lundi 27 décembre 2004

Le ‘’Droit à la critique’’ de Pascal Boniface

On ne présente plus le Directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques ( I.R.I.S ) Pascal Boniface. Non pour cause d’une notoriété méritée de par ses analyses géopolitiques sur la plupart des conflits de la planète, mais nettement plus pour celle de ses aversions anti-américaine et surtout anti-israélienne. Sa dernière diatribe, commise dans les pages « Débats & Opinions » du Figaro et intitulée « La bonne initiative de Tony Blair », en atteste aisément. Il s’agit, en celle-ci, de confirmer tout le ‘’mal’’ qu’il y a dans le ‘’royaume d’Israël’’ et donc indirectement en celui de Georges W. Bush.

Et pour ce faire chaque mot, chaque assertion comme chaque oubli volontaire participent pleinement en cet objectif. Ainsi, il situera dans son pamphlet -par deux fois- l’administration israélienne à Tel-Aviv. Pourquoi ne pas l’avoir installer à Haïfa ? Beer-shev’a ? voire Eilat ??? Ou tout simplement à Jérusalem ?, ville plus de trois fois millénaire, construite par et pour les Juifs et actuellement capitale de l’Etat d’Israël reconstitué depuis 1948 sur la terre ancestrale, et libre de ses choix !!!

Pour le fin stratège qu’il prétend être, réclamant par ailleurs à cors et cris le ‘’Droit à la critique d’Israël’’ ( et rien d’autre nous rassure t-il ), cela fait plutôt -avouons le- ‘’désordre’’ sur son curriculum vitae d’honnête expert.

‘’Droit à la critique’’ -plus que douteux- qui lui permet de se saisir, sans rougir, de « l’argument » israélien et américain du « prétexte Arafat » pour ne pas avoir à négocier la paix. Et si, nous rappelle t-il, « (…) on ne choisit jamais ses adversaires ni ses partenaires. Que c'est toujours avec son ennemi que l'on fait la paix (…) », il oubliera singulièrement de nous indiquer le refus éternel de cet « ennemi » à vouloir faire la paix en acceptant, principalement, la spécificité juive de l’Etat d’Israël, celui de modifier les livres scolaires ne mentionnant pas ce pays, ou encore de stopper l’éducation à la haine dans les ‘’jolies colonies de vacances’’ de Gaza.

Fâcheuses carences qui ne lui interdisent toutefois pas de s’étonner du refus américain de « parler avec l'un des rares dirigeants arabes élus démocratiquement en 1996, au cours d'élections jugées satisfaisantes par les observateurs internationaux ». Etonnement qui n’ira pas, toutefois, jusqu’à évoquer ‘’l’oubli’’ du Raïs de se représenter, à l’échéance de son mandat, face à ses électeurs tel tout dictateur qui se respecte !!!

‘’Droit à la critique d’Israël’’ vomitif donc, suivi d’un ‘’Droit aux conseils’’ de même acabit.

Ainsi, s’il assure que le « retrait de Gaza est un facteur positif », que le gouvernement israélien « ne doit plus faire dépendre la reprise des négociations de l'arrêt total des violences » (sic), ou encore que « Le retrait de Gaza doit être suivi de celui de la Cisjordanie (…) », ce ‘’fin’’ stratège accompagne son ‘’plan de paix’’ d’un volet de sanctions à l’encontre d’un Israël retors à icelui. Si les Etats Unis « devront exercer des pressions sur le gouvernement israélien », les Européens -quant à eux- disposent d’« outils politiques et économiques » et « doivent pouvoir (…) mener une politique d'incitation à la réussite et de sanctions par rapport à un échec éventuel » (re sic ).

Quant à l’exigence ‘’palestinienne’’ du droit au retour, éradiquant -de ce fait- Israël de la carte du monde, Pascal Boniface n’en souffle mot, tel un problème mineur n’ayant guère d’importance en ce conflit !!!

