mercredi 29 octobre 2003

Palestiniens en détresse

Je vous avais précédemment instruit, dans l’article ‘’Droit et Justice onusiens’’, de la reconnaissance et la compréhension officielles de l’ONU -par la voix de son secrétaire général Kofi Annan- envers « l’humiliation, la colère et le désespoir partagés par le monde musulman » dus en grande partie par les conditions de vie et les souffrances des réfugiés Palestiniens.

Reconnaissance et compréhension faites lors d’une déclaration lue par son représentant spécial pour l’Afghanistan, M.Lakhdar Brahimi, durant la réunion de l’OCI en Malaisie le 15 octobre dernier.

Par la lecture d’un rapport de la FIDH de mars 2003 intitulé « Les réfugiés Palestiniens : discriminations systématiques et désintérêt total de la communauté internationale » nul ne pourra plus faire abstraction de la litanie de leurs difficultés et des maux s’y rattachant.

Cette étude, réalisée par M. Mohamed MOUAQIT du 4 au 8 septembre 2002, se fonde sur les informations recueillies auprès des Palestiniens et sur un travail de recherche de documentations juridiques.

" Les réfugiés de Palestine (…) sont parmi les plus désavantagés de tous. Ils ne bénéficient que d'un accès limité aux services offerts par l'État, et ils doivent compter presque exclusivement sur l'Office pour l'éducation de base, les services de santé, les services de secours et les services sociaux. Les autorités(…) ont continué d'interdire toute construction dans certains camps de réfugiés, et dans d'autres l'entrée de matériaux de construction est restée soumise à l'approbation des autorités militaires, qui n'est pas toujours accordée. Les réfugiés de Palestine(…) ont de mauvaises conditions de vie, ils sont mal logés, leur liberté de mouvement est soumise à des restrictions et beaucoup d'entre eux sont au chômage "

Qui pourra, à l’avenir, rester insensible à ce bilan dramatique ? Qui refusera de dénoncer, voire combattre, ces violations des droits de l’homme ? Surtout lorsque le procès-verbal de la FIDH affirme que « Constitutionnalisée, la peur (…) justifie désormais non seulement les entraves administratives et les pratiques répressives(…), mais désormais aussi une législation ouvertement discriminatoire, l'objectif, non avoué mais avéré, étant de leur rendre la vie plus insupportable qu'elle ne l'est déjà et les pousser à quitter le territoire (…) »

Comment méconnaître toutes ces douleurs, de surcroît raffermies par une préférence nationale et ses restrictions au droit du travail, décrété par un arrêté ministériel en date du 15 décembre 1995 énumérant une liste de fonctions salariées et de métiers indépendants interdits aux réfugiés Palestiniens « couvrant environ 72 métiers et professions selon les uns et 46 selon les autres »?

Palestinien cependant qui, lorsqu’il travaille, « (…) demeure néanmoins sans protection sociale en dépit des cotisations qu’il verse (…)».

A l’obstruction d’exercer certains métiers, s’ajoute -depuis la loi du 3 avril 2001- l’interdiction à toute « (…) personne ne portant pas la nationalité d'un État reconnu » ou « dont l'accès à la propriété est en contradiction avec les dispositions de la Constitution (…) d'acquérir des droits réels de quelque nature que ce soit " »

A tous ces interdits, s’additionne l’absence d’une liberté de circulation vers l’étranger, faute d’une certitude d’un visa de retour en leurs terres, ce qui dissuade les « (…) pays tiers de leur accorder un visa de travail (comme c’est le cas des pays du golfe) ».

Pour ces ‘’bannis’’ de la société, les restrictions à un procès équitable complètent la panoplie d’injustices envers ceux « n’ayant pas les moyens de se payer les services d’un avocat pour les défendre », ce qui -par ce manque de représentation juridique- permet « qu’un réfugié passe plus de temps qu’un autre accusé en détention préventive ».

Mais quel est donc ce pays qui décrète ces lois ségrégationnistes qui remémorent une autre époque concernant un autre peuple, et que la planète n’a pas encore mené au pilori ? Que fait l’ONU et le secrétaire général, hormis d’afficher leurs soutiens moraux aux ‘’frères’’ dans une conférence islamique ?

D’après le rapport de la FIDH, « ce pays est celui qui, parmi les pays arabes ayant accueilli sur leur sol des réfugiés palestiniens, fait subir à ces derniers le plus mauvais sort ».

Son nom ?
Le LIBAN

On aurait pu, par habitude et/ou lassitude, croire à un énième rapport sur les activités politiques et militaires, forcément malveillantes, de l’état d’Israël.

On a aujourd’hui une évidence sous le nez et établie par un organisme hostile à ce dernier.

Il est préférable d’être un arabe israélien qu’un palestinien installé chez son ‘’frère’’ de la oumma, quoique puissent dire les antisionistes et les antisémites.

mardi 28 octobre 2003

Les enjeux du ‘’Pacte de Genève’’

De tout temps, des hommes (principalement des gouvernants) ont négocié les prémices de traités de paix sous le manteau. Cela a permit d’éviter tout écueil impromptu qui aurait repoussé, voire annulé, tout accord envisagé. Cela est méritant et recommandé, surtout lorsqu’un gouvernement se refuse volontairement à toute discussion ou méconnaît la méthode garantissant une pleine réussite.

C’est, il semblerait, ce dont le trio de gauche -Amram Mitzna, Avraham Burg et Yossi Beilin- soupçonne très fortement le gouvernement israélien d’Ariel Sharon. Etant tous trois des hommes politiques, avec des ambitions pour Israël mais aussi pour leurs propres carrières, il est logique de les voir entreprendre des négociations secrètes avec les ennemis du pays -comme l’ont fait d’autres israéliens avant eux- puis de populariser leurs accords et d’en débattre aux fins de leur trouver une majorité pour une éventuelle application.

