus longue portée et pouvant transporter des charges explosives plus importantes.

Suite aux excuses de Benjamin Netanyahou à la Turquie, concernant l’arraisonnement du bateau Mavi Marmara, obtenues suite aux pressions de Barak Obama, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan exige, maintenant, la levée du blocus de Gaza entre les mains du Hamas. Outre que ces excuses sont dorénavant superflues et que l’Etat d’Israël s’est humilié sans raison, chacun imaginera que cette levée n’améliorera nullement la sécurité des israéliens.

Dès son arrivée, le Président US a exigé un gel total de la construction dans les villes et villages situées en Judée et en Samarie. Depuis, cette exigence s’est faite ‘’palestinienne’’. Ce qui a nuit au dialogue et à la sécurité israélienne.

L’Irak était en 2009 un pays entre les mains des américains. Depuis, le retrait de forces us a été décidé. Ce qui a comblé d’aise le voisin iranien et a défavorisé un peu plus encore la sécurité régionale d’Israël.

L’Iran, en 2009 était loin d’être un pays au seuil du nucléaire. Situation lui permettant de détenir les composants de l'arme nucléaire sans qu'aucune bombe ne soit produite et assemblée. Depuis, c’est chose quasiment faite.

Faut-il rajouter une ligne sur l’armement de la Lybie qui circule dans le Sinaï ou est arrivé dans la bande de gaza ? Inutile !

mardi 18 mars 2014

Pourquoi Abbas pense que l’État juif est un ‘’mythe délirant "

Ci-dessous un article d’Itamar Marcus, responsable du site PALWATCH qui est un observatoire des médias palestiniens. 

Merci à Jean-Pierre Ledo pour la traduction Google améliorée.

Lire l’article en version anglaise « Why Abbas thinks Jewish state is a 'delusional myth'»

**********

La demande de Netanyahu et le refus de l'Autorité palestinienne (AP) de reconnaître Israël comme un Etat juif ne sont clairement pas juste un bémol sur la sémantique.

Suite à la demande du Premier ministre Benjamin Netanyahou, le refus du Président de l'AP Mahmoud Abbas de reconnaître Israël comme un Etat juif est un obstacle majeur qui bloque tout progrès vers un accord entre Israël et l'Autorité palestinienne. Le Jerusalem Post a rapporté cette semaine que le Secrétaire d'Etat américain John Kerry pense que la demande d'Israël est une erreur. La question est : Pourquoi les deux côtés sont préoccupés par ce qui est déjà internationalement accepté ?

Dès 1917, la Déclaration Balfour a appuyé la création d'un ‘’foyer national pour le peuple juif ". En 1922, la Société des Nations avait confirmé le mandat britannique d'établir « un foyer national juif », et la résolution 181 de l'ONU en 1947 avait recommandé la création d'un « État juif ».

Tant d'années après la fondation d'Israël, conséquence de ce processus international qui anticipa l’Etat juif, pourquoi Israël demande-t-elle et l'Autorité palestinienne refuse-t-elle la reconnaissance d’une telle évidence ?

Une déclaration récente par Abbas jette la lumière sur la raison pour laquelle la reconnaissance de l’A.P est essentielle pour une paix authentique et pourquoi le président de l'AP refuse de la lui accorder. Dans un discours prononcé au Maroc, Abbas définit l'histoire juive à Jérusalem comme un « mythe délirant » et affirme qu'Israël essaie d'inventer une histoire juive " par la force brutale. " (PA officiel TV 17 Janvier 2014).

Abbas a une longue tradition de négation de  l'histoire juive. Dans un autre entretien, il décrit l'histoire juive à Jérusalem comme « illusions et légendes » et désigne le Temple juif à Jérusalem comme un «  prétendu Temple », expression que l’AP utilise pour nier qu'il ait jamais existé. (Al -Hayat Al- Jadida , le 22 Août 2012).

Le refus d'Abbas de reconnaître l'Etat juif n'est pas seulement son problème personnel, car il est un élément fondamental de la politique de l’AP  qui consiste à nier l'histoire juive, en particulier à Jérusalem.

