lundi 30 décembre 2002

Réponse à une tentative de ségrégation envers ISRAEL

Est il utile, voire nécessaire de répondre à un appel, demandant aux autorités européenne de suspendre les accords de coopérations économique et scientifique avec Israël, lancé par deux professeurs d’université, il y a plus de sept mois ( mai 2002)? Appel exigeant le boycott d‘Israël, jusqu’à son entière soumission aux résolutions de l’ONU et sa participation sérieuse à des négociations de paix.

On aurait pu croire à une opinion folle, stupide, de la part de professeurs loufoques, si ce n’est la tournure qu’elle prend avec la motion de PARIS VI, et peut être bientôt PARIS VII, précédant de peu le renouvellement de l’accord entre les deux parties.

Oui! Il faut y opposer nos arguments, que M. Ekeland et M. Lévy-Leblond ont oublié intentionnellement d’inclure dans leur raisonnement.

Rappelons leur, tout d’abord, qu’entre la prise de fonction d’ARIEL SHARON (février 2001) et la parution de l’appel au boycott (15/04/2002 dans Libération ), plus d’un an s’est écoulé et quelques centaines de morts, quelques milliers de blessés, de mutilés et d’orphelins ont amplifié la démoralisation du peuple israélien. Quatorze mois de sang versé, avant que le Premier ministre SHARON ne déclenche l’opération militaire que nous reprochent les intellectuels français et autres.

Si ces données, essentielles à ce conflit, ne sont pas considérées, alors, évidemment,leur appel peut être approuvé.

« Les accords de coopération entre l’Union européenne et Israël avaient été conclus dans l'euphorie des accords d'Oslo, pour soutenir les perspectives de paix ; dès lors que le gouvernement israélien s'engage dans une autre voie, et détruit systématiquement toute l'infrastructure construite avec les crédits européens pour le futur état palestinien, ces accords sont détournés de leur but et doivent être suspendus. ».

Comme nous le constatons, la responsabilité de l’état d’Israël est entièrement engagée, du point de vue de ces universitaires. Pour parachever, à ce stade, leur démonstration, la comparaison au boycott envers l’ancienne URSS lors du mouvement des “refuzniks” y est intercalée.

« On se souvient du mouvement en faveur des "refuzniks" de l'ancienne URSS, notamment des scientifiques juifs auxquels était refusé le permis d'émigration, et qui avait conduit nombre de collègues à boycotter les institutions soviétiques ».

- Qui peut sérieusement comparer de pauvres juifs, désireux de quitter un régime dictatorial, et des assassins, qui, sous couvert d’une lutte d’indépendance, massacrent froidement des civils, qu’ils soient femmes, enfants nourrissons ou âgés, d‘un pays qui a accepté, il y a encore peu, la création de leur Palestine?

- Qui peut juxtaposer le système soviétique et la démocratie israélienne?

Cette présentation leur permet donc, de soutenir et réclamer la suspension de la coopération UE - ISRAEL.

Pour consolider leur démonstration, et avant de citer la longue litanie des abus israéliens, ils attribuent de bons points aux israéliens qui partagent leur avis:
« ce sont les soldats qui refusent de servir dans les territoires occupés,..., ce sont les artistes comme Yaffa Yarkoni qui font connaître publiquement leurs positions..., ce sont les organisations comme Gush Shalom ou Ta’ayush qui organisent des missions pour protéger les Palestiniens...».

L’indice non précisé, est le tout petit nombre que représentent ces défenseurs d’une idéologie dépassée.

Qu’est devenue la majorité israélienne en faveur de la paix? Pourquoi a t’elle disparu? A qui attribué son décès?

L’analyse et l’explication de texte exposées, ces penseurs de l’absurde peuvent maintenant formuler leur défense de la veuve et de l’orphelin ( palestiniens s’entend bien sûr ).

« pour un habitant de la Cisjordanie, aller à Gaza est plus difficile encore que d'aller en Israël. Et il en a toujours été ainsi, pas seulement en ces temps d’affrontement, mais même aux meilleurs moments de ce que l'on a appelé le processus de paix. ».

