dimanche 30 octobre 2011

Déjà en 2004, France 2...

D’ici quelques jours le Président du Crif Richard Prasquier va rencontrer le Président de France Télévisions au sujet de la dernière émission « Un œil sur la planète » dont le thème était « Un état palestinien est-il encore possible ? ». Une émission qui a soulevé l’indignation d'un grand nombre de téléspectateurs et marqué le manque de déontologie de la rédaction de France 2.

Une rédaction maintes fois prise à défaut. Notamment, en février 2004 lors de la diffusion de ce même magazine dont le sujet était intitulé, alors, « Israël : Questions interdites ». Une question qui a mérité le chronométrage des intervenants démontrant, sans doute possible, que la déontologie journalistique de cette chaîne n’était pas sa préoccupation première. Démonstration toujours actuelle au vu des réactions que la dernière émission a suscité.

Ci-dessous, l’article que j’ai écrit le 29 février 2004 et intitulé « Objectifs, les Journalistes de France Télévision ? ».

dimanche 23 octobre 2011

Julien Salingue, propagandiste pour le compte de France 2


Julien Salingue est Doctorant en science politique, enseignant à l'Université Paris 8 ainsi qu’à l'Université d'Auvergne. Ses recherches, dit-il sur son blog, « portent sur le mouvement national palestinien et sur les dynamiques politiques, sociales et économiques en Cisjordanie et à Gaza ».

Bardé de ces qualités, évidemment indiscutables ‘’d’expert’’, il en profite pour écrire un article au titre condamnant « La propagande du Crif et de l’ambassade d’Israël contre France 2 » et son émission « Un œil sur la planète » intitulée « Un état palestinien est-il encore possible ?».

Un titre racoleur pour une démonstration qui est loin d’en être une.

Après avoir trouvé et tapé sur quelques contradictions dans les propos de Richard Prasquier tenus au lendemain de la diffusion du magazine, puis avoir cité en long et en large l’émission « ‘’Deux yeux sur leur planète’’  (…)  mise en ligne par le site JSSNews et relayée (et donc cautionnée) par l’ambassade d’Israël (et donc l’État d’Israël) le 6 octobre », il en vient à dire LA vérité. La sienne !

Ainsi, dans le paragraphe, mais pas seulement, dénommé « Des ‘’contrevérités’’ factuelles sur France 2 ? », il se consacre doctement à démontrer le bienfondé de son titre.

La première contrevérité de ce passage concerne les responsabilités dans l’échec du plan de partage de 1947. Elles sont, à son avis, bien sûr, partagées !

Si « le plan de partage de 1947 a été formellement « accepté par les Juifs » et « refusé par les Arabes » (…) rappelons ici ce que David Ben Gourion, « père fondateur » d’Israël, déclarait au sujet du partage : « Après la formation d’une grande armée à la suite de l’établissement de l’État, nous abolirons la partition et nous nous étendrons sur l’ensemble de la Palestine ». 

Une déclaration, quand bien même existerait-elle, dont on ne voit pas vraiment ce qu’elle peut valoir comme responsabilités dans le déclenchement du conflit, qu’il est incapable de dater ni de situer (hormis par la notation du livre de 1987 du ‘’nouveau’’ historien israélien Simha Flapan) et que même Google ne peut produire à ce jour. Un extrait sorti d’on ne sait d’où et qu’il oppose, sans vergogne, au refus, bien circonstancié celui-là, d’un état juif par le monde arabe totalement responsable de la guerre de 1948 (mais aussi de toutes ses suivantes) et de ses causes et effets.

Il poursuit.

Conflit qui voit « Au terme de la première guerre israélo-arabe (1948-49), Israël s’étendre ainsi sur 78 % de la Palestine mandataire, alors que les Nations Unies lui en avaient accordé 55 % ».

Si la Palestine mandataire comprenait aussi les 80% du territoire attribués à la (Trans) Jordanie par ces mêmes Nations Unies (pays qu’il a tout simplement oublié dans son décompte), ces superficies sont là, d’une part, pour démontrer toute la véracité de ‘’l’annonce’’ de David Ben Gourion, et d’autre part cautionner « Les propos mesurés d’Étienne Leenhardt (qui) ne peuvent donc décemment pas être qualifiés de ‘’contre-vérités’’ » (sic).

