jeudi 28 février 2013

La cohérence du quotidien Libération


Nul ne doute que le penchant politique du quotidien Libération tend vers une idéologie de gauche devenant de plus en plus écœurante. Une doctrine qui inverse les valeurs et les faits jusqu’à tronquer la réalité pour qu'elle colle au politiquement correct imposé.

Le 01 juin 2010 la Une du journal titrait : « Israël, Etat pirate ». 

Ceci, suite à l’abordage de la « flottille de la liberté » en route pour forcer le blocus maritime de Gaza jugé par la suite légitime par l’Onu.


Le poids des mots et le choc de la photo choisie ne laisse guère, au lecteur, le choix d’analyser l’opération israélienne ainsi que le refus de cet état de laisser ces bateaux accoster à Gaza pouvant créer en cela, un dangereux précédent pour ceux avides d’armer le Hamas. Un groupe qui ne jure que par l’éradication de l’état juif.

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Autre temps mais même engouement à salir le peuple juif.

Stéphane Hessel est décédé le 26 février dernier. En hommage à l’action de celui-ci, ce quotidien a titré sa Une du lendemain : « Un juste ».


La cohérence du tabloïd est respectée.

Cependant, qui imaginera que Yad Vashem décernera ce titre à ce dernier ? Si nul ne trouvera de Juifs, ou autres, sauvés de sa main, en revanche la liste de ses méfaits antisionistes est facile à dresser. De ses slogans « Israël assassin » dans les manifestations à ses visites au Hamas, que d’autres aimeraient armer, le choix de ses combats contre les droits de l’homme juif est vaste.

Libération est paraît-il un journal ayant une déontologie !

On en doutera !

mardi 26 février 2013

Expertise du ‘’professionnel’’ Charles Enderlin


Comment juge t-on du professionnalisme d’un journaliste sinon en trouvant les réponses des questions que soulève le sujet dans le corps de son article ?  Dès lors que des interrogations demeurent troubles et sans explications le doute quant à son expertise est requis. C’est le cas en ce qui concerne l’article que publie Charles Enderlin sur son blog intitulé « Intifada 3 ? ». Un texte expliquant qu’à priori « tous les éléments d’un nouveau soulèvement palestinien sont réunis en Cisjordanie et à Jérusalem Est ».

A savoir, « une crise économique et financière catastrophique » ; « l’arrêt des transferts effectués par les donateurs traditionnels » ; « l’absence d’un processus de négociation » ; « les attaques régulières lancées par des colons extrémistes contre des palestiniens » ; « le développement accéléré de la colonisation » ; « les appels des diverses organisations, qu’il s’agisse du Fatah, du Hamas, et du Jihad ».

A n’en pas douter, cette litanie légitimerait une troisième intifada et une condamnation unanime de tous sauf… de l’Autorité palestinienne (AP) !

Mais est-ce bien le cas ? 

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Charles Enderlin a-t-il énuméré de façon exhaustive les raisons d’un nouveau conflit ou a-t-il escamoté de la réflexion de ses lecteurs la responsabilité première d’Abou Mazen ?

A-t-il seulement envisagé la question de son refus d’une solution de paix à deux états pour DEUX peuples ? Le peuple ‘’palestinien’’ et le peuple juif.

A-t-il noté quelque part l’exigence d’un « droit de retour » de centaines de milliers d’étrangers, dits « réfugiés », au sein même de l’état du peuple juif et, donc, du refus de celui-ci de redevenir apatride ?

A-t-il rappelé l’attitude du Président de l’AP rompant toutes négociations car le menant, indubitablement, vers la reconnaissance d’Israël comme état du peuple juif ?

A-t-il seulement remémoré l’accord de la très grande majorité du peuple israélien à la création d’un deuxième état ‘’palestinien’’ à leur côté ?

A lire et relire son papier, ou tout autre de sa main sur le conflit proche-oriental, nul ne trouvera tout ce questionnement. Une problématique qui justifie la situation actuelle et engage la responsabilité des dirigeants ‘’palestiniens’’.

dimanche 24 février 2013

Nouvelle élection législative dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger


Le quinze février, le Conseil Constitutionnel a invalidé l’élection de Daphna Poznanski-Benhamou, la députée PS élue en juin 2012, pour cause d’irrégularités de ses comptes de campagne. De surcroît, elle est inéligible pour une durée d’un an. La huitième circonscription, qui comprend l’Italie, la Grèce, la Turquie, Chypre, Malte et Israël devra donc se choisir un nouvel élu qui ne pourra être Philippe Karsenty ou Gil Taïeb, tous deux déclarés également inéligibles pour une année et pour ce même motif.