« Ce qui est détruit en ce moment, de manière systématique, et bien au-delà de ce que pourraient dicter de simples impératifs de sécurité, c'est tout ce que l'Europe a aidé à construire depuis dix ans,[...][ ce qui a donné ]aux Palestiniens des raisons de vivre. Les rues et les routes, [...] sont défoncées par les chars et barrées au bulldozer. Plusieurs des institutions palestiniennes [...]comme le Ministère de l'Éducation, le Ministère de la Santé, le Bureau Central de Statistiques, ont été dévastées... Pourquoi, si ce n'est pour effacer dix ans d'effort ? Nos collègues palestiniens [...] empêchés de circuler, confinés chez eux lors des couvre-feux, scotchés à la télévision et au téléphone pour avoir des nouvelles. Les universités[...] sont de fait fermées la moitié du temps, car il y a toujours un barrage ou un couvre-feu qui empêche étudiants ou enseignants de s’y rendre. Et avec le blocage vient l'arrêt de l'économie, les étudiants n'ont plus d'argent pour étudier, les universités n'ont plus d'argent pour fonctionner, les professeurs travaillent double quand par chance l'université est ouverte, et touchent un demi-salaire quand l'université peut les payer. Entre une génération qui ne va pas accéder au savoir, et un corps professoral qui se délite, c'est la disparition d'un capital humain qui avait été constitué avec tant d'efforts. ».

Oui, messieurs les universitaires, vous qui pianotez votre clavier avec la certitude de ne pas vous retrouvez au mieux à l’hôpital, au pire au cimetière, ni de subir la perte et/ou la mutilation d’un proche, “c’est la disparition d’un capital humain” (pour vous paraphraser) que veulent ceux que vous défendez.

Comment peut on concilier la recherche de la paix et le désir, manifesté depuis 1948, de destructions?

Quelles appréciations avez vous de l’éducation et des médias palestiniens qui enseignent, depuis les accords d’Oslo, la haine du juif?

Quelle idée vous faites vous du “dialogue “ du HAMAS, du FPLP, du FDLP, “entamé” depuis les accords d’Oslo avec le signataire de ces accords, Ysthak Rabin et ses successeurs?

Quelle serait donc cette nation, que vous appelez de vos voeux, qui se permettrait de voir allonger la liste de ces meurtres prémédités, sans recherchés les moyens de se protéger?

Quel citoyen accepterait d’être inscrit sur cette liste, pour aider à la satisfaction d’hurluberlus de votre catégorie?

Nul création d’un état palestinien n’est recherchée, nulle paix espérée, mais seulement, malheureusement, l’éradication d’Israël.

Quand le conflit s’arrêtera, la réflexion se dressera, et les concessions s’obtiendront, mais déjà, l’exigence de la vérité se pose. Seul l’antisémitisme conduit la pensée de ces “fines fleurs“, car comment expliquer leur silence sur les conflits en Tchétchènie, en Algérie, les abus des droits de l’homme et surtout de la femme dans tous les pays musulmans, l’occupation du Liban, etc..., etc...,etc...

A ne voir que les torts israéliens, ils détruisent ( mais cela leur importe t’il? ) les droits du peuple palestinien, et il leur faudra également se justifier à ce sujet. ILs seront encore signataires de bien d’autres pétitions, car il n’est pas dans l’intention des dirigeants d’Israël, ni souhaitable, de se soumettre entièrement.

Quand à l’appel d’un dialogue sérieux de la part du peuple israélien, il existe depuis 1948, bien avant les accords d’Oslo.

Où sont ceux de la Syrie, du Liban, de l’Irak, de l’Iran, de l’Arabie Saoudite, etc..., etc..., etc...

dimanche 29 décembre 2002

Suis je devenu un monstre ?

Ou que j‘aille, le monde, le menton baissé, le regard fixe et sévère, pointe en ma direction un doigt accusateur .

<< Toi, fils d’ ISRAEL, tu es un colon, un assassin, un voleur, un être vil et méprisable ... >> .

Suis je vraiment devenu ce monstre hideux, à l’image de ceux qui ont voulu ma perte ? Ce colon, à l’égal du Français, de l’Anglais, du Belge, ou encore de l’Espagnol, asservisseur qui rentabilisa terres et esclaves, aux limites du supportable ?

Ou de l’allemand, avec ses folies génocidaires du passé, et d ‘ISMAEL qui ne laisse, de nos jours, que la dhimmithude, comme manière de survie à tout autre que le musulman ?

Ais-je usurpé ces terres ? Où mes mains, devenues écornées, ont contribuer à la reconstruction de cette nation, et à l’établissement de mes frères dans le pays de nos pères ?