Faire parler les morts est la marque des propagandistes.

Toujours dans ce même paragraphe, la seconde contrevérité relevée dans l’émission qu’il ‘’analyse’’ concerne le reportage sur les ‘’réfugiés’’ et la mention, par les journalistes de France 2, du « droit au retour ». Un ‘’droit’’ inscrit, selon sa propre lecture, dans la résolution 194 de l’Assemblée générale onusienne qui reste, néanmoins, non contraignante car non votée par le Conseil de Sécurité, et ne mentionnant nullement les ‘’Palestiniens’’ mais uniquement des « réfugiés ». Des réfugiés qui doivent être âgés à l’heure présente au minimum de soixante quatre ans et être actuellement peu nombreux.

Sauf que pour Julien Salingue, se saisissant fort de sa casquette de propagandiste, le statut de ‘’réfugiés’’ se transmet de génération en génération car « l’agence des Nations Unies chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA) considère les descendants des réfugiés comme des réfugiés, au même titre que leurs parents et/ou grands-parents » ! Ce qui doit, selon lui, suffire à faire loi et à authentifier sans conteste un « droit de retour » au sein  d’Israël.

‘’Vérité’’ est dite et France 2 ‘’disculpé’’ ! N’était-ce pas l’objectif recherché ? Tant pis si l’explication n’a aucune teneur scientifique ni ne soulève aucune interrogation quant à l’exigence arabe de ce ‘’droit’’ qui envenime le conflit !

La troisième contrevérité examine l’affirmation d’Étienne Leenhardt, certifiant que les tirs de roquettes palestiniens « sont la conséquence des raids israéliens et du blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza ».

Pour voler au secours de la chaîne incriminée, Julien Salingues rappelle que « Le site du ministère des Affaires étrangères de l’État d’Israël nous apprend en effet que le premier tir de roquette depuis Gaza vers Israël date du… 10 février 2002. Or, selon les chiffres de l’Onu, c’est précisément en février 2002 que le nombre de Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le début de la « deuxième Intifada » a franchi le cap des 1 000, dont une majorité à Gaza ». 

Ce qui est escamoté dans la même phrase est le nombre d’attentats commis par les ‘’Palestiniens’’ depuis octobre 2000, principalement par ceux de la bande de Gaza, alors sous la seule administration de l’Autorité palestinienne, contre des centaines de civils israéliens. Des attentats ayant contraint l’état juif à des représailles largement justifiées par la légitime défense et qui n’autorise nullement la sentence du journaliste de France 2 citée plus haut. Les roquettes « artisanales », ainsi toujours dénommées par la chaîne française, n’ont été qu’un moyen supplémentaire d’attenter à la vie des Israéliens et non pas une riposte marquant le millième ‘’palestinien’’ tué. Sauf à considérer que le juif n’a nul droit à une légitime défense. Ce qui semble être le cas pour Julien Salingue qui soustrait du débat le terrorisme ‘’palestinien’’.

mercredi 19 octobre 2011

JCall, véritable soutien du Fatah

David Chemla, secrétaire européen de JCall, a publié une tribune dans le quotidien Libération au sujet de l’accord concernant Guilad Shalit. Si dans ce texte intitulé « Gilad Shalit, une libération riche en enseignements » il a bien vu une réponse du Hamas à la nouvelle popularité de Mahmoud Abbas suite à son discours à l’ONU le vingt-trois septembre dernier, il a jugé que Benjamin Netanyahou y était, quant à lui, contraint car « confronté, sur la scène internationale, à l’isolement croissant d’Israël et à la détérioration de ses positions suite à l’incapacité de son gouvernement de négocier avec l’Autorité palestinienne et, sur le plan intérieur, à un mouvement social d’une ampleur sans précédent ». 

Rien de moins !

Chacun aura beau chercher ‘’l’accroissement’’ de l’isolement de l’état d’Israël causé par le manque de négociations, il n’y trouvera que la même ‘’solitude’’ dont l’état du peuple juif est coutumier depuis sa renaissance mais qui ne l’ont guère empêché, par exemple, d’avoir une économie des plus florissantes ou encore des prix Nobels enrichissant l’humanité.

