mardi 14 janvier 2003

Peut-on être un inconditionnel d'Israël sans avoir à en rougir?

Depuis presque deux années, nous avons nos consciences en tourment. Sommes-nous coupables de complicité de maltraitance, de crimes, de massacres ou de génocides, parce qu’inconditionnels d‘Israël?

Pour ceux qui se proclament juges, ne pas se démarquer du Premier ministre israélien, régulièrement et démocratiquement élu, c’est être partisan d’une politique indigne d’un être humain de ce siècle.

Ces procureurs nous diabolisent, nous menacent et nous insultent, car Ariel Sharon refuse de suivre leurs conseils et avis et de déférer à leurs sommations?

Quels sont ces calomniateurs, qui peuvent affirmer avoir d’autres solutions que celles mises en oeuvre, ou prétendre qu’il est possible de négocier sous la contrainte, sans que l‘existence même de l‘Etat ne soit menacée?

Que reste t-il de leurs accusations?

Quel Palestinien ne peut alerter les opinions publiques librement?

Quelle famille palestinienne ne peut avoir recours à la Cour suprême pour empêcher une action de Tsahal, voire toucher des indemnités?

Quel terroriste, encore vivant, ne peut avoir un procès équitable?

Quelle personnalité arabe, de nationalité israélienne, ne peut, à la fois, être pro-Intifada armée et se présenter à la députation israélienne?

Quelle ONG a été empêchée de visiter une quelconque parcelle du territoire en conflit?

Quel journaliste international, palestinien, ou même d’un pays arabe sans relation avec Israël, n’a pu circuler librement et exercer son métier?

etc... etc...

Les Palestiniens en guerre, qui, en grande majorité approuvent les attentats-suicides contre les civils israéliens et en éprouvent une joie inversement proportionnelle aux tristesses des familles en deuil, disposent - comble d’ironie ! - du système judiciaire de ces dernières pour se protéger et défendre leurs propres intérêts.

Comme nous le constatons, cela ne cadre pas avec un état fascisant, nazi, brutal, cruel, inhumain et, de plus dirigé par un "boucher sanguinaire, criminel de guerre". le Premier Ministre et les Forces israéliennes de Défense, bien qu’assurant l’existence de l’Etat, sont soumis aux pouvoirs politique, parlementaire, et surtout judiciaire.

Ces accusateurs ne peuvent donc pas affirmer que l’action d’Ariel Sharon a, en quelque façon que ce soit, modifié la démocratie et la nature de ce pays.

Ce qui nous permet d’affirmer haut et fort notre fierté de soutenir ce régime et d’être proches de ce pays, qui, sous prétexte de colonisation, subit l’opprobre des universitaires, la souillure des médias et l’irrespect des politiques des pays occidentaux.

Ceci posé, quelle est donc la logique qui les encourage à accuser, alors qu’il est si simple, pour tout à chacun, de s’apercevoir de la situation de droit d’Israël?

Au-delà de leurs accusations, ils préconisent divers moyens de pressions, afin de soumettre et de fragiliser ce pays: la condamnation systématique, l’isolement diplomatique, ou encore un boycott général. Qui se soucie de ce que l’homme de la rue israélien perde son emploi, vive en-dessous du seuil de pauvreté et mange à la soupe populaire; qui se soucie de ce que son engagement soit transformé systématiquement en soutien des islamikazes.

L’essentiel n’est il pas de mettre Israël au ban des nations? Et tous les moyens sont bons pour y parvenir.

Il est manifeste que le comportement des ennemis d’Israël est hostile aux Juifs. Cette attitude porte un nom : l’ANTISÉMITISME.

Oui, messieurs les procureurs, nous vous accusons formellement de mener un seul combat; celui de la haine du juif et d’Israël.

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