A vérifier dans les seuls balluchons, que j’ai pu transporter au gré de mes malheurs depuis 2000 ans, nous sommes bien les propriétaires de ce pays. A notre retour, la demeure était occupé depuis peu; mais, aussi généreux que pauvres, dans la joie un partage fut accepté; l’essentiel était de savoir où déposer, enfin, nos oripeaux, et de vivre en paix.

C’était encore trop pour ces autochtones ; il leur fallait la totalité. Nous avons résister et récupérer la totalité, administrer la région, améliorer les conditions de vie, et contre la paix définitive, le peuple d’Israël est prêt à nouveau à une partition.

En attendant ces jours meilleurs, je me défends et tue celui qui pointe un fusil sur ma tempe, ou menace les promenades de mes enfants. Suis je pour autant un assassin ? N’aurais je pas les mêmes droits, que tout à chacun, dans mon propre pays, de me défendre ?

A toutes ces accusations, une douleur me gagne; je regarde mes mains je n’y vois pas de sang, scrute mon cœur il est rempli d’humanité, et fouille dans mes poches, elles sont toujours aussi vide que lors de mon arrivée. Alors pourquoi toutes ces condamnations ?

Seuls le Racisme, l’Antisémitisme, la Judéophobie, l’Israélophobie sont les réalités de ce paravent qu’est l’Antisionisme. Alors le cœur plein d’amertume, de colère, le menton volontaire et mon doigt dénonciateur, le moment venu, je lui ferais de nouveaux procès, qui enseigneront aux générations à venir, à quel point ce monde est à nouveau contaminé.

Honteux de ses actes, humilié ,à nouveau il fera repentance. Je lui pardonnerai, et je n’oublierai jamais.

Ainsi est malheureusement la vie.

samedi 28 décembre 2002

Désirons nous la guerre en IRAK ?

Il n’y a pas de journées, sans que la situation du proche orient nous interpelle; pas de jours ,sans de nombreuses questions sur l’ extrémité de nos lèvres.Mais une interrogation précède les autres.

La guerre en Irak sera t’elle bénéfique ?

Quelles peuvent être les arguments pour, et à quelle moment débutera t’elle ? Fin Janvier ? début Février ? Georges W. BUSH étant religieux et croyant, se peut il qu’il soit superstitieux ?

La guerre du golf en 1991, déclenchée le 17 Janvier par son père, et considérée en général comme une réussite, sera t’elle reprise par le président actuel, afin de convaincre Sadam Hussein de la solidarité familiale. Qui sait ?

A moins que le conflit ne soit annulé grâce aux pressions de l‘occupant de l‘Élysée. Sait on que le président français, avec l’aide de son ami Bachar el Assad et de quelques autres pays arabes (politique française oblige) essaie de persuader le boucher de Bagdad de se retirer volontairement et de se choisir un confortable exil, afin d‘éviter ce conflit ?

Non, M. Chirac, ce n’est pas une affaire personnelle; c’est le régime irakien, dans son ensemble, qui doit être destituer, et juger devant le tribunal pénale international, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La mémoire, au minimum, des enfants kurdes irakiens gazés, des Israéliens assassinés par les scuds et des koweïtiens lors de l’invasion de leur pays, nous y force.

Aussitôt l’Irak envahi et ce pouvoir emprisonné, quels effets immédiats pourrons nous observer ?

- installation d’un gouvernement, tout au moins, pro-occidental.
- anéantissement de toutes les armes de destructions massives, et arrêt de la course à l’armement.
- aménagements de bases américaines aux différentes frontières
- arrêt du financement du terrorisme palestinien, voire international.
- liberté progressive du peuple et amélioration de leur bien être, grâce aux revenus pétroliers.

Un vrai petit programme de paix et salutaire pour la région. Mais, pour autant, peut on croire que les gouvernements des pays limitrophes, y seront favorable ?
Les américains à leurs portes, il est fort probable, et souhaitable ,que d’énormes changements y soient recherchés et obtenus.

Singulièrement sur les sujets suivants.

IRAN:

- fin de la recherche et de la fabrication de l’arme atomique; arrêt du financement et de l’armement du Hezbollah; aide à l’opposition estudiantine et chute de ce régime sanguinaire .