Ainsi doit fonctionner le système d’une démocratie respectueuse du peuple. Le débat précédant le choix. Le contraire annihilant toujours la discussion et portant à mal les démocraties.

A ce stade, la ‘’troïka’’ israélienne se situe encore dans le cadre de la loi (faute de lois) même si d’aucuns n’apprécient pas particulièrement cette façon de procéder.

L’étape ultérieure prévue est la signature symbolique de ces accords, lors d’une cérémonie officielle organisée par des pays tiers, hors d’Israël et retransmise sans nuls doutes en mondovision. Là encore, nulle loi ne l’interdit. Mais quels législateurs au monde, auraient pu concevoir, que des hommes politiques ne représentant qu’eux mêmes, proches d’une opposition à un gouvernement en place et démocratiquement élu, et qui plus est sans mandats, s’attribuent ce pouvoir régalien ?

On peut légitimement subodorer, à cette étape, comme un coup de force et un mépris certain pour l’esprit des règles de la démocratie et les électeurs de la majorité élue. Si l’on ajoute, de plus, leur intention de parapher ce ‘’Pacte’’ le 04 novembre prochain (date anniversaire de l’assassinat d’Istrak Rabin par un extrémiste de droite), on peut légitimement douter de leur sincérité quant à l’avenir de la paix en Israël, et leur imputer aisément une basse manœuvre politicienne -qui consisterait à accentuer mondialement la ‘’culpabilité’’ des partis du pouvoir actuel dans l’échec des ‘’Accords d’Oslo’’ et dans la situation présente- au seul résultat d’un bénéfice individuel de l’enjeu de ce ‘’Pacte’’.

Cette récupération posthume du Premier ministre I. Rabin ne pourra qu’exacerber les passions entre citoyens israéliens, tous, désireux, quelque soient leurs opinions, de vivre dans un pays en PAIX.

Ce qui agacera tout autant et très sérieusement leurs concitoyens, sont l’appui et l’argent obtenu de la part des gouvernements de la France et de Belgique, à savoir la coquette somme de sept millions de dollars pour promouvoir ce ‘’Pacte de Genève’’.

Deux pays de l’Europe qui, par cette attitude, font fi du gouvernement en place et donc de la volonté du peuple israélien.

Deux nations qui négligent –voire démentent- l’antisémitisme renaissant au sein de leurs peuples et esquivent la condamnation formelle et intransigeante de son développement ailleurs.

Deux gouvernements qui refusent tout contact diplomatique au plus haut niveau, réprouvent sans appel toute auto-défense et se permettent, pour l’un d’entre eux et par tribunaux interposés, le jugement sur la place publique d’un Premier ministre innocenté par la justice de son pays.

Deux pays dont le soucis premier n’est pas la survie d’un état JUIF en tant que tel.

Ces deux pays qui ont eu, à maintes reprises, l’occasion d’aider à une instauration d’une véritable paix (deux états pour deux peuples) -ne serait ce (par exemple) que par un soutien clair au Premier ministre palestinien Mahmud Abbas et par l’isolement diplomatique du chef terroriste- mais ont préféré ignorer la réalité pour se réfugier dans les assertions d’une propagande antisémite très bien construite.

Seuls les naïfs peuvent encore croire à l’opiniâtreté de ces pays quant à leur désir réel de paix pour les Israéliens, alors que par l’expérience et l’analyse de leurs actes passés, il est loisible de soutenir que leurs appuis au ‘’Pacte de Genève’’ se fonde sur leurs politiques pro-arabe et tend à prouver leurs bonnes dispositions à l’égard des souhaits de la Oumma (qui exige la restitution totale des terres arabes) aux seuls fins de pouvoir commercer paisiblement. L’enjeu du pétrole et les pétrodollars étouffent sans remords les vociférations israéliennes.

Seuls ces mêmes naïfs peuvent adhérer également à la signature de Palestiniens. Non qu’ils soient tous des va t-en guerre, mais simplement par leurs impossibilités à l’honorer pour cause de violences promises à l’encontre de tous ceux qui se permettraient une quelconque reconnaissance d’un état JUIF.

Sans procéder à un procès d’intention (qui ne manquerait pourtant pas de légitimité) Yasser Abed Rabo -ex-ministre de l’information, très proche du porteur de keffieh et co-signataire en chef de ce pacte- ne pourra se substituer à son maître ni le remplacer, sans coup férir le jour de son départ pour l’enfer. Peut on donc concrètement hasarder le devenir d’Israël sur cet homme et sur un avenir plus que douteux ?

Ce ‘’Pacte de Genève’’ aura la même fin que tous les accords précédents tant que les groupes terroristes ne seront pas en priorité éliminés. Cette exigence n’étant pas à l’ordre du jour de l’Autorité Palestinienne, ni d’une opposition (y a t-il une opposition dans une dictature ?) il est concevable d'avancer que l’enjeu de cet accord à comme unique objectif la division du peuple israélien.

Cette succincte analyse permet donc de certifier que les enjeux de ce ‘’Pacte de Genève’’ bénéficieront à tout autre qu’aux deux peuples en conflit et à leurs composantes désireuses de vivre en bon voisinage.

La PAIX n’empruntera pas non plus la route de Genève.

jeudi 23 octobre 2003

Droit et Justice onusiens

Suite à ‘’l’affaire Mahatir’’ et son discours inaugural antisémite de l’OCI le 15 octobre dernier, j’ai recherché (vainement) une condamnation du secrétaire général de l’ONU. J’ai considéré, naïvement je l’avoue, que si l’Europe avait condamné ORALEMENT –et non par écrit pour cause d’obstruction Chiraquienne-, Kofi Annan ne pouvait en faire moins voire, pourquoi pas, nettement plus.

J’ai en conséquence recherché trace d’une quelconque déclaration destinée aux 57 dirigeants des pays membres de l’OCI, réprouvant et désavouant l’appel au Djihad du Premier ministre malais à l’encontre du peuple juif et principalement d’Israël. Le communiqué de presse SG/SM/8944 m’a en quelque sorte ‘’rassuré’’ quant à la stratégie de l’ONU et sur ses condamnations perpétuelles à l’encontre de mon pays.