On ne sait trop, à la fin de la lecture de cette satire, si l’on doit s’esclaffer de cette attitude systématiquement anti-israélienne, ou -au contraire- afficher un dédain envers un individu qui mène, somme toute, le même combat qu’un « activiste » du Hamas ou du Djihad islamique.

Ce qui est sûr, c’est que l’on est toujours étonné de voir des rédactions parisiennes ouvrir leurs colonnes à de telles ‘’Opinions’’ qui radicalisent tout ‘’Débat’’ sérieux.

Sauf si l’on se souvient qu’en Chiraquie, le politiquement correct est de mise.

vendredi 24 décembre 2004

Piètre politique française !

"C'est une victoire pour la France". La " (...) politique arabe de la France [a été] bien comprise ". "Il faut le dire, la politique française sur l'affaire irakienne et d'une manière générale, vis-à-vis du monde arabe, porte ses fruits".

C'est ainsi que s'est exprimé sur France 2, à propos du retour des otages, l'ancien Ministre Français de la Défense Jean-Pierre Chevènement. Ministre démissionnant de son poste en janvier 1991, soit 48 heures avant le début de l'offensive militaire ayant comme objectif la libération du Koweït. Libération qui fut décidée pourtant à l'unanimité, alors, par le Conseil de sécurité.

Devant ce cri du coeur -de celui qui n'est plus que maire de Belfort et Président d'honneur du " Mouvement républicain et citoyen " mais incontestablement référent de la ''pensée'' française actuelle- le véritable démocrate est bien obligé de séparé le grain de l'ivraie et la vérité du mensonge.

Quelle est donc, en effet, cette ''politique arabe'' française qui conduit les hommes et femmes à son service, à se congratuler lors d'une fin de prise d'otage et non pas exiger que justice se fasse ?

Quelle est donc cette ''politique arabe'' qui leur donne encore cette ''sensation'' de sécurité, mais aussi de ne pas être une cible potentielle pour tous ceux qui n'ont ni foi ni loi ?

Comment, effectivement, ne pas voir un lien de cause à effet entre les actes de politique étrangère des plus hautes autorités françaises -soutenus sans réserves par tout les partis politiques démocratiques- et la satisfaction exprimée par ces terroristes (et leurs soutiens), qui enlèvent, torturent, assassinent puis mutilent tout ressortissant d'un pays ne sachant pas faire les courbettes exigées ou attendues, contrecarrant -en cela- les valeurs humanistes qui les régissent ?

Ainsi, pour ce piètre résultat, contraire à tous les principes défendus par la société occidentale dans son ensemble, on a aperçu Jacques Chirac rendre hommage au dictateur syrien lors de son dernier voyage ; ne pas reconnaître immédiatement l'antisémitisme ambiant dû à tous ces ''jeunes'' de banlieues françaises ; refuser de qualifier le ''combat'' antisémite du Hezbollah ; combattre farouchement la décision de nuire à l'Arme de Destruction Massive dénommée Saddam Hussein ; soutenir la ''cause palestinienne'' et son leader jusqu'à en condamner la légitime défense israélienne, son ''emprisonnement'' dans la Moukataa, accepter de le soigner à Paris, puis lui rendre les honneurs français dignes d'un Chef d'état qu'il n'était pas.

Etc., etc., etc.

Liste très peu exhaustive, et cependant prouvant que cette politique n'a pas permit d'éviter tout enlèvement de ressortissant de ce pays. Ce qui atteste, si besoin était, que les exigences des terroristes iront croissant et que la France devra s'y plier de gré ou de force sous peine de représailles sanglantes. Car dans ce milieu de haine et de fanatisme, comme dans toute mafia, nul ''retrait'' n'est autorisé. Ce qu'avalise indirectement l'ex-ministre Jean-Pierre Chevènement : " si la politique française avait été différente, le sort de nos otages aurait été compromis " ( sic ).

Il est fort peu probable, en conséquence, que le salut de la France -la patrie des Droits de l'Homme- et de ses valeurs n'intervienne par la grâce de ces gens là.