SYRIE:

- fermeture des bureaux des divers groupes terroristes palestiniens à Damas; fin de l’occupation du Liban ,et du soutien au Hezbollah; arrêt de l’aide militaire en provenance de l’Iran au “parti de Dieu” (à supposer quelle puisse continuer)traversant le territoire syrien.

Par ailleurs, et suite à l’action militaire des USA et de ses alliés, d’autres effets en résulteront automatiquement.

Arabie Saoudite:

La vente du pétrole irakien, sous contrôle américain, fera chuter le prix, et donc les revenus de ce pays. Ce qui impliquera la chute de l’aide aux palestiniens, et du financement des différentes mosquées et de l’enseignement du wahhabisme, à travers le monde, ?

Les "Palestiniens":

Sans aides pécuniaires de l’Irak et de l’Arabie Saoudite entre autre, de soutiens de la Syrie, et du Liban par ricochet, les dirigeants de l’AP seront en très grande difficulté. En conséquence, si le souhait d’un proche orient pacifié, économiquement prospère et démocratique, tel que les occidentaux l’imaginent, est l’objectif, je peux conclure que cette ingérence américaine est nécessaire, voire attendue.

Alors ,quelle est lieu le 17 Janvier ,ou après , quelle importance !

EH ! pourquoi pas avant ???

jeudi 26 décembre 2002

Quand la propagande remplace l'histoire

(La propagande de l'AP nétant pas toujours suffisante,les jounalistes de France 3,la complète, dès que possible, par une refondation de l'histoire de la Palestine. Je vous livre la télécopie envoyée ce soir à ces amateurs d'histoire falsifiée).

le,26 décembre 2002
à l'attention du Rédacteur en chef
FRANCE3 PARIS

Madame, Monsieur,

En découvrant l’édition nationale de 20 h. de ce soir, l’impression d’avoir perdu mon temps pendant les cours d’histoires au collège m’a saisi. C’est en effet, à une leçon d’histoire trompeuse que votre journal nous a convié ce soir.

La mamie musulmane de votre reportage ,est effectivement née en 1931 dans une contrée nommée Palestine . La Palestine de cette époque était le nom d’un territoire, dont la Jordanie crée en 1922, en a été extraite, et non, comme le laisse sous entendre votre reportage, un pays indépendant que les juifs ont envahi en 1948.

Cette région ,jusqu’à cette date, était sous mandat Britannique, et si cette femme peut se prétendre de cette Palestine, les juifs habitant cette terre, à cette période, tout autant. La différence entre les deux ne se résume qu’à la religion, et seul le judaïsme prouve que les juifs du monde entier ont des droits historiques sur ce sol.

Voyez vous, Madame, Monsieur, à faire aux fils de vos différents journaux des vérités minutes, vous finissez par y croire. Dans votre cas ,cela est volontaire, et après tout c’est votre droit de méconnaître les origines de ce conflit, qui meuble tant vos chroniques quotidiennes. Mais dans le cas de vos téléspectateurs, votre présentation litigieuse ne peut être considérer que comme de l’escroquerie intellectuelle, voire du négationnisme.

Le simple respect de vos clients, redevance oblige, vous interdit de les mystifier.
Ce respect a motivé cette télécopie, mais je vous l’avoue ,je n’attends aucune réponse de votre part, étant, depuis deux années, habitué à vos forfaitures.

Je vous prie d‘agréer, Madame, Monsieur, l‘expression de mes simples sentiments.

lundi 23 décembre 2002

L'art de pouvoir accuser ,à tout propos,un peuple.

Avant de lire l’analyse suivante, je vous invite à parcourir l’article de Gilles Paris.“ La fin tragique de cinq Palestiniens en quête de travail en Israël” Vous pourrez ainsi confronter votre opinion, avec une critique plus développée. Car on peut croire, à lire le reportage de Gilles Paris, du quotidien Le Monde, que, par le contexte proche oriental, seule la fatalité a frappé les 5 cousins à mort.

Mais comme, depuis fort longtemps, certains accusent ce dernier de désinformation, et /ou de lecture trop simpliste de ce conflit, il est intelligent de se demander, sous quelle roche se dissimule son intoxication ? Pour la trouver il suffit de lire de très près sa prose, afin d’y déceler la scène théâtrale suivante:

Mise en place du tableau:

- 5 travailleurs clandestins à la recherche de travail, traversant la frontière d’un pays en guerre existentielle.