La déclaration du secrétaire général, lue par son représentant spécial pour l’Afghanistan M. Lakhdar Brahimi, étant silencieuse sur la ‘’haine du juif’’ et, après avoir brièvement rappelé que « les érudits (de l’islam) ont multiplié les réussites éblouissantes dans des disciplines telles que la théologie, la philosophie, l’histoire, la littérature, l’architecture, l’art, l’astronomie, les mathématiques, la médecine et d’autres sciences encore » elle en vient à « la situation (actuelle) déplorable dans laquelle se trouve aujourd’hui une partie si importante du monde islamique » et sur ses causes PRINCIPALES à savoir « (…) l’héritage du colonialisme et le système injuste qui régit les échanges commerciaux internationaux » et « (…) les souffrances qu’endurent les musulmans dans de nombreuses régions » et essentiellement (à considérer la longueur du paragraphe consacré) en PALESTINE. ( Dis Kofi , il est où ce pays ??? ).

Je vous confesse que par la lecture des ‘’brutalités’’ commises par Israël, notamment « l’occupation très dure et prolongée, qui associe les punitions collectives, l’usage d’une force militaire disproportionnée, la destruction de maisons et de récoltes, les expropriations et les bouclages iniques, (…) les colonies de peuplement illégales [et qu’en plus] vient s’y ajouter un mur construit sur des terres qui n’appartiennent pas aux maçons » il y a ‘’justification’’ de toutes les résolutions votées contre ces ‘’barbares juifs’’ et ‘’compréhension’’ pour ce que ressentent les Palestiniens « (…) humiliation, colère et désespoir, sentiments qui sont partagés par les musulmans du monde entier » (Dis Kofi, c’est pour ça que t’as pas grondé Mahatir ???) ainsi que pour leurs actes ‘’d’autodéfense’’ que sont les démocides, véritables ‘’crimes contre l’humanité’’.

Je vous avoue que j’ai souvent l’impression de lire le livre de cette épopée israélienne à l’envers. Les effets tant dénoncés par les Palestiniens et leurs partisans deviennent contre toute logique les ‘’causes légitimes’’ de leur guerre anti-israélienne. Alors que l’on serait à même d’exiger de la part du secrétaire général du ‘’machin’’ de faire respecter la charte régissant les relations internationales garantissant le respect dû à chacun de ses membres ( singulièrement la résolution 181 ) plutôt que de présider des procès sans fin et à charge contre Israël, on réalise lentement mais sûrement, que le monde dans son ensemble se vend -par peurs ou appât de gains- petit à petit à une mafia religieuse où les ‘’droits de l’homme’’ n’existent pas et l’état d’Israël impossible.

Dans un procès équitable, la défense serait à même d’exiger que l’on parle -par exemple et pour la comparaison- de la situation des réfugiés Palestiniens -hors de la Judée, Samarie et Gaza- et de la ‘’considération’’ que leur porte leurs frères des pays d’accueils depuis 55 années.

Dans ce même procès, la défense pourrait rappeler les vœux de coexistence et la vie pacifique des Israéliens en terre sainte, et cela depuis bien avant 1948

Toujours dans ce procès, Israël pourrait se prévaloir de sa proximité idéologique des valeurs de la charte des ‘’Droits de l’homme’’ de l’ONU et de sa passion de la Justice, au contraire de la plupart des pays musulmans.

Dans un procès conforme aux lois, Israël ne serait pas en permanence l’ACCUSE et le monde arabe le plaignant.

Dans un monde logique le secrétaire général d’une organisation désireuse de définir le droit international, ne réclamerait pas que « Les principaux gouvernements occidentaux doivent agir avec une plus grande détermination pour contribuer à réparer les injustices subies par les musulmans, en Palestine et ailleurs », car c’est ainsi que l’on pardonne d’avance tous leurs excès inhumains.

Dans un monde de Droit, un secrétaire digne de ce nom condamnerait sans ambages des propos digne du 3ème Reich.

Dans un monde de droit…

Et si l’on arrêtait de rêver ?

mardi 21 octobre 2003

Le monde musulman et Chirac

Lors de l’ouverture de la conférence de l’OCI à Kuala Lumpur en Malaisie le 15 octobre, le Premier ministre Malais, Muhammad Mahatir, a prononcé un discours inaugural antisémite, ovationné par les 57 chefs d’états, rois et premiers ministres que constituent la famille islamique. Des propos d’une telle violence que l’autre monde, celui civilisé, a condamné sans appel.

Ainsi, le sommet européen de Bruxelles s’apprêtait à publier le 17 octobre une condamnation très ferme, comprise au sein de la conclusion des travaux du sommet, avant que le Président Français Jacques Chirac ne s’y oppose, arguant du fait que ce n’était pas là sa place.

Cette obstruction a autorisé Amnon Danker, rédacteur en chef du quotidien israélien Maariv, d’y voir une intention malveillante à l’égard du monde juif et de s’être crû permit d’affirmer que le « visage de l’antisémitisme » de la France était celui de son président.

Sans m’immiscer dans cette querelle franco-israélienne, la seule question qui vaille d’être posée est de connaître les raisons qui amènent le monde musulman systématiquement à comprendre, à encenser ( lors de ses visites périodiques) ou à remercier chaleureusement Jacques Chirac à l’instar de Muhammad Mahatir pour sa « compréhension ».

Avouez que, connaissant ce monde accroc à cette haine sans que nulle objection n’y trouve droit de cité, l’affirmation d’Amnon Danker est plus que troublante et devait être placée, à un moment ou à un autre, entre les deux pays.