Quant au «mouvement social d’une ampleur sans précédent», selon les derniers sondages effectués avant la libération de Shalit, le Likoud aurait été réélu mieux qu’aux dernières élections de 2009. Pour ce qui est du principal parti d’opposition Kadima, son avenir politique est, en revanche, bien moins certain.

Deux réflexions, donc, qui démontrent que le Premier ministre israélien n’avait d’autres préoccupations premières que de délivrer l’otage Guilad Shalit des mains d’une bande de criminels sans pour autant renier ses exigences qui étaient, d’une part, le refus de libérer les principaux condamnés exigés par le Hamas et, de l’autre, voir expulser de la région certains de ceux qu’il était prêt à libérer. Exigences qui furent respectées lors de l’accord.

De tout cela David Chemla fait table rase ! Ce qui ne l’empêche nullement ensuite ‘’d’envisager’’ l’avenir de la région.

En conclusion de son texte, le secrétaire de JCall affirme qu’il « faut profiter de cette dynamique pour relancer les négociations et donner des gages à Abbas lui permettant de faire contrepoids à la popularité dont bénéficiera le Hamas dans la rue palestinienne. Aux Européens de jouer leur rôle au sein du quartette pour être les moteurs de ce mouvement ».

Des gages qui lui permettront, entre autres, de poursuivre sa lubie d’un état de ‘’Palestine’’ sans la moindre négociation l’obligeant à des concessions, ou encore la délégitimation d’Israël que David Chemla s’empressera, alors, d’imputer à tout gouvernement de droite suite à son «incapacité  de négocier avec l’Autorité palestinienne ».

S’il y a, en conséquences, bien une certitude, elle est dans le fait que le Fatah et le Hamas sont les deux principaux représentants du ‘’peuple palestinien’’ et que l’Etat d’Israël ne peut se permettre de ‘’négocier’’ avec l’un et continuer à guerroyer avec le second.

dimanche 16 octobre 2011

France 2, le Crif et la déontologie

L’  information en France est-elle, comme l’affirment l’ensemble des journalistes la main sur le cœur, honnête et scrupuleuse lorsqu’elle s’attèle à raconter le conflit du Proche-Orient ? Ni équitable ni consciencieuse jureront, preuves à l’appui, les connaisseurs des tenants et des aboutissants de l’antagonisme entre le peuple juif et le monde musulman. Ainsi, pour l’exemple, ils rappelleront les débats télévisuels tronqués où sont invités systématiquement, pour ‘’représenter’’ la partie israélienne, les Ofer Bronstein, David Chemla ou encore Daniel Ben Simon tous de gauche et parties prenantes de « La Paix maintenant » si peu représentative de la société israélienne.

Dans l’émission « Un œil sur la planète » consacrée au conflit et récemment diffusée, l’ordre qui prévaut a été respecté. La seule intervention gouvernementale israélienne a été effectuée par Uzi Landau, ministre des Infrastructures, membre du parti Israel Beiteïnou qui réaffirme dans l’émission le droit des ‘’Palestiniens’’ à disposer d’un Etat. Intervention qui a duré à peu près une minute.

En face, est interviewé sur près de six minutes Avraham Burg qui porte sur la société israélienne « un diagnostic sévère » selon Etienne Leenhardt lui-même. Qui est cet « ancien dirigeant de la Knesset », juif et israélien lui-même, n’ayant plus aucun rôle actuel dans les prises de décisions du pays ? Un  sympathisant de « La Paix maintenant » qui, entre autres déclarations, reconnaît publiquement ne plus être Sioniste, et trouve que la notion d’état juif « ne peut plus fonctionner. Définir l’Etat d’Israël comme un Etat juif est le début de la fin. Un Etat juif, c’est explosif, c’est de la dynamite ».

Position toute personnelle, minoritaire au sein de la société israélienne et pourtant largement diffusée dans une émission où le titre n’est pas moins « Un état palestinien est-il encore possible ?». Avec de tels intervenants, France 2 a-t-elle répondu déontologiquement à sa question ? Cette chaîne a-t-elle respecté l’équilibre entre les parties ? Evidemment que non !