À de nombreuses occasions quand les découvertes archéologiques avec des symboles juifs et des textes en hébreu ont été découverts, illustrant divers moments de l'histoire juive en Israël, l'Autorité palestinienne se hâta de dire aux Palestiniens qu'Israël avait inventé l'histoire, l’avait déformé, voire même avait introduit ces éléments découverts. Lorsque par exemple, les archéologues israéliens découvrirent l'année passée des objets en or avec des symboles juifs, comme une menorah et un shofar, trouvé à 50 mètres du Mur Occidental à Jérusalem (dit ‘’Mur des Lamentations’’), l'ancien Premier ministre PA Ahmed Qoreï en nia immédiatement l'authenticité à la télévision officielle de l'AP : « Je pense que tout cela est un faux, falsification de la vérité. C'est tout une tentative de faire des réclamations. Ils n'ont rien trouvé ». (PA TV officielle, 11 Septembre 2013).

Que faut-il comprendre, sinon que la reconnaissance d’Israël comme un Etat juif par l'Autorité palestinienne n'est pas une simple formalité, car elle est en fait le fondement d'une politique globale visant à refuser des milliers d'années d'histoire juive en Israël, et à nier ainsi le droit d'Israël à exister. Et même si avec les accords d'Oslo en 1993 l'OLP a reconnu l'existence d'Israël, l'Autorité palestinienne fait le distinguo entre la ‘’reconnaissance qu'Israël existe’’ et le ‘’droit d'Israël à exister’’.

L'ambassadeur de l'Autorité palestinienne en Inde, Adli Sadeq, a expliqué que les Israéliens qui croient que le PA reconnaît le droit d'Israël à exister se font des illusions: « [les Israéliens] se trompent, en supposant que le Fatah les accepte et reconnaît le droit de leur État d'exister ... Il n'y a pas deux Palestiniens qui sont en désaccord sur le fait qu'Israël existe, et la reconnaissance de celle-ci est redire des évidences. Mais la reconnaissance de son droit à exister, c'est autre chose, bien différent de la reconnaissance de son existence ». (Al -Hayat Al- Jadida, le 26 Novembre 2011).

Les enfants palestiniens sont également sensibilisés à la distinction entre l'existence et le droit d'exister d’Israël. Comme un manuel scolaire officiel de l'AP l’enseigne : « La guerre de Palestine [en 1948 ] s'est terminée par une catastrophe sans précédent dans l'histoire , lorsque les bandes sionistes ont volé la Palestine ... et établi le soi-disant Etat d'Israël ». (Langue arabe, de l'analyse, de la littérature et de la critique, 12e année, publié par le ministère de l'Éducation PA) .

Et la TV palestinienne enseigne aux enfants de 8 ans que tout Israël est « terres occupées » depuis 1948 - et cette situation n'est que temporaire : « Nous n'oublierons jamais que nous avons des terres qui ont été occupées en 1948 qui nous reviendront un jour ». (PA TV officielle, le 23 Février, 2013).

Le refus d'Abbas de l'histoire juive et le refus de reconnaître Israël comme un Etat juif sont les fondements idéologiques pour les enseignements de l’AP pour qui l'existence de l'Etat d'Israël constituant un vol de « gangs sionistes » ne peut être que temporaire. Cette  rhétorique n'est pas celle de l'OLP à l'époque pré-Oslo. Il s’agit là de l'éducation et de l'endoctrinement actuels émanant de l’AP et ceci est l’obstacle le plus grave à un véritable processus de paix.

lundi 17 mars 2014

Le menteur Yossi Beilin

En 1995 Yossi Beilin était vice-ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Shimon Pérès et chargé des pourparlers avec les ‘’Palestiniens’’ représenté, alors, par le même Mahmoud Abbas. Des négociations qui n’avaient rien donné en dépit de sa ‘’volonté de paix’’ qu’il réitère sur tous les plateaux de télévision. Impasse qu’il a continué et continue d’attribuer aux seuls représentants de l’Etat d’Israël. Notamment dans un article intitulé « Reconnaissance d'un Etat juif: une exigence aussi stupide que son refus », dans lequel il assure que cette revendication simplifiera la tâche de Benjamin Netanyahou « d’expliquer pourquoi il n’a pas abouti à un accord avec les Palestiniens » mais aussi que ces derniers « sont tombés dans le piège tendu ».

Devant une telle ‘’analyse’’ on ne peut que rester coi ! Tout en s’interrogeant quant à la place occupée par l’idéologie qui le manipule ?

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Dans le corps du texte il assure que « Nous faisons face à une situation bizarre. Le nœud du problème qui peut causer l'échec de l’initiative de Kerry est une question virtuelle, qui n'a aucune signification pour notre vie, qui provient d'une exigence israélienne d’obtenir ce qui est acquis depuis longtemps et du refus palestinien d'accepter ce qu'ils ont consenti depuis longtemps ».