Si évidemment tous les partis de l’échiquier politique français présenteront leur candidat, celui-ci une fois élu rejoindra une assemblée parlementaire soutenant largement une politique arabe défavorable aux électeurs domiciliés en Israël. La question est donc de savoir si pour ceux-ci, représentant la majorité du corps électoral de la circonscription, il n’est pas temps de s’unir pour y envoyer un élu d’abord Sioniste, n’ayant nulle peur de mettre les mains dans le cambouis et la politique française face à ses contradictions ?

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Lors de la dernière élection, Philippe Karsenty est arrivé en tête en Israël mais hors course pour le deuxième tour. Ceci pour cause de trop plein de candidats Sionistes et indépendants de toutes étiquettes. L’addition des suffrages exprimés démontre que l’union fait la force. Seul candidat, Philippe Karsenty aurait été qualifié pour le second tour aux dépens de la candidate UMP Valérie Hoffenberg puis aurait bénéficié, sans le moindre doute, des suffrages portés sur celle-ci et opposés à l’élection d’une socialiste.

Cette erreur va-t-elle se répéter ?

vendredi 22 février 2013

Vers un blocage des institutions israéliennes ?


Yaïr Lapid, Nephtali Bennet et Shaoul Mofaz ont, vraisemblablement, décidé de se réunir pour se voir distribuer les trois principaux ministères du gouvernement d’Israël. Les Affaires étrangères seront dévolues à Yesh Atid, l’Economie à Beït Hayehudi et la Sécurité à Kadima. Le hic à tout cela est qu’ils transformeraient de fait le Likoud, principal parti du pays, en mouvement subalterne et chambre d’enregistrement de leurs décisions.

Benjamin Netanyahou, ainsi que son parti, ne pouvant raisonnablement accepter ce diktat, et face à ce bloc apparemment intransigeant, de surcroît constitué sur le dos des Haredim, de nouvelles élections sont-elles en vue ?

Si c’est le cas, il semblerait que l’Etat d’Israël se dirigerait vers un blocage de ses institutions.

Selon un sondage (1) de la Knesset, Yaïr Lapid, devançant le Likoud, obtiendrait trente sièges et ferait de lui, un individu inexpérimenté, le prochain Premier ministre. Mais pour gouverner sur quel programme et avec qui ?

Sur le programme :

Sur sa page Facebook, Yaïr Lapid a assuré que « la question est de savoir si nous ferons partie du gouvernement avec nos principes, ou si nous serons dans l'opposition a cause de nos principes ». Devenu Premier ministre, aura t-il le même discours ou sera-t-il contraint de transiger pour former une coalition ?

Il transigera bien évidemment ! Ce qui déconsidère ses positions actuelles.

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Avec quels partis ?

Outre les Haredim, mis d’emblée sur la touche, et sauf arrivée improbable de nouveaux partis, il ne restera plus que les partis Avoda, Tnouha, Beït Hayehudi, Kadima et Meretz pour constituer une majorité stable.

Aucun politologue sérieux n’imaginera les électeurs de Beït Hayehudi satisfaits de voir leur parti siéger aux côtés de Meretz. Voire même dans un gouvernement portant à gauche. Ce qui réduira cette coalition à une peau de chagrin voire à être dans l’impossibilité de gouverner sans faire appel aux partis arabes ou au Likoud.

Ce dernier acceptera t-il d’être, là encore, un mouvement subalterne, la chambre d’enregistrement et la caution de cette coalition très loin de sa ligne directrice ? 

Rien n’est moins sûr !

mardi 19 février 2013

Israël, le Crif et les ‘’valeurs’’ de La Cimade


La Cimade selon sa définition est une association charitable de «solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile ». Sa devise est « L’humanité passe par l’autre ». A ce titre, cette association est, assurent ses délégués régionaux en région PACA Françoise Rocheteau et Jean-Pierre Cavalié, « maintes fois mentionnée dans le livre des Justes pour les actions très courageuses que nombre de ses membres ont mené au cours de la seconde guerre mondiale en faveur de toutes les personnes recherchées par les autorités allemandes et françaises. Juifs essentiellement, (…) »

Au nom de cette histoire, la Présidente du CRIF Marseille Michèle Teboul, dans une lettre datée du trois décembre 2012, a invité La Cimade Provence-Alpes-Côte d’Azur à participer le vingt janvier 2013 à une manifestation commémorant le soixante-dixième anniversaire des rafles du centre ville de Marseille.  