Viendrait-il à l’esprit d’un journaliste d’expliquer autant la politique de Nicolas Sarkozy par Olivier Besancenot et si peu par un  ministre en poste ? C’est, pourtant, ce qu’ont fait les journalistes de France 2.

Méthode éculée, parmi tant d’autres utilisées par l’émission, qui a fait bondir les téléspectateurs, qu’ils soient Juifs ou non ! Désinformation qui a interpellé le Crif et réveillé, aussitôt, l’instinct de groupe des journalistes.

Ainsi, la grosse artillerie a été appelée en renfort.

Charles Enderlin a été prié de cautionner, par son ‘’professionnalisme’’ de trente ans et reconnu par ses pairs, l’émission laquelle il n’a relevé « dans les divers sujets aucune fausse information ».

Le S.N.J, quant à lui, appelle à défendre la « liberté d’information (…) suite à la campagne diffamatoire lancée contre l’émission  ‘’Un œil sur la planète’’ » qui « n’a (pas) réussi à démontrer la moindre erreur factuelle qu’auraient commise les journalistes du magazine ». A voir !

Les ‘’bons’’ Juifs, pas les ‘’censeurs’’ évidemment, ne sont pas en reste.

vendredi 14 octobre 2011

Guilad Shalit enfin libre.


Je remets en circulation l’article intitulé « Le Hamas en mauvaise posture » que j’avais écris le 18 février 2011 et où j’avais déduis un accord, avant les élections ‘’palestiniennes, entre l’Etat d’Israël et le Hamas et concernant l’échange de 1000 prisonniers contre le soldat Guilad Shalit.

« La dernière solution, seule réaliste, consiste à l’organisation de l’élection dans tout le territoire. Une élection surveillée de près par des observateurs neutres réclamés par les deux parties, a peu de chance de faire le jeu du Hamas et de le reconduire aux postes qu’il détient par la force actuellement suite à son coup d’état de 2007. Sauf, à démontrer qu’il a les moyens de succès face à «l’ennemi sioniste ». Telle la libération d’un millier de prisonniers obtenue par l’échange de Guilad Shalit et qui serait du meilleur effet quelques semaines avant l’élection. 

Une carte que le Hamas sera contraint de jouer faute d’en avoir d’autres et un échange que le gouvernement israélien devra réaliser, sans pour autant compromettre la sécurité du pays, afin de mettre fin au calvaire du soldat et de sa famille. Quitte à ce que cela semble favoriser le Hamas dans les élections à venir ».

Si les élections ne se sont pas réalisées avant septembre comme je l’avais imaginé, il n’en reste pas moins que l’attitude des groupes terroristes est si prévisible qu’il est inutile de s’interroger quant aux ‘’analyses’’ manquées des ‘’experts’’ autoproclamés du conflit.

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Le Hamas en mauvaise posture

Salam Fayad, le Premier ministre ‘’palestinien’’, a déclaré depuis fort longtemps que l’année 2011 verrait l’indépendance de son pays, la ‘’Palestine’’. Pour cela il travaille à établir les institutions nécessaires à sa fondation et à le faire reconnaître, sinon par l’état d’Israël, au moins par la communauté internationale. Une reconnaissance qui aura du mal à se faire tant que les représentants de ces dites institutions n’auront pas la légitimité des urnes. D’autant plus au regard du vent de liberté qui souffle dans la région et exigée par les peuples ‘’frères’’.

L’intention de Mahmoud Abbas, contraint et forcé par la nécessité ainsi que l’environnement régional, est donc d’organiser des élections présidentielles et législatives avant septembre prochain. Mois où l’Onu tient son assemblée générale annuelle et où la reconnaissance officielle de la ‘’Palestine’’ par celle-ci sera probablement sollicitée, tant qu’à faire par ses représentants légitimes élus par le suffrage universel. Une élection rejetée par le Hamas, parti totalitaire ne reconnaissant le vote de l’électeur que lorsqu’il lui est acquis d’avance. Un scrutin dont il lui faut à tout prix empêcher sa tenue faute d’observer les nouveaux élus se targuer d’un soutien populaire qui lui fera alors défaut.