A quoi jouent donc les deux protagonistes ? Se moquent-ils de leurs électeurs ou…c’est l’ancien vice-ministre qui insulte l’intelligence ?

Une fois l’ami Google sollicité, celui-ci confirme sans hésitation que c’est bien Yossi Beilin qui n’est qu’un vil menteur.

Dans un article du quotidien de gauche Haaretz, repris et traduit pour le site The International Solidarity Movement -site évidemment ‘’sioniste’’ comme chacun sait-, le négociateur en chef Saëb Erekat assure que « Les Palestiniens n'accepteront pas Israël en tant qu'"Etat juif" ». Cet article daté du 13 novembre 2007 confirme également qu’Ehud Olmert, alors Premier ministre israélien, « fixera comme condition préalable, que les Palestiniens reconnaissent Israël en tant qu'"État juif".(…) Je n'ai pas l'intention de faire le moindre compromis sur la question de l'Etat juif. (…) Ce sera une condition pour notre reconnaissance d'un État palestinien ».

Où se trouve donc l’acquiescement ‘’palestinien’’ « consenti depuis longtemps » notifié par Yossi Beilin ?

vendredi 14 mars 2014

L’histoire tronquée par John Kerry

Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry, face au Comité des affaires étrangères du Sénat, a affirmé, sans rougir, que le Premier Ministre israélien n’a pas à s’entêter sur la reconnaissance de son pays comme état du peuple juif « Il n’y a aucune raison de s’entêter à soulever encore et encore ce sujet ». Pour enfoncer le clou, il a même affirmé que Yasser Arafat a ‘’reconnu à deux reprises, en 1988 et en 2004, l’Etat d’Israël comme état juif’’ et donc qu’il n’y a « aucun charme à s’entêter sur ce sujet ».

Affaire suivante aurait dit un juge ! Sauf que…

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L’ami Google questionné est en peine, lui-même, d’en apporter la moindre preuve ! En 1988 l’ancien dirigeant de l’Ap a repris tout simplement les déclarations du Conseil national palestinien, lequel réaffirme la déclaration d’indépendance de l’Etat palestinien avec « Jérusalem pour capitale et le droit au retour des réfugiés » au sein de l’Etat juif, paraît-il reconnu comme tel !

A lire cette déclaration, les termes juif et Israël, y sont absent !

En 2004, c’est reclus dans ses bureaux de Ramallah qu’il aurait admis le caractère juif d’Israël à deux journalistes du quotidien Haaretz, connu pour son ‘’intégrité intellectuelle’’.

Il semblerait donc que son successeur, Mahmoud Abbas, n’ait pas lu ce tabloïd. Ce qui expliquerait, peut-être, son opposition absolue sur cette question ! Qu’attend donc le secrétaire d’état américain pour lui faire parvenir une copie ? 

Ainsi qu’à Benjamin Netanyahou et au peuple israélien ignorants de cette acceptation !

Pour compléter ses propos, John Kerry, face à ce même comité, a rappelé que dans la résolution 181 « le sujet de l’état juif a été résolu. Dans cette résolution, il y a entre 30 et 40 mentions qu'Israël est un Etat juif ».

Faut-il faire injure à cet ‘’ami’’ d’Israël et lui remémorer que cette annotation EST la raison du conflit déclenché en 1948 ? Qui oserait affirmer, sans peur du ridicule, que s’il s’était agi de la création d’un énième pays musulman il y aurait eu, alors, opposition ?

Faut-il également lui pointer que cette même résolution ne fait nullement mention d’un état ‘’Palestinien’’ mais d’un état arabe, et que la délimitation de celui-ci se fait par la citation des noms historiques Judée et Samarie.

Noms on ne peut plus juifs !

mardi 11 mars 2014

Catherine Ashton, digne représentante de la mentalité européenne

La Haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères Catherine Ashton s’est rendue en Iran pour, paraît-il, faire avancer le dossier du nucléaire car, selon elle, il n’y a aucune garantie de succès pour un accord final. Le jour de la visite fut celui consacré par l’Onu à la journée internationale de la femme. Célébrée chaque année le 8 Mars, le thème de l’année 2014 est : « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous ».

Tout un programme !