Est-ce que pour ce monde haineux, « le visage de l’antisémitisme » est celui de Jacques Chirac ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui outrage les policiers israéliens au vu et au su du monde entier, en omettant le respect dû au pays hôte ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui vend une centrale nucléaire à un pays en guerre avec Israël, alors qu’est connue, déjà, la volonté du despote irakien : l’éradication d’Israël ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui pousse Yasser Arafat dans une intransigeance lors du ‘’traité de Paris’’ en 2000, quitte à déclencher la rupture des négociations israélo-palestinienne et intensifier la guerre contre les juifs ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui conçoit l’existence du foyer juif comme une parenthèse de l’histoire ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui accuse Israël, de répondre par des chars aux pierres lancées par des enfants en se basant sur la foi de médias partiaux ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui tolère la désinformation ou la mal information concernant Israël dans les médias du pays, sans que cela ne provoque indignation de la part du dépositaire des valeurs des droits de l’homme ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui, par son ministre des Affaires étrangères d’alors Hubert Vedrine, condamne Israël à la commission des droits de l’homme pour un massacre à Jénine qui n’a jamais eu lieu ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui ne s’élève pas publiquement, sans ambiguïté et non formellement contre ceux qui crient « A mort Israël », insultent et brûlent son drapeau sur toutes les places publiques de France ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui récuse la recrudescence de l’antisémitisme en France, alors que les actes délictueux augmentent jour après jour à l’encontre des juifs du pays ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui visite tous les dictateurs de la région proche-orientale, sans jamais frapper à la porte de celui qui a été élu démocratiquement à deux reprises par une très large majorité ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui applaudit un discours du Président libanais qui invite à la destruction d’Israël, parce que refusé par les autocraties voisines ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui conteste obstinément la classification des groupes terroristes sur une liste noire européenne, parce qu’en partie œuvre sociale pour les peuples qui combattent les juifs ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui désavoue Israël sur une seule déclaration de principe, parce que malveillante envers celui qui a initié la ‘’Guerre d’Oslo’’ et refuse toute ‘’paix des braves’’ tant qu’il y aura des juifs sur la terre de leurs ancêtres ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui vote une résolution blâmant Israël pour un raid contre une base syrienne, sachant que ce pays abrite, finance et entraîne les terroristes qui ont pour mission le meurtre d’Israéliens ?

« Le visage de l’antisémitisme » est il celui qui désapprouve le ‘’mur de sécurité’’ en négligeant la protection idoine qu’elle procure contre les auteurs de démocides « crimes contre l’humanité », et se prépare à voter au conseil de sécurité de l’ONU une résolution pour sa démolition ?

Bref ! Sans que la cette liste soit exhaustive, il est permit de s’interroger fortement sur les actions de Jacques Chirac.

Bien que je ne doute pas qu’il exècre et condamne sans appel l’antisémitisme, je ne doute pas non plus, par ailleurs, que sa politique étrangère autorise les porteurs de ce virus à s’en réclamer.

Aujourd’hui, c’est un « petit pays de m…, paranoïde et dirigé par un voyou » qui tire la sonnette d’alarme. Il est temps pour la France de changer d’orientation et/ou de surveiller les effets néfastes de sa politique, avant qu’il ne soit réellement trop tard et que le ‘’monde civilisé’’ désigne définitivement ce pays comme terre d’asile de l’antisémitisme.

lundi 20 octobre 2003

Requiem pour un ‘’Pacte de Genève’’

Les négociateurs israéliens des « Accords de Suisse » -notamment Yossi Beilin, Yuli Tamir, Amram Mitsna, l'écrivain AB Yehoshoua- ont décidé d’expédier par les services de la poste le texte officiel de ces négociations à chaque foyer israélien avant le 12 novembre prochain (date de la signature symbolique à Genève), et ceci malgré le peu de crédit et la réserve de l’ensemble de la classe dirigeante et du peuple israélien .

Cela, pur hasard ( !?!?), un mois avant l'annonce officielle de la création du parti social-démocrate et trois mois avant l'élection de sa présidence, que Yossi Beilin -l'un des fondateurs- convoite.

Pour se justifier de son action et répliquer au courroux légitime du Premier ministre et du peuple israélien, ce dernier a affirmé, par opposition à la politique actuelle et à son retour d’une entrevue avec le ministre des Affaires égyptiennes, « qu’Israël a dorénavant un
PARTENAIRE pour la Paix ».

Est-ce vrai et qu’en est il réellement ?

Du côté israélien, la libre pensée et les débats âpres et permanents entre tous les citoyens garantissent pleinement, et depuis toujours, la légitimité ainsi que la vigueur des institutions israéliennes. Bien que négocié par des hommes de ‘’gauche’’ sans procuration du gouvernement élu, la majorité du peuple peut par le jeu démocratique leur octroyer un mandat légal ayant force de loi, aux seuls fins de concrétiser le contenu de ce ‘’Pacte de Genève’’. Ainsi, les institutions actuelles garantissent, comme dans le passé, tout partenaire palestinien de la collaboration sérieuse de l’état d’Israël en la recherche d’une paix véritable. La paix avec l’Egypte ou encore la Jordanie en sont des preuves évidentes.

Mais qu’en est il du côté palestinien ?

Yasser Abed Rabbo, ancien ministre de l'Information et principal négociateur palestinien, est il devenu ce partenaire si recherché ? Yasser Arafat, président-démocratiquement-élu-à-vie (depuis des décennies), lui a t-il attribué l’autorité requise pour engager son peuple à cette paix par les concessions stipulées dans ces accords ? L’Autorité Palestinienne aurait elle finalement accepté ce qu’elle a obstinément repoussé à Camp David en l’an 2000 ???…

La publication de ces accords concédait sans conteste au porteur de Keffieh, une chance unique de devenir incontournable sur la scène proche-orientale en endossant le rôle d’un homme de paix par une reconnaissance publique de leur validité.