Dans leur réponse, ces mêmes délégués ‘’au nom des valeurs’’ qui les animent ont repoussé l’invitation car « engagés sur une question qui nous oppose : la politique, à nos yeux coloniale et discriminatoire de l’Etat d’Israël à l’encontre des Palestiniens, en violation du droit international ». Ne désirant ni « garder silence » sur leurs convictions ni « faire scandale » en ce jour de recueillement, ils ne seront donc pas sur place pour rappeler le souvenir de ceux qui furent raflés, déportés puis assassinés. Qu’ils soient Juifs, opposants politiques, Tsiganes, Rom ou homosexuels.

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La première question qui interpelle tout quidam honnête est de chercher à connaître la nationalité du CRIF ? Cette association est-elle israélienne ou même représentant de ce pays en France pour que le sujet du conflit lui soit opposé ainsi ?

La deuxième interrogation tend à savoir si la divergence d’opinion excuse ce mépris à l’encontre de la mémoire de disparus ? Est-ce dorénavant un délit que de s’afficher pro-israélien ?

Mais le plus important n’est pas à proprement parler dans ces deux questions mais dans les ‘’valeurs’’ affichées par La Cimade dans leur courrier expliquant leur renonciation à participer à la cérémonie.

La première d’entre elles serait « L’humanité avant la nationalité ».

Faudrait-il que les Israéliens fassent passer ‘’l’humanité’’ du Hamas, du Djihad islamique voire même du Fatah du ‘’modéré’’ Mahmoud Abbas refusant l’existence d’un état pour le peuple juif, avant la défense de l’état qui les protège ? Cette valeur ‘’humaine’’ les aurait-elle protégés, au mieux, de la qualité d’apatrides qui leur était et leur est toujours destinée ?

Bien sûr que non !

La deuxième valeur est « la responsabilité avant l’obéissance » qui rappelle les actions des Justes face à la barbarie des nazis.

Un juste, quel qu’il soit, aurait-il refusé d’obéir à l’ordre de défendre son pays et donc sa famille, ses proches et tous les autres du danger de les voir jetés à la mer en 1948, 1956, 1967, 1973, etc. ? Est-ce responsable de voir toutes les offres israéliennes de paix rejetés par les ‘’Palestiniens’’ qui, parallèlement, exigent un « droit de retour » de millions de « réfugiés » au sein même du seul état du peuple juif à travers la planète, afin de l’éradiquer par la démographie ? N’est-ce pas là une preuve flagrante d’inhumanité provenant du sentiment nationaliste ‘’palestinien’’ que condamne La Cimade ?

L’a-t-elle un jour condamné ? Pas à ce jour !

jeudi 14 février 2013

L’obsession anti-israélienne de Pascal Boniface


Le Directeur de l’IRIS a rédigé un article qui règle ses comptes avec Caroline Fourest : « Fourest et les complotistes : posons les bonnes questions sur la manipulation de l'info ». S’il ne s’agit pas ici de se positionner sur cette querelle, il est en revanche intéressant de s’arrêter sur la ‘’réflexion’’ de Pascal Boniface quant aux « théories du complot » qu’il juge  « ineptes » car étant « la contrepartie des multiples manipulations de l'information de la part des gouvernements, des services, des officines. Cette guerre de propagande est bien plus grave pour l'information du public, vu les moyens dont ils disposent, que quelques complotistes égarés ».

Pour cet ‘’expert’’, Caroline Fourest prend « un fait condamnable ou gênant » et lui donne « une importance sans commune mesure avec sa réalité, en évitant toute mise en perspective et contextualisation. Elle grossit un danger et se pose en héroïne déterminée à le combattre ».

Pas au point, tout de même, de réfléchir, dit-il, à la « théorie du complot (…) qui accuse Charles Enderlin d'avoir mis en scène la mort du petit Mohamed Al Durah, qui serait toujours vivant. Vu l'impact de cette polémique, on s'étonne que Caroline Fourest ne s'y soit pas attardée ». Par ailleurs, la diatribe de celle-ci, nous apprend-il, est « toujours centrée contre ceux qui mettent en cause les politiques américaine et israélienne ». 