Il nous faut en prendre note.

mercredi 22 décembre 2004

Pitoyable Cocorico

Qui sauve une vie, sauve l’humanité entière. En conséquence, qui sauve deux vies consolide, tout logiquement, la société et les principes qui la régissent. Pourtant, un sérieux malaise saisit le quidam attaché à ces valeurs et qui analyse les attitudes des élus qui sont censés les préserver, voire les promouvoir à travers la planète.

Tel le Premier ministre Français, Jean-Pierre Raffarin, qui annonça aux sénateurs : « J'ai une joie profonde à vous annoncer que Christian Chesnot et Georges Malbrunot viennent d'être libérés par l'Armée islamique ». S’il faut bien évidemment se réjouir de les savoir libres de toutes entraves -qu’elles soient physiques ou intellectuelles- et sur le chemin de retour vers leurs familles respectives, le terme « libérés » était il pour autant approprié ???

N’ont il pas plutôt été RELACHES par « l’Armée islamique » ? Relâchés par ce groupe terroriste qui réunit, autour de principes basés sur une lecture partisane de l’islam, des individus de peu de foi envers la vie de civils ( tel le journaliste italien Enzo Baldoni ), de prisonniers de guerre ( tels les quatre soldats Américains enlevés à Falloujah, dont deux furent affreusement mutilés ), et dont l’objectif final n’est autre que l’abolition de nos valeurs puis l’avènement du règne mondial de l’islam par une défaite spectaculaire de l’armée US, notamment en Irak.

‘’Libération’’ qui répond, selon le communiqué de ces barbares diffusé par Al-Jazira, à une « (…) appréciation de l'attitude du gouvernement français sur la question irakienne (…) » (sic), et donc de celle du Président de la République -seul maître en ce domaine- qui décida de suspendre précipitamment ses vacances au Maroc afin de discourir sur le sujet à partir du palais de l’Elysée pour en tirer quelque avantage à son profit politique, puis d’accueillir les otages enfin « libérés » à leur retours.

Ce même Président qui préféra pourtant, en août 2003, poursuivre ses vacances et son bronzage sur le sable fin d’un pays exotique, que regagner la France afin de prendre toutes les décisions adéquates et urgentes permettant de sauver la vie de 15.000 personnes âgées, victimes simplement de canicule !!!

Déclarations et actes, donc, qui -bien qu’inconsciemment- nous en disent long sur le ‘’prix politique’’ payé par la République Française pour la délivrance de ces deux citoyens.

‘’Prix’’ comprenant, sans aucun doute, l’abandon de toute poursuite judiciaire à l’encontre des ravisseurs -voire ( qui sait ? ) un petit ‘’pactole’’ gratifiant cette ‘’libération’’ anticipée- mais n’incluant pas, cependant, la certitude de la fin des enlèvements en Irak -ou ailleurs- par ce même groupe terroriste. Ou un autre.

Prix enseignant, à tout pauvre quidam défenseur des valeurs qui ont fait -un temps- la France, l’état d’esprit qui règne en la Chiraquie, secondée -en cette politique étrangère- par tous les partis politiques, les médias privés ou publics, les intellectuels et autres ONGs.

Etat d’esprit capitulard qui préfigure, sans un sursaut national salvateur, des lendemains qui déchanteront et une France otage, servant de véritable Cheval de Troie contre le monde occidental et ses valeurs.

lundi 20 décembre 2004

Une mise sous tutelle inconcevable

A l’instar de la police israélienne qui a listé dans un dictionnaire -à l’usage interne de ses agents- tous les termes du jargon des criminels, il serait souhaitable qu’un lexique soit rédigé afin de nous permettre de décrypter plus facilement les allégations des politiques ou les écrits des Journalistes sur le conflit proche-oriental.