Par manque de nuisances extérieures contrecarrant cette décision démocratique -qu’il provoquera, recherchera et appuiera-, le Hamas se trouvera confronté alors à trois choix.

Le premier étant le refus de toute participation à cette élection et à son interdiction sur le territoire qu’il contrôle. Ainsi, seront mandatés lors de l’élection les seuls membres du Fatah, ou autres, et le Hamas sera reconnu comme anti-démocratique. Ce qui lui portera préjudice dans le futur aux yeux du peuple qu’il prétend représenter, voire incitera les Gazaouis à imiter les Egyptiens et Tunisiens.

Le deuxième choix serait de participer en Judée et Samarie, mais d’interdire toute élection dans la bande de Gaza. Ce qui semble impensable de prime abord, sauf si ses candidats se travestissent en candidats ‘’indépendants’’. Là encore, peu probable que la Présidence échappe à Mahmoud Abbas ou toute autre soutenu par le Fatah et l’Olp, et que la majorité de l’assemblée parlementaire devienne ‘’indépendante’’.

La dernière solution, seule réaliste, consiste à l’organisation de l’élection dans tout le territoire. Une élection surveillée de près par des observateurs neutres réclamés par les deux parties, a peu de chance de faire le jeu du Hamas et de le reconduire aux postes qu’il détient par la force actuellement suite à son coup d’état de 2007. Sauf, à démontrer qu’il a les moyens de succès face à «l’ennemi sioniste ». Telle la libération d’un millier de prisonniers obtenue par l’échange de Guilad Shalit et qui serait du meilleur effet quelques semaines avant l’élection.

Une carte que le Hamas sera contraint de jouer faute d’en avoir d’autres et un échange que le gouvernement israélien devra réaliser, sans pour autant compromettre la sécurité du pays, afin de mettre fin au calvaire du soldat et de sa famille. Quitte à ce que cela semble favoriser le Hamas dans les élections à venir.

Dans ce jeu de dupe qui ne verra pas pour autant venir la paix ou sa reconnaissance en tant qu’état du peuple juif, Israël aura au moins finalement récupéré son soldat. 

mardi 11 octobre 2011

Le surf politiquement correct d’un candidat socialiste à la magistrature suprême

Arnaud Montebourg est arrivé en troisième position des primaires du parti socialiste. C’est donc un homme politique, un député de la République Française qui compte au sein de ce parti, voire au-delà, au vu du score plus qu’honorable réalisé. Un score et une place obtenus, évidemment, par la force de ses paroles.

Celles-ci, entre autres bavardages, que l’on retrouve dans un entretien télévisé réalisé après l’arraisonnement par l’armée israélienne de la Flottille de la Liberté à destination de la bande de Gaza en juin 2010.

A la question du journaliste, pour quelles raisons le PS n’a pas rejoint tous les autres partis de gauche dans l’appel à manifester « pour soutenir la bande de Gaza, pour dénoncer le blocus de la bande de Gaza et dénoncer cet assaut. Pourquoi le Ps ne s’est il pas positionné ? »  

Voici sa réponse complète :

« D’abord il s’est positionné sur ce sujet puisqu’il a condamné très durement l’agression d’Israël. Je rappelle que le blocus est illégal. C’est une première violation du droit international. Donc la défense d’Israël du blocus en est une deuxième. Et l’assaut contre des civils qui sont désarmés en est une troisième. Quatrièmement, et c’est la quatrième violation, en plus dans les eaux internationales. C’est un acte de piraterie en droit international. Donc nous demandons des sanctions de la part de la communauté internationale. Et nous défendons l’idée que l’E.U doit prendre des sanctions ».

Des termes qui surfent on ne peut mieux sur le politiquement correct malgré que ce denier est avocat de formation. Ce qui ajoute évidemment du poids à ses allégations anti-israéliennes.

Après l’arraisonnement du Navi Marmara, l’Organisation des Nations Unies a effectué une enquête complète à ce sujet. Voici quelques unes des conclusions de la Commission Palmer qui rédigea son rapport après y avoir consacré un peu plus de temps que notre ‘’homme de lois’’.