- Leur age : 20-22-23-30 et 32 ans; trop jeunes (dixit Paris), pour recevoir un permis de travail, d’où leurs inconséquences à franchir la frontière.

- Une armée sur le pied de guerre, à la recherche de Kamikazes, suite aux informations obtenues par leurs services de renseignements.

Action :

- “ Découverts, les cinq hommes avaient été pris pour cible par un char d’assaut qui avaient tiré au moins un obus en leur direction”. Vous et moi connaissons ce pays et son armée pour sa bestialité; pas d’appels à se rendre, pas de tir de semonces... causer c’est bien, mais tirer, directement, à l’aide d’obus ,c’est mieux.

Épilogue :

Selon les palestiniens, qui assurent avoir obtenu les corps près de deux jours plus tard, l’armée s’était opposée à ce que des ambulances arrivent immédiatement sur les lieux... un homme au moins n’avait été que légèrement blessé et qu’il s’était vidé de son sang

Selon l’armée israélienne ,les cinq corps n’avaient pu être repérés au cours de la journée ...”

Les israéliens ont indiqué que les cinq hommes n’étaient pas armés.”

Démonstration:

Cinq pauvres chômeurs, désireux de faire vivre leur famille, ont recherché du travail dans le pays d’à coté, qui est en guerre. L’armée, les ayants découverts les assassine froidement, à l’aide de plusieurs obus de chars d’assaut, les laisse se vider de leur sang car elle empêche les ambulances de les secourir en affirmant, tout simplement, qu’elle ne les a pas repérés ,( its a joke! pour leur tirer dessus il a bien fallu les repérés, non ?) et avoue qu’ils n’étaient pas armés.

Par ailleurs, n’ayant aucun égard envers les victimes, elle ne rendra les corps seulement que deux jours plus tard, à leur famille. Voilà ce qui frappe l’esprit, et y restera après lecture.

Comment voulez vous que la planète entière ne haïssent point Israël ? Que ceux qui peuvent faire mieux que Gilles, appellent Le Monde; ils ont de fortes chances d’y être embauchés.

mercredi 18 décembre 2002

Qu’est ce qui motive Charles Enderlin, dans l’enfer de l’Intifada?

A lire sa énième interview dans Ouest-France sur sa petite personne et ses conditions de travail actuelles, on peut légitimement se poser la question.

Entre la période où "il était reçu des deux cotés les bras ouverts" et le moment où "la presse israélienne est interdite de territoires palestiniens, pour cause de danger" Monsieur Charles est devenu le témoin privilégié.

D’où sa prise de risque : «depuis le début de l’Intifada, plus de cinquante journalistes ont été blessés par balles, la plupart par l’armée israélienne".

Devient donc compréhensible “son soupçon” envers le bureau de la presse gouvernemental israélien de vouloir le "museler". Particulièrement lorsque du «coté israélien, on vous regarde comme l’espion qui va montrer des choses que l’armée ne tient pas à montrer...

"Chaque fois que nous faisons voir la souffrance palestinienne, nous avons les réactions d’une petite minorité de la communauté juive qui tient à prouver, soit que nous nous trompons, soit que nous mentons."

Revoilà à nouveau sorti sur le papier "le prix Goebbels de la désinformation", du nom du patron de la propagande hitlérienne. Rien de moins! remis, il va sans dire, par “des groupes extrémistes ” comme l’ association, nommée par le journal, la Ligue de défense juive, du rabbin Kahane, à l’occasion de son reportage sur l’affaire Mohamed Al-Dura.

Si Charlot est journaliste de France 2 en Israël, cela ne l’empêche pas, le moins du monde, de s’apercevoir de la réalité chez les palestiniens.

«Du coté palestinien c’est le chaos. L’administration de l’AP est totalement détruite. On arrive dans des villes qui sont occupées. Les gens que l’on veut rencontrer sont recherchés par l’armée israélienne. C’est dangereux pour eux et pour nous...". On lui explique que les Israéliens ne veulent plus être victimes d’attentats, ou on le laisse trouver tout seul?

Mais "que cela plaise ou pas à certains Israéliens qui refusent de voir la réalité en face rien ne l’empêchera de montrer la situation catastrophique qui prévaut dans les territoires palestiniens". Pas même les “menaces de mort” qui l’ont obligé à déménager.

Telle est la force de notre ami, qui lui a valu le prix 2002 de la presse diplomatique, et un véhicule blindé de la part de France 2. Un tel dévouement, me stupéfie !