On ne peut donc qu’être stupéfait de voir celle qui représente l’Union européenne, ces millions de citoyens et citoyennes ainsi que ses valeurs se soumettre au diktat religieux de la théocratie iranienne en se voilant. 


  

Avec de tel représentant aussi soumis, qui peut réellement espérer faire avancer le dossier nucléaire vers un succès, voire la situation des femmes dans l’Islam ?

Tant que la compromission et la lâcheté régneront dans l’Occident, les pays voyous seront libres de mener et guider la planète vers leur mode de vie primitif.

lundi 10 mars 2014

Benjamin Netanyahou se doit d’imiter Ariel Sharon (z’’l)

Le Président de l’Autorité palestinienne (AP), qui porte encore un nom de guerre, a assuré qu’il n’y a aucune chance qu’il reconnaisse l’Etat d’Israël comme « Etat juif ». « C’est hors de question. Nous n’accepterons pas ». Chacun comprend ici que ce refus ne porte pas sur une reconnaissance du mode de vie ou de la spécificité juive des Israéliens mais simplement du droit de ceux-ci à disposer librement d’un état bien à eux, régi par eux et pour eux.

A n’en pas douter, le Secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est, à son tour, cassé les dents sur un conflit où l’objectif final ‘’palestinien’’ n’est pas la paix mais l’éradication du seul état du peuple juif.



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L’échec des négociations est donc prévisible et l’avenir diplomatique anti-israélien empli de promesses. Seul scénario possible pour Mahmoud Abbas s’il veut conserver le peu de légitimité qu’il lui reste, voire la vie !

Face à ce triste constat, et selon le désir majoritaire du peuple israélien de se séparer définitivement des ‘’Palestiniens’, le Premier ministre Benjamin Netanyahou se doit à un nouveau retrait partiel et unilatéral de la Judée et de la Samarie qu’il soumettra, avant toute action, au peuple israélien par un référendum qui, indubitablement, sera accepté.

Celui-ci se ferait de sorte qu’il englobe un maximum de villes et villages israéliens mais aussi tous les territoires devant servir la sécurité nationale. Un repli qui se réaliserait sur une durée de quelques années afin d’aider les quelques milliers d’israéliens devant se retirer dans leurs démarches pour une nouvelle domiciliation voire un dédommagement. 

Un laps de temps suffisant qui permettra l’achèvement de la clôture de sécurité et la mise en place de nouveaux moyens militaires en matériels et en hommes aux alentours de la surface abandonnée, l’armée se gardant le droit d’intervenir en son sein dès que le besoin se fera sentir.

Dès lors, l’Etat d’Israël pourra même voter à l’unisson avec l’Onu la création de la « Palestine » quand bien même les frontières définitives resteront à tracer. Les ‘’Palestiniens’’ seront ainsi libres de construire leur pays tant que leurs actions ne mettront pas en danger l’Etat d’Israël

Nul ne pourra donc plus affirmer le statut ‘’d’occupé’’ et ‘’d’apartheid’’ et/ou condamner le blocus de ce nouveau pays, à l’instar de celui de la bande de Gaza, car se jugeant sur les menaces réelles que font peser toutes les brigades terroristes qui s’y trouvent. Les condamnations diplomatiques voire les sanctions et boycotts n’auront alors d’autre sens que celui d’étaler l’hostilité cachée portée envers le Juif.

vendredi 7 mars 2014

Le comique troupier Mahmoud Abbas

Le Président de l’Autorité palestinienne (AP), réagissant à la promesse de Barack Obama de faire pression sur les ‘’Palestiniens’’ afin de parvenir à un "accord-cadre", a affirmé qu’il est « important pour vous de savoir, Monsieur le président, qu’il ne nous reste plus rien sur quoi nous pouvons faire des concessions. Ne vous faites pas partenaire avec Netanyahou afin de nous mettre au pied du mur, parce que les choix qui s'offrent à nous sont limités et clairs ».

Le sourire ne devant pas étouffer l’intelligence du spectateur israélien il est intéressant de s’arrêter sur ces fameuses « concessions ».

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« Nous n'allons pas chercher à inonder Israël avec des millions de réfugiés pour changer son caractère social. C'est un mensonge », a martelé le président de l’AP. «Pas un réfugié ne retournera en Israël sans accord israélien. Mais j’attends d’Israël qu’il fixe un quota de réfugiés qu’il acceptera chaque année».