« Le pacte de Genève n'est pas un document officiel mais une initiative prise par des personnalités israéliennes et palestiniennes, avec un soutien international pour promouvoir la paix des braves» a t-il exprimé à ce propos.

Par son rejet d’assumer cette opportunité il a démontré –si cela était encore nécessaire- sa responsabilité dans le déclenchement de la « Guerre d’Oslo » en septembre 2000 et de ses conséquences par son opposition à la solution des deux états pour deux peuples. Il a de même montré son refus à un partenariat dans l’avenir pour une « paix des braves ».

Qu’en est il des autres composantes de l’AP ? L’hypothèse, plus que raisonnable, d’une vacance du pouvoir palestinien (qu’elle soit naturelle ou provoquée), ne garantit nullement les initiateurs israéliens de la volonté palestinienne d’une saine collaboration. Il est en effet impensable d’apercevoir les promoteurs palestiniens de ce traité de paix, en débattre publiquement et démocratiquement afin de se voir confier les rênes du pouvoir, sans que le Hamas, Jihad islamique, FDLP ou autres groupes antisémites et terroristes n’attentent à leurs vies ou familles. Une guerre civile à ce moment là n’étonnera pas tout observateur sérieux du conflit.

A ce stade ci, il est donc possible de certifier à Yossi Beilin et ses coéquipiers que le partenaire palestinien est toujours manquant sur ‘’la feuille de route’’ ou de ‘’Genève’’ et que seule une séparation définitive des deux peuples par une clôture hermétique favorisera l’apprentissage palestinien de la P.A.I.X.

A voir leur hâte à l’arrêt de sa construction, il y a -n’en doutons pas- péril en la demeure des faiseurs de guerres.

mercredi 15 octobre 2003

L’excuse Ariel Sharon

Nul ne pourra plus dire dorénavant qu’il ne savait pas. La chaîne franco-allemande ARTE, par sa soirée consacrée à l’ANTISEMITISME (ce qui est hostile uniquement aux JUIFS [dixit les dicos]), a remarquablement illustrer -par deux documentaires et un débat- la haine envers les Juifs vulgarisée par l’intermédiaire efficace de l’anti-Sionisme et distillée par une partie de la communauté arabo-musulmane ainsi que par l’extrême gauche, précédées en cela par l’extrême droite.

Un anti-Sionisme primaire, adoubé par une dénonciation catégorique et sans appel de la politique israélienne jugée « raciste », « expansionniste », « criminelle » et/ou « fasciste » menant inéluctablement à un « génocide » du peuple palestinien ‘’victime innocente’’, et dirigée -selon les exigences du moment- par « le Boucher de Sabra et Chatila », « le Père des colonies et du grand Israël », « le Responsable du déclenchement de la ‘’Guerre d’Oslo’’ » ou encore par un « Assassin » nommé Ariel Sharon.

Un anti-Sionisme ‘’justifié’’ qui autorise donc une condamnation systématique et générale d’Israël, de son peuple et pour finir des Juifs de diaspora, forcément soutiens inconditionnels d’Ariel Sharon et d’Israël.

La boucle est bouclée et la haine libre de circuler.

Mais quelle est donc cette politique ‘’condamnable’’, exigée par la grande majorité des électeurs israéliens après l’échec des négociations de Camp David et de Taba et le nombre grandissant d’assassinats de leurs concitoyens ? Quelle est donc l’action ‘’honteuse’’ de ce gouvernement qui concède cette haine, et qui acquiesce à cette inversion des valeurs qui permet une réprobation ‘’logique’’ de son droit et son devoir de légitime défense ?

Quels gouvernants responsables israéliens -de droite ou de gauche- peuvent abandonner leur concitoyens dans une appréhension permanente de démocides, de snipers ou d’enlèvements, sans riposter ?

Aucuns ! Et toute autre affirmation est déjà de l’Antisémitisme.

Seul le peuple agressé et ses dirigeants élus peuvent apprécier, à sa juste valeur, la réaction nécessaire à cette volonté de nuire. Il a fallu près d’une année au Premier ministre israélien et de nombreuses victimes du terrorisme palestinien, afin d’ordonner (en Avril 2002) le mouvement à Tsahal pour la reconquête des territoires sous la responsabilité de l’AP et abritant l’infrastructure de ces organisations affichant publiquement leur objectif d’éradication d’Israël.

L’arrêt de négociations sous le feu, les entraves à la circulation des biens et individus, l’expulsion, l’arrestation ou l’assassinat ciblé de commanditaire, de complice ou d’auteur de crimes contre l’humanité, la démarche militaire attentive au maximum à la population civile, la destruction immobilière, la construction d’une clôture de séparation ou encore la déstabilisation diplomatique de l’Autorité Palestinienne sont des opérations dignes de tout gouvernement soucieux du bien être du peuple qui l’a mandaté mais également des droits de l’homme du peuple ennemi. Les 3700 morts palestiniens en trois ans sont une preuve (certes malheureuse) de la retenue des Forces de Défenses Israéliennes.

Nulle autre nation ne peut se prévaloir d’un humanisme équivalent. Ni, par exemple, l’Algérie avec sa guerre civile, ni la Russie avec ses 100 000 morts Tchétchènes. Le Judaïsme et son humanisme ne leur ont pas été enseigné.

Le réquisitoire systématique de ces populations occidentales, et de leurs représentants politiques, associatifs et/ou médiatiques, contre la réponse militaire et diplomatique du gouvernement d’Israël et de son Premier ministre Ariel Sharon -à la « Guerre d’Oslo » indispensable à la politique de Yasser Arafat- n’a donc comme objectifs (au mieux) le combat politique et (au pire) la perpétuation de la haine du Juif dénommé ANTISEMITISME.

Ces deux objectifs ont en commun le peu d’intérêt à une véritable PAIX entre tous les peuples de la région, et une communion -sans remords- avec l'ambition de l’Autorité Palestinienne d’une Palestine du Jourdain à la mer.