Plus sérieusement, il faudra se demander pourquoi, maintenant et encore, cet interview offensif ? Ne dissimule-t-il pas un autre dessein, que la seule dénonciation de la politique israélienne ?

Tout le monde sait, d’une part, que son surnom est 'scoopy', parce qu’il est continuellement à l’affût de scoops, et d’autre part, suite à la diffusion du film "Le rêve brisé", on a pu se rendre compte de son souhait d’être un acteur incontournable du conflit.

D’où sa peur d être mis bientôt en porte à faux et accusé d’avoir déformé quelque peu la vérité, et la nécessité absolue dans laquelle il se trouve de persuader l’opinion publique française d’une prétendue "conspiration" à son encontre.

C’est ce que se propose pourtant de faire, d’ici janvier 2003, notre amie La Mena, avec le film consacré à Mohamed Al Dura, qu’Olivier Mazerolle a, d’ores et déjà, refusé de visionner.

Allez, Charles ! Ne te fatigue plus à ce genre d’exercice, on a deviné ton jeu.

************
D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

mardi 17 décembre 2002

Peut on être juif de gauche et pro-israélien ?

Une question frappe, depuis quelques mois, l’esprit de ceux qui sont juifs et s’affichent de gauche et pro-Israéliens.

Peut on vivre à la fois son appartenance à une gauche, solidaire, humaine, libre, et partager la défense d’Israël quel que soit le gouvernement, librement choisi par son peuple, lorsque l’on vit en France, et que l’on constate l’environnement politique et médiatique ?

Les certitudes expliquées, étalées, martelées par les "bonnes consciences" du moment, se targuant de l’étiquette de gauche et imposant une grille de lecture simpliste et nocive, entendent réduire au silence tout individu qui propose un autre décryptage.

Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, France Télévision, Europe 1, France Inter -pour ne citer que ceux-là, prêtent leurs colonnes, écrans et micros à qui veut affirmer combien le combat du peuple israélien est perdu d’avance, sauf à épouser leurs théories.

Ceux qui persistent à ne pas admettre leur vision, sont étiquetés d'office comme d’extrême droite, condamnés et catalogués comme soutiens des "nazis", "colons", et "assassins" israéliens.

Il leur reste un dernier espoir de retrouver le "droit chemin", écouter les coreligionnaires qui se chargent de ramener les brebis égarés.

Eux qui sont si bien installés en France et ont compris le message.

Théo Klein, qui, sur radio Judaïques FM, fustige ceux qui ont osé exprimer des doutes sur son ami de près de 25 ans, Charles Enderlin, qui a fait son alya, son service militaire, alors que les manifestants ne savent que battre le pavé parisien.

Cet ancien président du CRIF, qui salue l’arrivée d’Amram Mitzna d’un Shalom, publié par Le Monde, qui décerne aux futurs électeurs de ce dernier le label de "Camp de la paix", aux dépens de tous les autres.

Cet avocat à la retraite, qui défend Sara Daniel (celle qui "dénonça", dans le Nouvel observateur, la tactique des "militaires violeurs" de Palestiniennes), et qui compare le procès qu'on lui intente à une cabale.

Élisabeth Shemla, qui se pétrifie lors de l’interview d’Hubert Védrine, et qui blanchit l’auteur du "Rêve brisé" de toutes les fautes dont on l’accuse.

Proche-orient.info et sa directrice, qui, par contre, voient dans une manifestation de Juifs, outrés par la parution d’un livre de haine, un échec, parce
"qu'orchestrée et récupérée" par l’extrême-droite juive; qui décident que la tentative de piratage de son site vient obligatoirement de “djihadistes d’extrême droite juive“, entre autres, comme E. Schemla l’a affirmé sur radio Shalom.

Robert Assaraf, président de cette même radio, qui ferme le micro tendu lors des forums, dès qu’une opinion s’oppose à la sienne, (de bonne gauche, bien sûr), et qui approuve sans réserve l’hebdo Marianne (dont il est actionnaire), de glisser dans le "politiquement correct".

Sans omettre les billets, les monologues, les lettres, les pétitions, les publications, de ceux qui affirment être dans le vrai, ni ignorer ces autres Juifs qui ont leur judaïsme et Israël en horreur, et sont à la recherche de toutes les reconnaissances de la part des "détenteurs" de la vérité officielle, en échange de leurs blâmes.