Ainsi, suite à la décision du Premier ministre Ariel Sharon de libérer 170 prisonniers ‘’Palestiniens’’ - « comme geste de bonne volonté et d’amitié adressé au Président Egyptien pour avoir libérer Azzam Azzam » -, le quotidien Le Monde nous apprend que « L'Autorité palestinienne s'est élevée contre le fait qu'elle n'ait pas été consultée sur ces libérations. Le ministre palestinien chargé des négociations Saëb Erekat a critiqué, dans une déclaration, le fait qu'Israël , ‘’ait pris une décision unilatérale sans consultation avec l'Autorité palestinienne’’ »(sic).

Faut il comprendre qu’Israël, Etat indépendant, n’a pas plus le droit d’emprisonner un individu se jouant de ses lois, fusse t-il ‘’Palestinien’’, que de le libérer lorsque cela lui complaît ???

Plus prosaïquement, il nous faudra décoder le mécontentement des dirigeants ‘’palestiniens’’ d’avoir été exclus de l’acte décisionnaire et de ses bénéfices politiques. Aurait il fallu, en conséquence, les y associer, alors que la 5000ème roquette est ‘’promise’’ pour bientôt sur l’une des localités juives de la bande de Gaza ou du territoire israélien menaçant ainsi de mort leurs habitants ?

Bien sûr que non ! Seuls ceux escomptant une mise d’Israël sous tutelle, le privant ainsi de ses prérogatives, répondront par l’affirmatif. Ceux là mêmes qui persistent, envers et contre toute évidence, dans une recherche de sa responsabilité dans le déclenchement de ce conflit et de sa culpabilité dans sa continuité.

Ainsi, Marc Henry -journaliste au Figaro- assure sans rire que « L'arrivée au pouvoir quasi certaine de Mahmoud Abbas, un modéré favorable à la fin des affrontements armés et soutenu par le président américain, a rendu caduque l'argumentation d'Ariel Sharon ». Argumentaire, rappelons le, qui soutenait que Yasser Arafat était l’obstacle majeur à toute solution négociée, et donc à une reconnaissance pleine et entière d’Israël en tant qu’Etat juif.

Faut il être borné -et/ou journaliste Français- pour n’avoir pas aperçu les communiqués récents du Hamas, du Djihad islamique ou encore de la branche armée du Fatah, refusant -« au modéré Mahmoud Abbas »- le dépôt de leurs armes, et croire que l’élection future de l’ex-Premier ministre du Raïs défunt à la tête de l’Autorité palestinienne installera instantanément et définitivement la démocratie et les valeurs des Droits de l’Homme au sein d’un ‘’peuple’’ élevé à la haine et au meurtre du Juif et à l’éradication de son pays ?

Faut il être journaliste pour ne pouvoir se rendre compte, en conséquences, que l’argumentation d’Ariel Sharon n’est en rien caduque mais d’autant plus vivace que ‘’l’Objectif Arafat’’ ne sera pas réellement combattu par son ou ses remplaçants à la tête de l’A.P. ?

‘’Objectif Arafat’’ qui n’est autre qu’une mise sous tutelle internationale d’Israël le temps de sa transformation en ‘’Isratine’’ par le retour de centaines de milliers d’étrangers en son sein, puis en ‘’Palestine’’ par l’arme démographique.

A lire les ‘’analyses’’ de certains journalistes français, on peut conjecturer aisément que cet objectif est défendu inconsciemment (au mieux ) au sein des rédactions françaises.

Que ne leur en déplaise ! Israël est un état indépendant, et entend bien choisir sa politique et son devenir.

mercredi 15 décembre 2004

Névrose salvatrice

Selon le bon ''Docteur'' Gérard Araud -Ambassadeur de la ''Chiraquie'' en Israël-, les Israéliens sont « névrosés ».

Maladie que l'on sait caractérisée par des troubles nerveux et psychiques et diagnostiquée suite aux ''étranges'' attitudes francophobes de faiseurs d'opinions Israéliens, qu'ils soient comédiens, journalistes ou intellectuels. Comportements, et affection, cependant partagés par la très grande majorité de ce peuple, voire par ses soutiens inconditionnels.