- Concernant le blocus lui-même : « Israël fait face à une menace réelle de la part des groupes armées opérant dans la bande de Gaza et que dès lors, le blocus maritime imposé par Israël à la Bande de Gaza est un moyen légitime pour empêcher l’acheminement d’armement par voir maritime, et il est effectué en conformité avec les lois internationales »

- Concernant les « civils désarmés » : « Les soldats de Tsahal se sont heurtés à une opposition violente, préméditée et organisée de la part d’un groupe de passagers du ‘Marmara’ ce qui les a obligés à user de la force ».

Outre ces deux points qui contredisent de façon formelle et sans appel les propos du député, la Commission Palmer juge très sévèrement les organisateurs de l’expédition les accusant « de légèreté dans leur volonté de briser le blocus », et se pose des questions sur « les intentions réelles de certains parmi les participants tout comme de celles des organisateurs ».

On ne peut donc être plus clair quant aux droits d’Israël à aborder toutes flottilles -qu’elles soient maritimes, aériennes ou pédestres- ayant comme seul objectif la violation de sa sécurité, voire accomplissant un acte de guerre caché sous la feuille de vigne des droits de l’homme.

dimanche 9 octobre 2011

Charles Enderlin et les ‘’censeurs’’

Sur son blog, l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem a publié son avis sur l’émission « Un œil sur la planète » intitulé « Bonjour les censeurs ». Par ce titre, sont désignés tous ceux ayant envoyés à Patrick Boitet et Etienne Leenhardt « des centaines de mails d’insulte et de menace ». Mais pas seulement ! Richard Prasquier, le président du Crif lui-même considéré comme tel, « a demandé un rendez vous à Rémy Pfimlin, le Président de France Télévisions, affirmant que l’équipe qui a réalisé l’émission : ‘’ a présenté, d’un conflit complexe, une image caricaturale et unilatérale’’, ‘’ en distordant les causalités, en ridiculisant l’adversaire, sans éviter les insinuations à la limite des théories conspirationnistes antisémites’’ ».

On l’aura compris, toutes les critiques de cette émission sont donc extrémistes et doivent se taire car « c’est une atteinte intolérable au droit d’informer » ! Pas un, forcément, n’aura fait une remarque intelligente ! D’ailleurs, sur quoi l’aurait-il fait puisque la chaîne publique possède une rédaction PRO-FES-SION-NELLE ? Ce qui rend du reste incompréhensible le besoin du Président de France Télévisions, de rencontrer, soudain et à ce sujet, l’Ambassadeur de l’état d’Israël  ainsi que les représentants de la communauté juive !

Y aurait-il le feu ?

A vrai dire, l’incendie couve depuis que Charles Enderlin a annoncé à la planète entière en l’an 2000 « l’assassinat de l’enfant Mohamed Al-Dura » par l’armée israélienne sans en avoir la moindre preuve. Ni de la mort de l’enfant, ni de la nationalité de l’assassin ! A ce jour, il ne s’est pas dédit, ni n’a supporté activement une quelconque commission neutre pourtant annoncée par l’ancien Président de France Télévisions et jamais commise.

D’ailleurs, qu’y aurait-il à enquêter ?

Ce journaliste est un pro, vous assureront ses pairs ! Toute critique est donc excessive, doit être déconsidérée et inévitablement être attribuée, dit-il en citant un ancien d’AIPAC M.J. Rozenberg, à un lobby du style de ceux existants aux USA qui « traquent les journalistes déviants.’’ Le lobby (…) rend la vie difficile aux journalistes qui ne sont pas perçus comme pro-israéliens. Ils auront du mal à trouver un job ou s’ils en ont un à garder un poste’’».

Pour ce qui est de Charles Enderlin, il ne demeure aucun doute quant à l’inefficacité du ‘’lobby’’ juif français !  

Ce n’est pourtant pas les preuves de son manque de déontologie qui font défaut ! Les exemples tirés de son propre texte ci-dessus épluché sont une preuve de sa façon de voir le conflit. Une lecture simplifiée et orientée que l’on retrouve évidemment dans tous ses éditoriaux nationaux.