Chacun en déduira donc que l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem n’est pas un critique de la politique israélienne ! Ceux lisant le blog de celui-ci y trouveront un large démenti.

Mais là n’est pas le plus important !

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La première rectification que l’on se doit de rappeler est que nul n’accuse Enderlin d’avoir « mis » en scène la mort de Mohamed Al-Dura mais d’avoir diffusé son annonce sans enquête sérieuse préalable et de surcroît basée sur des images plus que douteuses. Enquête qu’il refuse encore actuellement. Par ailleurs, lorsque l’on sait que le rush de « l’agonie » de l’enfant n’existe pas, selon les propres aveux récents d’Enderlin qui l’avait brandi à toutes occasions, on s’étonnera sur le silence de Pascal Boniface et de sa grave carence à poser les bonnes questions sur la manipulation de l’information de la part du professionnel de France 2.

‘’L’expert’’ qu’il prétend être aurait-il des oublis partisans ?

D’autre part, si les médias nationaux n’ont évidemment pas vocation à répandre les « complots », il ne s’interrogera pas plus sur le black-out total de la part de tous les médias français sur ce qui est devenu l’Affaire Al-Dura et principalement la version de Philippe Karsenty, alors qu’à l’extérieur des frontières et notamment en Allemagne la grande chaîne nationale ARD a diffusé les documentaires d’Esther Shapira consacré à ce sujet !

Alors, « théorie du complot » en France mais pas ailleurs ou manipulation de l’information par France télévisions mais pas par les chaînes allemandes ?

Grave interrogation ! D’autant plus lorsque Boniface accorde, dans son texte, aux Indigènes de la République, malgré qu’ils soient à ses yeux « trop radicaux », le droit à la parole alors qu’à ce jour il n’a pas commis un seul texte réclamant ce même droit pour Philippe Karsenty ayant gagné le premier procès en appel que France 2 et son journaliste lui ont imposé.

Le fera t-il si le verdict du trois avril prochain penche en sa faveur ? Chacun en doutera !

mardi 12 février 2013

Quel gouvernement pour Israël ?


Les élections passées, chacun s’interroge sur la coalition qui régira pour les années à venir le quotidien israélien. Benjamin Netanyahou a reçu un mandat de vingt-huit jours pour rechercher le programme commun à une majorité de partis prêts à gouverner. Soit un minimum de soixante et un sièges de députés. Ainsi, Yesh Atid de Yaïr Lapid, Habayit Hayehudi de Nephtali Bennet, Shass et Yaadout Hatora, mais aussi Kadima et Hatnouah de Tsipi Livni seront probablement appelés à être dans le futur gouvernement autour du Likoud et d’Israël Beiteïnou. Soit une majorité parlementaire de quatre-vingt huit députés. De quoi asseoir cette nouvelle administration dans une réelle stabilité.

En sera-t-il ainsi ? C’est le vœu du Premier Ministre qui neutraliserait les appétences de chacune des composantes et de leurs chefs. A commencer par Yaïr Lapid qui se voit chef avant d’avoir préalablement connu les rugosités de son siège de député.

Il va de soi que rien ne garantit actuellement que tous ces partis acceptent de siéger dans un tel gouvernement, dirigé de surcroît par un Netanyahou qui fut, pour la plupart de ces partis, hué lors de la campagne électorale. Il ne leur restera plus alors qu’à tenter de subsister dans l’opposition avant de voir fondre, lors de nouvelle élections, leur nombre d’élus, ou de disparaître de l’horizon politique pour n’avoir rien apporté à leurs électeurs. Les partis Kadima et Hatnouah particulièrement.

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Si Shass et Yaadout Hatora ont une base d’électeurs solide qu’ils retrouveront qu’ils soient dans la majorité ou l’opposition ils ont tous deux un intérêt vital à siéger au gouvernement. On les y verra donc siéger !

Il n’en est pas de même avec Yesh Atid et Habayit Hayehudi. Deux partis voguant sur un mécontentement momentané et n’ayant donc rien de pérenne pour l’instant. Ce qui les incitera à accepter le programme commun proposé par le Premier ministre plutôt que de pousser leur intransigeance et de risquer de connaître le même sort que le parti Kadima, mouvement politique qui passa, dans la dernière législature, de la posture de premier parti du parlement avec vingt-huit députés à péniblement deux, ou encore celui du parti Shinouï de Tommy Lapid passant de quinze à zéro élus et du parti des retraités, surprise des élections de 2006 et disparu en 2009.