Est donc ainsi avéré le constat de la maladie.

Quant à ses causes, Gérard Araud -« l'ami d'Israël » comme l'a dénommé récemment Nicolas Sarkozy- n'en souffle mot ! Faut il y voir une appréhension à empirer cette névrose et donc ses symptômes ? Probablement ! Car, si le patient Israël s'étale un jour de ses ''souffrances'' sur le canapé de cet apprenti docteur, apparaîtraient alors clairement les responsabilités de la France dans l'évolution de cette maladie, déclenchée -nous n'en doutons pas- en 1967 par l'interview d'un certain Général-Président au sujet de ce « peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur » que -paraît il- nous formons.

Trouble névrotique entretenu au fil du temps, au plus haut niveau de l'Etat français, par des dizaines d'actes anti-israéliens, les uns plus inamicaux que les autres. Pour le peuple de la mémoire que nous constituons, il nous sera en conséquence très difficile de guérir sans oublier auparavant -par exemple- qu'Israël fut, à partir d'un pays voisin hostile, observé au travers de jumelles par le Président Valery Giscard d'Estaing, sans pour autant lui donner envie d'y venir voir de plus près.

Ou encore, que les Français non juifs assassinés par erreur (sic) par des terroristes ''palestiniens'' devant une synagogue parisienne étaient eux, selon Raymond Barre alors Premier ministre, « Innocents » de tous crimes.

Néanmoins, il nous faut cependant relever, que cette ''névrose'' francophobe s'est réellement aggravée à l'arrivée de Jacques Chirac à la Présidence française.

Entre autres, par son éclat de voix ( noté dans les annales israéliennes des relations internationales ) lors d'une visite officielle à Jérusalem à l'encontre d'un officier assurant sa sécurité, et destiné à servir, déjà, les desseins de sa politique arabe.

Par sa condamnation, lancée sur le perron de l'Elysée, de la réponse militaire israélienne suite au déclenchement de la « Guerre d'Oslo » : « On ne répond pas par des chars à des lanceurs de pierres » (re sic).

Par sa remise au pas de son Premier ministre Lionel Jospin, constatant alors que le Hezbollah est un groupe terroriste.

Par la sanction onusienne d'Israël, et par la voix de son Ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, pour un massacre imaginaire à Jenine.

Par son refus d'une excommunication unanime et européenne du discours antisémite du Premier ministre de Malaisie.

Par sa négation d'un antisémitisme latent, véritable objectif de « l'antisionisme radical » de certains groupes politiques ou associatifs français.

Par son silence, approuvant -de fait- l'affirmation d'un ambassadeur en poste à Londres : « Israël est un petit pays de m… ».

Etc.etc.etc.

Liste d'actes présidentiels très peu exhaustive, mais confirmant malgré tout l'environnement politique, médiatique et intellectuel anti-israélien qui prévaut dans ce pays, qui se veut pourtant être la patrie des Droits de l'homme.

Cadre garantissant ainsi aux pays arabes, que ''l'assassinat bestial'' de l'enfant ''palestinien'' Mohamed Al-Dura est israélien ; que « les Juifs ont plaisir à humilier » ; que les soldats israéliens sont des « Judéo-nazis » et les villes ''palestiniennes'' des « ghettos » ; que la barrière de sécurité n'est qu'un « mur de l'apartheid » ou « de Berlin » ou de « la honte » ; que les Arabes Israéliens sont des « citoyens de seconde zone » ; que le peuple d'Israël s'est choisi comme Premier ministre une « Sharogne , un boucher, un criminel » ; etc. etc. etc.

Bref ! Qu'une seule solution devient jour après jour évidente. Un état bi-national que l'on pourrait dénommer, pourquoi pas, « Isratine ».

Il est donc devenu clair aux Israéliens, que pour préserver toutes leurs facultés mentales, il leur fallait céder à une névrose salvatrice francophobe.