Les Israéliens, pourtant farceurs par nature, se rappellent de la proposition à titre humanitaire, en 2008, d’Ehud Olmert de cinq mille « réfugiés » et refusée par le même Mahmoud Abbas. Ils ne peuvent donc que pouffer lorsqu’ils entendent, de surcroît, ce même responsable réclamer un état ‘’palestinien’’ nettoyé de toutes présences juives alors qu’il s’étalera sur la Judée et la Samarie, territoires emblématiques du Judaïsme.

Fera t-il, à l’instar du Hamas à Gaza en 2005, démolir les synagogues s’y trouvant ?

Aucun israélien n’en doute !

D’où leurs ricanements lorsqu’ils entendent ce même dirigeant suggérer que Jérusalem devienne une capitale commune pour les Israéliens et les ‘’Palestiniens’’ : « Nous laisserions la ville ouverte, et aurions deux municipalités sous un seul organe directeur. Ceci est le sens de la coexistence »

Les israéliens, face à cette nouvelle ‘’concession’’, n’imaginent pourtant pas un instant les ‘’Palestiniens’’ accepter que leur municipalité n’intègre pas le Mont du temple, premier lieu saint du Judaïsme. Lieu ayant soudé le peuple juif à travers les siècles et pas même cité une seule fois dans le livre saint de l’Islam !

dimanche 2 mars 2014

La haine du juif, seul moteur du palestianisme

Il faut observer les activistes atteints de palestianisme, manifestant devant la trente-neuvième cérémonie des Césars le 28 février dernier, pour comprendre ce qu’est véritablement la haine du juif. Scarlett Johansson, la nouvelle égérie publicitaire de SodaStream, devait recevoir un César d'honneur ce jour là. 

Les amis d’Olivia Zemour s’en sont donc donné à cœur joie, face au théâtre du Châtelet, pour rappeler aux passants d’une part que cette actrice a préféré « le fric à l’éthique » et va, en conséquence, recevoir symboliquement de leurs mains le « César de l’apartheid », et d’autre part tous les ’’ talents de Tsahal ‘’. En oubliant, évidemment, de mentionner les ‘’douceurs’’ et autres ‘’gentillesses’’ réservées aux Israéliens par les ‘’Palestiniens’’, mais pas seulement !

Mais là n’est pas l’essentiel mais dans les contre-vérités affirmées toute honte bue ! Trois, parmi toutes, sont flagrantes de l’état d’esprit qui anime ces manifestants et donne matière à réflexion !

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La première d’entre elles concerne « l’exploitation des travailleurs » ‘’palestiniens’’, entre autre par SodaStream rebaptisé « Sodacrime ».

Ces travailleurs ‘’exploités’’ étant, à peu près, payés trois fois le salaire moyen perçu par leurs congénères, étant libres de quitter à tout moment l’emploi israélien qu’ils occupent, de traverser la frontière et d’aller rechercher un salaire en Jordanie faute d’en trouver sous le règne de Mahmoud Abbas, chacun cherchera en vain l’exploitation dénoncée ?

Attester une telle stupidité c’est donc soit ne rien connaître à la situation présente soit être de mauvaise foi. La première proposition ne pouvant être pour ces ‘’experts’’ la réalité, reste donc la mauvaise foi !

La deuxième contre-vérité relevée est celle qui affirme que dans la bande de Gaza les « lycéens et les étudiants sont obligés de s’éclairer à la bougie pour pouvoir étudier » et, plus énorme, « les chirurgiens obligés d’opérer à la lueur de téléphones portables ».

Si chacun peut être satisfait que le blocus israélien n’arrive pas à empêcher la fabrication de bougies, le quidam non lobotomisé s’interrogera, à n’en pas douter, sur l’énergie employée par les médecins pour recharger les batteries de leur téléphone ?

Restera ensuite à comprendre comment les appareils chirurgicaux des blocs opératoires fonctionnent sans électricité ? Peut-être qu’à l’instar des Shadocks en pompant ? Les manifestants atteints de palestinite aigüe ne s’arrêteront pas à ces menus détails !

La troisième énormité assurée est : « on déverse des eaux usées sur des populations civiles ». Tout un chacun saisit que l’israélien est là encore LE coupable. Le quidam non endoctriné à la haine du juif vérifiera, quant à lui, le moyen utilisé pour inonder Gaza !

Air, mer, terre ? Par un tunnel peut-être ?