vendredi 16 juin 2006

Ivan Rioufol n’est il pas écœuré ?

Patrick Saint-Paul, correspondant du Figaro en Israël, fait il moins ‘’vomir’’ à la lecture de ses ‘’articles’’ que son confrère, de Libération, Pierre Marcelle ? Il semblerait que non. D’autant plus qu’il est sur place et a donc tous les moyens pour vérifié la sincérité des informations qu’il nous présente.

Dans un papier (cela ne peux porter le nom d’article) intitulé « Houda, nouvelle icône des Palestiniens », il utilise tous les artifices connus pour porter atteinte à l’honneur d’Israël et lui faire porter la responsabilité du drame de la plage de Gaza du vendredi 9 juin. Il faut, en effet, atteindre le dernier paragraphe pour savoir, en une ligne de quelque mots, que le Hamas est suspecté par l’enquête israélienne d’avoir enfoui, intentionnellement, une mine pour prévenir toute attaque de commandos israéliens. Rien, dans le corps de ce pamphlet, ne vient corroborer l’idée d’une investigation personnelle sur le sujet abordé.

Au début de son texte, l’« explosion sur une plage de Gaza » est anonyme. Ensuite vient le rappel du « petit Mohammed al-Doura, tué par balles le 29 septembre 2000 devant des caméras de télévision dans les bras de son père au début de la seconde Intifada » puis, aussitôt, le refus israélien de « toute responsabilité, après avoir reconnu dans un premier temps être à l'origine du drame ». Quel lecteur peut, tel présenté, croire en la bonne foi de ce peuple qui, rappelons le, a « plaisir à humilier » et maintenant, vraisemblablement, ‘’plaisir à assassiner ’’ et peu enclin à endossé ‘’ ses meurtres ’’ ?

Et si un doute peut subsister dans l’esprit du lecteur, PSP s’emploie à le lui ôter en citant la tante de Houda Ghalia « l’icône vivante » de la ‘’barbarie’’ israélienne : « (..) Elle ne se souvient pas non plus de Mohammed al-Doura. ‘’C'est le petit qui a été massacré, comme notre famille’’ , lui rappelle sa tante ».

Un journaliste, digne de ce nom, aurait depuis longtemps vérifié l’accusation, et aurait, tout au moins contacté Arlette Chabot -directrice de la rédaction de France 2- pour savoir pour quelles raisons elle avait affirmé, au micro de la radio RCJ, son incertitude sur l’origine de la balle qui aurait tué ce garçonnet. Ce même journaliste, respectueux de la déontologie de son métier, aurait demandé à Charles Enderlin les preuves de l’assassinat de cet enfant. Preuves que ce dernier ne peut fournir mais persiste, pourtant, à affirmer détenir.

Le reste de l’article est à l’avenant.

Alors, se dira t-on, que cherchent les journalistes qui accusent, indirectement ou non, les Israéliens d’assassinats et/ou de massacres ? Quel est donc leur objectif premier pour insister aussi lourdement et insuffler aux lecteurs le mépris, sinon la haine, d’Israël, de son peuple et donc du peuple juif ? Est-ce cela ce que l’on nomme Information ? A quand une prise de conscience des élites de ce pays ? Faut il croire que tous sont obnubilés par la haine du Juif, et que leur conscience se complait devant tant de mensonges ? La France est elle perdue, corps et âme, pour le combat de la Justice et de la Vérité ?

Ivan Rioufol, Journaliste de talent dans ce quotidien et qui revendique sa liberté de plume, ne se sent il pas gêné par l’accointance d’écrits aussi nauséabonds ? Ne doit il pas réagir publiquement, dans son bloc-notes du vendredi, pour émettre un doute sérieux sur la qualité de ses ‘’confrères’’ et, ainsi, remettre en cause l’idéologie du moment ? A savoir, la diabolisation, quel qu’en soit le coût, d’Israël, seule démocratie du Proche-Orient et premier rempart de l’Europe au déferlement de la haine islamique, mais aussi des extrêmes de droite et de gauche. Ne doit il pas, lors de réunions de la rédaction, taper du poing sur la table, et exiger le respect du consommateur de leur Journal par la publication de faits vérifiés et vérifiables ?

Que penser, donc, de ce silence assourdissant entourant ‘’l'entreprise'' de sape systématique qu’effectuent les propagandistes infiltrés dans tous les médias français ? Peut on espérer, bientôt, un sursaut de la part des intellectuels faisant honneur à leur rang, ou doit on les croire complices ou, pire, incapables d’une riposte digne des valeurs que nous a enseigné la République ?

Qu’ils n’agissent pas, et ils se verront de plus en plus exclus du contrôle du destin de leur pays et, principalement, du système qui le régit. Qu’ils s’opposent, et la France n’en sera que la principale bénéficiaire.

A eux de choisir avant que d’autres choisissent pour eux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

il ne s'agit pas du travail de "propagandistes" mais du resultat d'une politique generale de denigrement finement orchestrée depuis l'elysée depuis longtemps , l"eurabie" ne peut tolerer l'existence d'un etat juif et la france est son fer de lance .