Israël se doit de les ignorer et d’agir en fonction de ses propres intérêts afin d’assurer sa pérennité.

Quant à lui, le peuple juif de diaspora n’a nulle raison de rougir de son lien de parenté avec ce pays ni de ses gouvernants démocratiquement élus quel qu’ils soient.

L’antisémitisme et la politique des extrêmes n’attendent que cela.

lundi 13 octobre 2003

Cette ‘’gauche humaniste’’ qui nous perdra

Les responsables de la gauche israélienne -Yossi Beilin (ancien ministre de la Justice), Amram Mitzna ( président démissionnaire du parti travailliste), ainsi qu’Avraham Burg (ancien président de la Knesset) et Amos Oz (écrivain) entre autres -ont négocié en secret (sous les auspices du ministère des affaires étrangères suisse et sur une durée de deux années) des accords dit « Accords Suisse » avec les anciens ministres palestiniens -Yasser Abed Rabbo, Hicham Abdel Razek, et Nabil Qassis- représentant de l’Autorité palestinienne et donc de son Président-élu-démocratiquement-à-vie Yasser Arafat.

L’hôtel Movenpik, sur les bords de la mer morte côté jordanien, a abrité dimanche 12 octobre les dernières entrevues entre les deux délégations en vue d’un protocole d'accord -sur les dossiers épineux tels que Jérusalem, les ‘’colonies’’, les prisonniers ainsi que le mur de séparation érigé par Israël- qui devrait être paraphé symboliquement, lors d’une cérémonie officielle à Genève, d’ici un mois.

Le conflit actuel ayant déjà trois ans d’âge, il est évident à tous -et naturellement aux hommes politiques (ou presque)- que l’Intifada armée a comme objectif premier l’éradication d’Israël comme abri pour le peuple juif. Il serait donc cohérent de voir s’affirmer haut et fort, par les membres de cette délégation israélienne auto-proclamée, le refus du gouvernement israélien, du peuple israélien et de la diaspora juive à travers la planète de tout nouveau plan de paix qui ne conduirait pas en premier lieu à l’arrêt de mort du Hamas, Djihad, FDPLP, FPLP et autres associations antisémites et terroristes, ce qui permettrait par ailleurs aux modérés palestiniens d’activer réellement la ‘’Palestine’’.

Sans pénétrer les méandres de ces ententes, est-il vraisemblable qu’elles énoncent clairement ce que le despote palestinien a refusé à ses deux premiers ministres successifs, Abou Mazen et Ahmed Quoreï ? Peu de chances ! Car sinon, que temporise t-il pour intimer l’ordre d’éradication du terrorisme ? L’échec de la « carte routière » en est une preuve flagrante.

A la lecture de l’expérience des « accords d’Oslo », est-il loisible à un homme politique (de surcroît de gauche) de remettre aux calendes grecques cette exigence vitale à la survie des israéliens, et de renouveler une confiance en cette Autorité palestinienne ?

Qui a donc mandaté ces députés à une telle négociation secrète ? Que pourrait obtenir la délégation de la gauche israélienne, que le gouvernement actuel ( représentatif d’une très large majorité du peuple) ou tout autre -régulièrement élu- ne puisse obtenir d’un véritable associé de la paix ? Quelle est donc cette ‘’gauche’’ qui se dit (et se veut) ‘’humaniste’’ et qui, par son action illégitime, démontre l'inanité des élections législatives, établi de fait la ‘’responsabilité’’ pleine et entière de l’état d’Israël dans la poursuite de la ‘’guerre d’Oslo’’, et affaiblit le gouvernement d’Ariel dans des négociations légales à venir entre les deux peuples.

La recherche à tout prix d’un programme politique pour ‘’le camp de la paix’’ (sic) permet elle ces outrances ? A t-elle par ailleurs démontré la qualité de partenaire pour la paix de l’AP ? Toute affirmation à cette prétention ne serait que stupidité.

Les responsables palestiniens -tel Yasser Abed Rabbo perpétuel ministre de l’information (et de propagande)- ont prouvé leurs expériences à manipuler cette ‘’gauche’’ en participant à des négociations qui ne peuvent que redorer l’image d’une Autorité Palestinienne corrompue et dans une impasse militaire et diplomatique.

Il est affligeant de percevoir que des élus, ou des personnalités, n’imaginent le devenir d’Israël que par leur ego et leur réussite professionnelle personnelle.

Il est temps que les Israéliens se réveillent et exigent leurs marginalisations, voire leurs condamnations.

Pour le bien et le futur du pays.

jeudi 9 octobre 2003

Le lion (n’)est (pas) mort ce soir.

En feuilletant les brèves de Guysen Israël News, inquiet comme à chaque fois des nouvelles en provenance de mon pays préféré, j’ai risqué l’apoplexie pour cause de joie intense. Une dépêche me laissait entrevoir un changement positif à venir dans cette région.

20 : 08 - Un bruit court dans les salles de rédaction : ARAFAT SERAIT MORT !!!! News à prendre au conditionnel....(Guysen.Israël.News)

20 :13- Les nouvelles sont contradictoires concernant l'état d'Arafat, mais nos sources semblent formelles. News à prendre toujours au conditionnel... (Guysen.Israël.News)

20 :19- Arafat d'après nos informateurs serait décédé suite à un malaise cardiaque. News à prendre au conditionnel un canular ou une tentative de désinformation ne sont pas à exclure. (Guysen.Israël.News)

Dans l’expectative de la confirmation, mon imagination se porta dans un avenir immédiat, à savoir ses funérailles.

J’imaginais alors, Uri AVENERI l’âme en peine et déambulant autour de la Moukataa, cherchant désespérément le nouveau parrain afin d’assumer toujours son rôle de ‘’bouclier humain’’.

Je rêvais le cheikh Yacine, sortant de sa cachette, caillassant les soldats israéliens et priant Allah de lui accorder les mêmes faveurs, afin de récupérer l’usage de ses jambes pour batifoler auprès des 72 vierges promises à tout ‘’martyr’’ de la cause palestinienne.