Ainsi, il nous affirme -au sujet du reportage « Les frontières de la discorde » diffusé dans l’émission « Un œil sur la planète »- regretter « l’absence dans ce tournage des attaques commises par des colons extrémistes contre des Palestiniens. Incendie de mosquées, destruction de champs d’oliviers, attaques d’unités de l’armée israélienne ». « Lorsque leurs auteurs sont capturés ils passent devant des tribunaux israéliens. De quand date un seul jugement de colon ayant incendié une mosquée ? Cherchez … ».

Au contraire de ce que l’on pourrait comprendre, les actes malveillants de la part d’Israéliens habitant la Judée et la Samarie (des « colons » pour ce journaliste, terme qui dénote un parti-pris flagrant) s’ils existent ne sont pas légions malgré une présence de près cinq cent mille individus. Des faits divers donc qui excusent à outrance la généralisation anti-israélienne.

Puis dire que la Justice israélienne serait bienveillante à leurs égards lorsqu’ils sont pris est une gageure envers celle-ci lorsque l’on sait qu’elle n’a pas hésité à charger, à plusieurs reprises, un Premier ministre en poste ou à envoyer un ancien Président de l’état en prison.

C’est ainsi que procède Charles Enderlin, et à sa suite la rédaction de France 2. Mais pas seulement. De généralisations aux simplifications, des omissions aux contre-vérités, on n’en arrive à des émissions qui augmentent l’animosité envers l’Etat d’Israël et donc du peuple juif.

jeudi 6 octobre 2011

Dominique Vidal, le censeur juif anti-israélien

On se pose souvent la question sur la raison de la progression de l’antisémitisme en pays occidental ! Si elle ne s’explique pas par l’apport de certains Juifs, en revanche elle est largement légitimée par ceux-ci lors de leurs prises de paroles et leurs écrits sur le conflit proche-oriental.

Dominique Vidal en est l’un d’eux.

Ce journaliste, qui ne voit la politique que par le prisme de l’œil gauche, a pondu un énième article anti-israélien intitulé « Monsieur le censeur, bonsoir ! ». Un texte qui s’en prend au Président du Crif Richard Prasquier suite à son éditorial publié sur le site du Crif et concernant l’émission « Un œil sur la planète » de France 2.

Un éditorial qui indigne notre juif politiquement correct et lui impose deux réactions :

- « à quel titre une institution communautaire censée défendre les intérêts de la partie de la population française qu'elle représente prétend-elle juger d'une émission de télévision consacrée à un conflit international ? Si « Un œil sur la planète » avait traité des Juifs de France, le CRIF aurait eu toute légitimité pour la commenter. Mais c'est d'Israël et de la Palestine qu'il s'agit : Richard Prasquier se considérerait-il comme un ambassadeur bis d'Israël ? »

- « de quelle compétence le président du CRIF dispose-t-il pour dire la « vérité » sur ce conflit ? A ma connaissance, il est cardiologue, et non historien, géopolitologue ou journaliste spécialisé. Ne serait-il pas plus raisonnable de laisser des tels professionnels, bien sûr de sensibilités diverses, apprécier le sérieux et l'honnêteté d'une émission de télévision ? »

Deux questions qui interpellent l’intellect non lobotomisé sur la censure que Vidal souhaite appliquer aux Juifs de France de bord politique opposé au sien et se reconnaissant dans cette institution ! Deux interrogations qui considèrent tout juif  pro-Israël soit comme ambassadeur de ce pays, soit incompétent à juger le conflit centenaire s’il n’est pas ‘’journaliste’’ lui-même.

Un jugement à l’emporte-pièce qui rappelle un système politique dans lequel tout opposant était condamnable d’avance et sans appel. Une doctrine disparue à laquelle Dominique Vidal a souscrit dans les années 1970 en allant vivre et travailler en République Démocratique Allemande (RDA) ou en  participant, par exemple, à l’hebdomadaire communiste Révolution.