Névrose qui se soignera dès lors que les Français se choisiront comme Chef de l'Etat un homme, ou une femme, se prévalant d'un droit d'inventaire sur la « politique arabe » de leur pays et d'une remise en place prioritaire des valeurs de la République, tant bafouées par l'esprit mercantile qui y règne en maître.

Dans le cas contraire, il est à craindre que le bon ''Docteur'' Araud ne diagnostique, d'ici peu, une aggravation de la maladie.

dimanche 12 décembre 2004

Et maintenant ?

Mahmud Abbas a été élu Président de l’Autorité palestinienne, avec comme mandat -affirme t-il- de « bâtir un Etat de droit et de sécurité ». Ce qui suggère qu’au terme de cette édification, Israël vivra -de ce fait- en paix, et que nul assassinat, crime contre l’humanité ou guerre de religion ne viendront plus assombrir son devenir en sa terre ancestrale !!!

Faut il croire à cette suggestion, et conjecturer que le droit international sera, alors, à la base de tous les actes politiques du ‘’peuple palestinien’’, mais aussi du monde arabo-musulman, solidaire dans le combat d’éradication de l’Etat juif ? On peut raisonnablement en douter dans l’immédiat.

Néanmoins, dans cette hypothèse, seule la résolution 242 du Conseil de sécurité garantira une « paix juste et durable » pour chaque état de la région en précisant leur droit à vivre « à l’abri de menaces ou d’actes de forces » à l’intérieur de frontières « SÛRES et RECONNUES ». Deux termes extrêmement précis, qui définissent toute la problématique de ce conflit et démentent fortement la propagande ‘’palestinienne’’, et de ses alliés, attestant de la volonté israélienne de conquête territoriale. Ainsi, il est aisé de remarquer que le Conseil de Sécurité avait exigé en 1967 ( 38 années déjà ! ) que les limites territoriales définitives d’Israël soient « SÛRES ».

Ce que, de toute évidence, la ligne d’armistice de 1949 ( ligne verte ou pour certains propagandistes « frontières de 1967 » ) n’était pas à l’époque, comme -par ailleurs- de nos jours, suite aux nombreuses attaques terroristes perpétrées en territoire israélien.

Cela implique, en conséquence, une modification de son tracé. Et comme nul n’a vu à ce jour un état vainqueur d’une guerre imposée faire fi du sacrifice de ses citoyens et réduire son propre territoire, il est donc rationnel d’imaginer que certaines parcelles de Judée et Samarie seront conservées dans l’objectif sécuritaire défini par la résolution 242. Ce qui, de fait, valide la version anglaise de cette résolution parlant de la restitution « DE territoires » et réfute la version française qui, par la rétrocession « DE TOUS les territoires », contredit l’esprit même de la revendication onusienne.

La deuxième exigence de cette résolution est celle de « frontières RECONNUES ». Ce qui sous entend, en conséquence, la pleine légitimité des différentes particularités de l’état d’Israël, ainsi ceinturé. A savoir : sa langue, ses lois, sa culture, ses choix politiques ou surtout sa spécificité juive, préservant ainsi un espace protégé pour tout juif en danger en cette planète.

Peut on sérieusement prophétiser que le nouveau Raïs pourra renoncer à la requête ‘’palestinienne’’ du « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein même d’Israël et admettre, de la sorte, la légalité de la résolution 181 -initialement rejetée puis combattue par la totalité du monde arabo-musulman- ordonnant en 1947 ( par le partage ) le renouveau d’un ETAT JUIF en la Palestine historique ? Inimaginable à l’heure actuelle.

Et pourtant que ‘’d’experts’’ nous instruisant, sans fausse honte, de la « modération » de Mahmud Abbas et de « l’espoir de paix » que son élection à fait naître, alors qu’absolument rien ne laisse supposer une quelconque modification des prétentions arabo-musulmanes sur ces deux sujets primordiaux. Et tant que la SECURITE et la SPECIFICITE d’Israël ne seront pas pleinement admises, il est évident qu’aucune paix ne pourra s’installer définitivement.