Je voyais la Ligue Arabe sollicitant une réunion urgente du conseil de sécurité pour y condamner Israël, pour avoir favoriser le vieillissement prématuré du président-élu-démocratiquement-à-vie, et se heurter une fois de plus au veto des démocrates US.

Je concevais Jacques Chirac, seul président d’un pays civilisé, se recueillant sur la sépulture au cimetière de Ramallah, pestant contre Ariel Sharon pour avoir refuser l’inhumation sur l’esplanade des mosquées d'Al-Qods et troisième-lieu-saint-de-l’islam-jamais-mentionné-dans-le-coran.

J’entrevoyais les manchettes des médias Français décrivant leur tristesse de cette ‘’perte incommensurable’’ pour l’humanité, et pour la ‘’paix du monde’’ et le risque qu’Israël exploite cette occasion pour un transfert du peuple orphelin.

J’entendais les hommes politiques toutes tendances confondues, à six mois des élections régionales, dorloter par des éloges funèbres les électeurs amis de la cause palestinienne du Jourdain à la Mer, antisionistes mais surtout pas antisémites !?!?

Malheureusement, le lendemain matin j’ai dû déchanté et revenir à la réalité.

7 : 47- L'état de santé de Yasser Arafat resterait précaire. Le leader palestinien souffrirait d'une gastrite (infection du tube digestif) qui aurait atteint d'autres organes comme le foie. L'absence d'un suivi médical correct aggraverait son état.(Guysen.Israël.News)

Selon The Guardian, le raïs a souffert d’une « légère crise cardiaque », mais suivant le ministre des Affaires étrangères palestinien Nabil Shaath, il a pâti « d'une infection à l'estomac qui l'avait obligé à jeûner pendant quatre ou cinq jours, ce qui explique son apparence fragile ».

Ceux qui sont toujours à la recherche d’un partenaire palestinien pour appliquer la ‘’carte routière’’, comme ceux s’apprêtant pour la succession, sont donc contraints, encore, à de la patience.

Le raïs n’était pas mort hier soir.

lundi 6 octobre 2003

Des murs salvateurs

Un mur « raciste et nazi » a accusé le chairman Yasser Arafat. Un mur qui, terminé, concédera au peuple israélien une existence en meilleure sécurité, une relance de l’économie du pays et une reprise en un espoir de lendemains qui chantent car à l’abri de crimes, contre l’humanité ou autres. A bien considérer l’efficacité de la clôture qui entoure la bande de Gaza, il ne peut en être autrement pour ce qui concerne celui de la Judée et de la Samarie.

On comprend mieux, à la lumière des succès attendus, le qualificatif de « raciste » et par conséquence ‘’l’islamophobie’’ des concepteurs de ce mur qui contrera assurément les ‘’fous d’Allah’’ dans leurs stratégies à faire couler le sang juif (ou autre d’ailleurs, comme le démontre malheureusement le crime contre l’humanité commit au sein du restaurant ‘’MAXIM’’à Haïfa).

Un mur qui autorisera parallèlement la réorganisation de Tsahal dans les territoires, une suppression de nombreux check-point, une diminution des effectifs militaires et de leurs présences et par conséquent un mieux vivre pour le peuple palestinien par la réduction considérable de représailles, de couvre-feux et par une liberté de mouvement recouvré.

On saisit mieux alors, à l’aune de ces espoirs, les efforts du porteur de Keffieh et de son entourage à stopper la construction de ce mur qualifié de « nazi » par son ingéniosité à la ‘’ghettoïsation’’ de l’Autorité Palestinienne et par le risque de soulèvement du peuple palestinien qui s’en suivra suite à la lecture et l’appréciation de son bilan catastrophique.

Un mur de séparation et de sécurité pour les deux peuples comme dénommé par le gouvernement israélien, et non pas « d’Apartheid » et de « honte » comme le désignent les suppôts de la guerre, ou encore de « frontières » comme désigné, entre autre, par la France qui condamne son tracé car il met « en cause les frontières de 1967 et préjugent les frontières futures de la Palestine. Le caractère inadmissible de l'acquisition de territoires par la force est un principe fondamental de la résolution 242 du Conseil de sécurité sur laquelle est basé le processus de paix. La France se concertera sans tarder avec ses partenaires européens et les membres du Quartet pour examiner les conséquences qu'il convient de tirer des décisions annoncées hier sur le mur de séparation ».

Cette France qui affirme, précédant en cela toutes négociations sérieuses de la part des acteurs en conflit, que la ligne de cessez le feu de 1949 SERA la frontière entre les deux états sur une base de la traduction française de la résolution 242 de novembre1967 qui exige la restitution « DES territoires occupés» suite à la guerre de légitime défense des six jours, au contraire du texte anglais (seule langue officielle onusienne) qui parle de restitution « DE (from) territoires ».

Cette France qui propose un examen des « conséquences » des actes israéliens et qui demande ensuite à ce petit pays menacé d’éradication depuis sa création (soit 55 ANNEES) de « faire preuve de retenue et[qu’il] s'abstienne[nt] de toute décision irréparable afin de préserver les chances de reprise d'un processus politique (sic) » et cela « malgré la colère et la douleur » dû à l’attentat ignoble et inhumain de HAÏFA.

Cette France qui, par l’interprétation erronée et partiale des lois internationales et sa demande inique à un peuple qui compte déjà près de 850 victimes de crimes contre l’humanité (soit près de 8500 à l’échelle française), poursuit la construction de murs d’incompréhensions entre elle et les démocraties que sont Israël ou encore les USA par sa politique pro-arabe qui l’éloigne des réalités.

La préférence du peuple juif est, sans aucun doute, la destruction de ces murs qui depuis la nuit des temps l’isolent et/ou l’emprisonnent. Mais il y a aussi des murs qui, par leurs protections, sont salvateurs.