Une sympathie nauséeuse qui lui fait tenir des propos mensongers, tels que « Charles Enderlin, harcelé par des diffamateurs que la justice a d'ailleurs condamnés il y a peu », ou écrire des livres aux titres très évocateurs : « Palestine 47, un partage avorté », « L'Opinion, ça se travaille », « Le mal-être arabe. Enfants de la colonisation », ou encore « Comment Israël expulsa les palestiniens (1947-1949) ».

dimanche 2 octobre 2011

Leçon de haine offerte par Benjamin Barthe et Le Monde

Par la force de la répétition systématique du narratif ‘’palestinien’’, les journalistes se transforment en propagandistes, voire en instituteurs de haine à l’encontre du peuple israélien. Benjamin Barthe, l’un d’entre eux depuis très longtemps, en donne une preuve flagrante dans un de ses textes intitulé « Les jeunes oubliés d’Israël » et paru dans le quotidien, dont c’est devenu l’une de ses spécialités, Le Monde.

Par le titre déjà, l’on pourrait croire qu’il n’y a guère d’oubliés que dans l’état juif. Sauf, évidemment, lorsque ceux-ci se rappellent aux souvenirs des gens honnêtes, de France ou d’Europe, en brûlant quelques milliers de voitures par année, manifestent ‘’pacifiquement’’ en détruisant tout ou presque sur leur chemin et cela durant plusieurs jours, ou imposent leur mode de vie dans les quartiers où ils vivent. Liste bien sûr non exhaustive et que l’on a du mal à comparer à l’attitude des « oubliés israéliens » faute vraisemblablement, de la part de ces derniers, de se considérer comme tels. Ce qui laisse croire qu’ils ne sont pas aussi malheureux que le propagandiste du jour le laisse entendre et sans croire, non plus, que nuls problèmes il y a !

Mais la comparaison entre les différentes sociétés n’est pas ici le sujet.

En introduction de ce pamphlet immonde, on apprend que « Vingt pour cent de sa population (d’Israël nda) sont en effet constitués d'Arabes, de musulmans en grande majorité, qui sont les rescapés de la Nakba, le naufrage de la Palestine en 1948 ».

En trois mots, l’on apprend que les arabes israéliens sont des ‘’rescapés’’ d’une catastrophe survenue en « Palestine » en 1948. Nul ne saura en revanche, par la plume de l’auteur, que la Palestine de 1948 n’était qu’une région et non pas un pays, et que la « Nakba » intervint suite à la seule décision des pays arabes d’éradiquer le jeune état d’Israël tout nouvellement crée suite à l’approbation de l’Onu de 1947. Ce manque, cet oubli volontaire lui permet tranquillement ensuite de broder un israélien infréquentable.

Ainsi, par la faute sous-entendue de celui-ci, il nous conte le départ des « 700 000 des 900 000 Arabes, qui habitaient le territoire en passe de devenir Israël » et qui « prirent la route de l'exode ». « Un départ volontaire pour une minorité qui pensait attendre la fin des combats dans le Liban voisin. Un départ forcé pour la plupart, chassés de leur terre par les troupes sionistes ».

Faut-il préciser que cet instituteur de haine n’a pas la moindre preuve que les Sionistes ont agi de la sorte ? Le mantra ‘’palestinienne’’ lui suffit. Celle qui répète à l’envi ‘’l’attitude inhumaine de la juiverie’’.

La leçon ne s’arrête évidemment pas là ! 

Dans les années 1970, nous dit-il « devenus citoyens à part entière mais en butte à d'innombrables discriminations de fait, les Arabes israéliens se lancent dans la conquête de leurs droits. Ils manifestent en masse pour défendre leurs terres, régulièrement confisquées par l'Etat sous divers prétextes juridiques ».

En trois mots, là encore, il nous apprend que les Arabes israéliens sont victimes d’expropriations pour causes de prétextes qui n’ont, bien sûr, aucun rapport avec l’aménagement du territoire ou du droit régalien d’Israël de décider ce qui peut être une terre privée et ce qui doit tomber dans le domaine public. Formule à l’emporte pièces qui exclut également de tout raisonnement que les Arabes israéliens n’ont, peut-être, pas la moindre preuve d’un titre de propriété du bien exproprié, voire qu’ils ne peuvent posséder, sous une juridiction juive, la moindre parcelle de terrain.

Formulation journalistique abusive qui ne serait jamais appliquée à tout autre état qui préempterait qui un terrain, qui un bâtiment ! Là encore, le narratif ‘’palestinien’’ lui sert de tribunal anti-israélien, sinon plus.

Et ce n’est pas tout !