Tout le reste n’est que verbiage et propagande.

Tariq Ramadan ou l’art du double discours

Ce professeur d’islamologie ( tel qu’il se présente ) fut, à l’invitation des forums de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur, invité à répondre aux internautes -principalement préoccupés de son double discours- sur des thèmes divers tels la place de l’islam au sein des démocraties ou encore le conflit du Proche-orient. Jeu de questions et réponses qui nous permettent, ainsi, de connaître avec précision, notamment sur ce dernier sujet, sa vision d’un règlement pour une paix juste et durable dans cette région (sic).

Qu’on en juge :

Q : « (…) acceptez vous, reconnaissez vous l’état d’Israël, état à majorité Juive, dans les frontières internationalement reconnues d’avant 1967? Ou souhaitez vous le démantèlement de l’entité sioniste? (…) ».

R : « L’Etat d’Israël est un fait. Ce que je veux c’est la reconnaissance des droits des Palestiniens à vivre de façon juste et à égalité de droits avec les autres nations du monde. Mon souhait est l’Etat unique qui accueille des juifs, des chrétiens, des musulmans et d’autres confessions et appartenances sur la base de l’égalité devant la loi et la citoyenneté commune. L’idée des deux Etats selon les frontières de 1967 est fondamentale mais elle ne peut qu’être une étape : la finalité doit être le vivre ensemble égalitairement dans un Etat commun. Celui qui ne veut ni de deux Etats (et surtout pas dans les frontières de 1967) ni d’un seul est aujourd’hui Ariel Sharon ».

Q : « Pourquoi, sous prétexte du souhait d’un vaste état palestinien englobant les juifs, niez vous à Israël le droit d’exister ? ».

R : « Il faut que nous mettions d’accord sur ce que vous entendez par l’Etat d’Israël : un Etat fermé, exclusivement pour les juifs, à l’exception de tous les autres? Avec des citoyennetés de différentes classes? Je crois que cela est la mort de cet Etat : il faut vivre ensemble, s’ouvrir à toutes les appartenances et construire un Etat qui ne se transforme pas en forteresse assiégé parce que l’on veut y préserver une appartenance exclusive. Je crois que c’est la seule façon d’exister aujourd’hui ».

Seuls les ignorants de la ‘’pensée Ramadienne’’ en resteront bouche bée !!! Raisonnement qui conteste subrepticement, au seul peuple juif, son droit de disposer d’un pays indépendant -contrairement à tous les autres peuples de la planète sans exception- où sa religion, sa culture, sa langue, ses lois et ses valeurs seront les normes, cependant dans le respect des valeurs universelles et des lois internationales.

Peut on par ailleurs concevoir, un court instant, que le ‘’Professeur’’ Tariq Ramadan ignore l’histoire tragique des deux millénaires passés du peuple juif ? Bien sûr que non. Ce qui ne l’empêche nullement de s'exempter de toutes réflexions sur le devenir de ce peuple si son « souhait d’un état unique » advenait, et une majorité musulmane -éduquée dans la haine de l’autre- prenait les rênes du pouvoir en Israël.

Sauf à rêver d’une communauté musulmane internationale où les valeurs démocratiques et Droits de l’Homme seront les règles ( ce qui est inimaginable, au minimum, pour les deux à trois décennies à venir ), l’errance et la souffrance seraient à nouveau son lot quotidien.

C’est ainsi qu’est prôné, sous prétexte de lutte antiraciste et humaniste et par le double discours usuel à ce ‘’professeur’’, l’ERADICATION de l’Etat d’Israël.

C’est, pour le moins, le signe d’une grande ‘’hostilité à l’encontre du peuple juif et de ses membres’’. Ce que tout dictionnaire francophone désigne comme « ANTISEMITISME ». Hostilité déjà confirmée, il y a peu, par l’établissement de cette liste de personnalités défendant l’Etat d’Israël, PARCE QUE de confession juive ou d’origine ou amalgamées en tant que tel.