Israël en a ici deux parfaits exemples.

jeudi 2 octobre 2003

Le Sionisme est vivace.

Le sujet passionne, inquiète, interpelle mais ne laisse pas indifférent. Le débat est lancé et le peuple juif (ainsi que ses ennemis) s’en est saisi. Le Sionisme est il défunt ? Sera t-il une parenthèse de l’histoire (chère à d’aucuns) comme Avraham Burg -dans sa tribune libre publiée par Yedihot Aharonot et reprise par Le Monde- le prévoie si nul correctif n’est apporté à la conduite actuelle des affaires d’Israël ?

Combattu depuis sa création jusqu’à nos jours, un temps discrédité comme l’équivalent du racisme par l’ONU, le Sionisme (mouvement de libération du peuple juif) crée à la fin du 19ème siècle, touche t-il à sa fin ?

Angoissante question.

Mais de quoi parle t-on précisément lorsque le sujet est abordé ? Parle t-on d’un objectif concret à atteindre pour et par le peuple juif, ou bien d’un idéal spirituel que le peuple juif est tenu d’entretenir afin de servir d’exemple aux autres peuples ?

Selon que l’on analyse tel aspect, tout à chacun aura des réponses différentes.

Il est cependant établi que les objectifs matériels, assignés au Sionisme par les pères fondateurs, ont été réalisé au delà de toutes les espérances. Il est incontestable que par la création d’un pays, par l’accueil de tous les juifs en danger ou désireux de s’y installer et/ou par le bilan des capacités de l’état d’Israël en ce début de l’ année 5764 -qu’elles soient militaires, scientifiques, technologiques, économiques ou démocratiques- le Sionisme est une édifiante réussite humaine qui a su s’intégrer dans le concert des nations, et ce, malgré l’adversité rencontré.

En ce qui concerne l’aspect spirituel, c’est la face « Humanité » du peuple juif et principalement israélien qui est soupçonnée de s’être éloigné du cœur du Judaïsme.

Mais est-ce bien le cas ? Qu’en est il réellement ?

Depuis plus de 55 années ce pays a subi, des guerres existentielles menées par des armées animées par la haine et l’antisémitisme, des attaques terroristes en son sein comme à l’extérieur, des condamnations diplomatiques incessantes, des boycotts économiques et autres avanies indignes de tout genre humain.

Malgré cela, la politique de tous les gouvernements d’Israël a été la seule recherche de la Paix. La Paix, par l’acceptation en 1948 du partage du territoire en deux états distincts, par la restitution du Sinaï en 1956, par la proposition de restitution des territoires conquis en 1967, par la signature d’un traité avec l’Egypte en 1978, par les accords d’Oslo de 1993, par le paraphe d’un traité en 1994 avec la Jordanie, par le retrait unilatéral du Liban et par le plan Barak à Camp David en l’an 2000 et enfin par l’acceptation -malgré des réserves- de la « carte routière » et de la création d’un état palestinien à l’horizon 2005.

Toutes ces initiatives n’ont pas mis un terme aux espoirs des pays arabes ainsi qu’a ceux des roitelets despotiques palestiniens. Par les manœuvres militaires et politiciennes de ces derniers, certains Israéliens doutent de la nécessité de l’existence d’un état juif ou, au mieux, capitulent devant les exigences de la terreur par le souhait d’un retrait unilatéral sans condition et hypothéquant l’avenir.

Toutefois, quel ‘’Humanisme’’ est suspecté d’avoir abandonné le cœur d’Israël et du Judaïsme ?

- L’humanisme de Rony Brauman, qui voit en Israël et en le peuple juif uniquement des ‘’tortionnaires’’ et donc des ‘’extrémistes’’ juifs, ou celui de Gisèle Halimi empressée à la défense « du combattant de la paix » Marouane Bargouthy accusé de 26 meurtres de civils Israéliens (hommes, femmes et enfants ) ?

- Celui d’Uri Avnéri, bouclier humain du terroriste en chef Yasser Arafat ou celui de Michel Warschawski en accord d’un état binational et par conséquent de la disparition de l’état juif, seule assurance de l’avenir du monde juif ?

- Celui des 27 pilotes réfractaires et de leurs soutiens qui, faute de ne pouvoir conquérir la majorité à la Knesset par la force de conviction de leurs idées et les urnes, endommagent l’action démocratique de l’état et principalement celle de Tsahal ?

- Ou celui encore de tous ceux qui ne perçoivent les Palestiniens que comme ''victimes innocentes'' de l’indispensable légitime défense israélienne et non pas du dessein machiavel de l’éradication d’Israël de leurs autorités-démocratiquement-élues-à-vie ?

Cet ‘’Humanisme’’ est il seulement compatible avec le Sionisme des pères fondateurs ? En quoi Israël et le gouvernement d’Ariel Sharon (secondé un temps par les travaillistes) ont ils démérités ? Est-ce par le droit et le désir de l’un de VIVRE et par le devoir du second à le protéger ? Ehud Barak, alors premier ministre dans les premiers mois de l’Intifada armée, n’a t-il pas rempli ce devoir ?

Si c’est à cela que tient la ‘’détresse’’ de ces soi-disant ‘’intellectuels’’, alors il est loisible et surtout possible de nous rassurer. Que « le monde arabe » accorde enfin à Israël son droit élémentaire à l’existence et la preuve de son désir de coexistence pacifique se vérifiera.

Les procureurs du Sionisme, tous d’extrême gauche ou au mieux à la gauche de la gauche, n’ont en fait qu’un problème de carriérisme pour certains ou pour les autres l’espoir d’un renouveau d’un régime dictatorial aujourd’hui en voie de disparition.

Leurs aspirations insensées et dangereuses ne prouvent aucunement la mort prochaine du Sionisme de nos pères fondateurs.

Le Sionisme est bien vivant et pour longtemps encore.