Double discours donc, qui démontre encore une fois le vrai visage de celui qui ose par ailleurs dans le texte affirmer que « les Juifs sont nos frères en humanité ».

Le tout est de savoir de laquelle ?

lundi 6 décembre 2004

Leila Shahid ou l’obscurité de la raison

La déléguée générale de l’Autorité palestinienne Leila Shahid s’est prononcée contre une interdiction de la chaîne satellitaire du Hezbollah libanais Al-Manar, jugée cependant par les autorités publiques comme incompatible avec les valeurs de la France. « Je ne perçois pas de haine dans les émissions de cette chaîne » a t-elle déclaré sur France 2. « Je suis pour la liberté de toutes les chaînes » et pour l’autorisation de l’expression critique « dans le respect de ceux qu'on critique » (sic).

Tout observateur sérieux de la vie diplomatique sera stupéfait de cette prise de position qui s’oppose à son devoir de réserve de diplomate et s’inscrit, de surcroît, dans l’opposition à une décision de politique intérieure française.

Mais, nonobstant ce petit ‘’détail’’, quel crédit peut être accordé aux paroles de celle qui soupçonna Israël d’avoir empoisonner le Raïs -sans en apporter la moindre preuve- quand on feuillette quelques compte-rendus de certains débats, journaux d’informations ou encore jeux de cette chaîne qui se prénomme Le Phare ( sic ) ???

Aucune confiance, cela va de soi. Qu’on en juge !

- « (…) Rends les ventres des mères stériles et assèche le sperme des pères afin que, peu à peu, les croyants non musulmans et les mécréants disparaissent ».

- « Toute l'histoire juive, selon les critères sionistes, est fondée sur la falsification, dans le but de mettre en exergue la particularité de ces gens, je ne dirais pas de ce peuple, bâtie sur la haine et le rejet de l'autre (…). C'est sur cela qu'est fondée la psychologie juive (…). C'est ce qui leur accorde le droit de faire aux autres tout ce qu'ils font … ».

- « Il est du devoir de tous les musulmans de mener le jihad pour éradiquer ce virus introduit au cœur de la nation, et l'effacer de la carte ».

- « Si chaque musulman verse un sot d'eau sur Israël, l'entité sioniste disparaîtra par les eaux ».

Etc., etc., etc.

Que penserait Mme Shahid, si ces mêmes propos - après quelques petites modifications - étaient tenus sur une quelconque longueur d’onde à l’encontre de la communauté arabo-musulmane et/ou du peuple ‘’palestinien’’ par le tenant de l’extrême droite française, Jean-Marie Le Pen ? Ou étaient diffusés sur la fréquence juive par un porte-parole du CRIF ou du Consistoire Israélite ? Ou, encore, par une télévision israélienne ??? D’autant plus, si cette dernière affirme -à l’instar du Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah- que « la caméra est une arme » !!!

Gageons sans crainte, dans ces hypothèses, que secondée à juste titre par quelques médias nationaux français, elle dénoncerait cette « haine » du Front National, exigerait l’arrêt de toute diffusion sur la fréquence juive et/ou assurerait Israël de tout son mépris et justifierait ainsi la poursuite de son combat qui s’appuierait, alors, sur les valeurs universelles de la République Française. Ce qui n’est pas, on en conviendra, tout à fait le cas.

En conséquence, on est consterné de s’apercevoir que Leila Shahid -par toutes ses déclarations contraires au respect des valeurs françaises et à l’entente entre communautés- ne soit pas rappeler à l’ordre par le gouvernement français et se sente, ainsi, en terrain conquis.

Ce qui nous mène à croire, finalement, que la compréhension française est embrumée par le pouvoir de nuisance de Mme Leila Shahid. Littéralement de l’arabe : « Nuit (du) Martyr ». Ce qui suggère, facilement on l’admettra, une promesse de nébulosité à tous ces opposants.