Être Juif de gauche et pro-Israélien n’est donc pas, aujourd’hui en France, une sinécure.

Mais la seule question qui vaille d'être posée, est de savoir si être pro-Israélien prime le reste .

Si c’est le cas, alors, il est permis de penser que l’on peut être de gauche, et dénoncer tous ces travers, sans pour autant avoir rejoint les extrémistes de tous bords.

La réhabilitation des idées de la "gauche honnête" et de ses valeurs, viendra ultérieurement.

mercredi 11 décembre 2002

Interview, interview... Vous avez dit interview ?

On connaît les oeuvres respectives de Stéphanie Le BARS et Gilles PARIS, journalistes au quotidien Le Monde.
Mais quand ils se mettent à deux, cela fait un joli bébé en boqueteau. Jean Brétéché, représentant de l’UE dans les territoires à été interviewé par nos deux amis, et une interview, cela se conduit de main de maître :

"L’occupation militaire d’Israël est elle financée par l’UE ?"

- Oui, répond le représentant; l’occupant étant astreint, selon la convention de Genève, à des prestations minimales: éducation, santé, alimentation, etc. "On peut donc effectivement se poser la question de savoir si nous ne sommes pas aujourd’hui des supplétifs..."

Nous savons vous et moi, que ce pays détruit les stocks alimentaire de l’ONU, tire sur les ambulances et assassine les civils, quand ils ne les enterrent pas directement sous les décombres des maisons qu’ils démolissent.

Et l’UE, par solidarité avec les "victimes", tient absolument à "préparer les bases du futur État palestinien".

Un État, oui, mais démocratique...

Cela ne coûtera encore que 10 millions d’euros pour organiser des élections : "Or, il n’est pas possible d’organiser des élections sous occupation israélienne et sous couvre-feu. Nous devons obtenir d’Israël que les gens puissent se déplacer... C’est donc... Ariel Sharon qui a entre les mains... les élections palestiniennes".

Je me disais bien aussi…

Stéphanie et Gilles nous apprennent également que le ministère des finances palestinien fonctionne à merveille "malgré la situation" (il faut bien que l’argent arrive !), mais pour le ministère de la justice "la population palestinienne n’a pas confiance en sa justice".

Ouf! Israël et Sharon sont exonérés sur ce point.

Pour la dernière question concernant l'affirmation, par les Israéliens, que des fonds européens sont détournés: "Pour l’instant, nous n’avons aucun début de preuve..."

Puisque l’on vous dit que toutes les preuves trouvées dans la Moukataa du Raïs, sont fausses.

Et si l’on revenait au réel, M. Brétéché ?

Avec toutes les aides mises à la disposition de l’AP, vous avez les moyens d’exiger la fin de cette guerre, qui veut, comme épilogue, la mort d’Israël.

A vous de nous démontrer que l’UE a d’autres ambitions que de contribuer à mettre une parenthèse à l’existence de ce pays.

mardi 10 décembre 2002

Pour FR2, les islamophobes ont motivé la loi Lellouche

(Selon FRANCE 2, les musulmans, victimes comme chacun le sait, de méchants islamophobes, sont à l'origine du dépôt de loi déposé par M. Pierre LELLOUCHE. Cette version infecte a motivé la télécopie suivante).

Le 10 décembre 2002

A l'attention du Rédacteur en chef du 20 h.
FRANCE 2 PARIS

Madame, Monsieur,

Je viens d’écouter l’édition de 20 h, présenté par M. David PUJADAS. Le premier sujet évoqué a été l’adoption, à l’unanimité, par l’Assemblée parlementaire, de la loi concernant l’aggravation des peines pour toute violation où la discrimination est révélée.

Là où le bât blesse, c’est lors de la présentation. Tout acte raciste est condamnable, et la loi doit défendre tout citoyen; mais si je me fie à votre reportage, seule la communauté musulmane est victime d’islamophobie. Je vous concède que dans le document, on a bien aperçu une étoile de David sur l’entrée d’un bâtiment, mais nul n’a su reconnaître, dans les commentaires, une synagogue brûlée.

Il est consternant de s’apercevoir que FRANCE 2 en est encore à refuser de reconnaître que ce sont les actes commis envers la communauté juive, et non une autre, qui ont motivé ce dépôt de loi par M. Pierre LELLOUCHE. Actes commis, faut-il le rappeler, suite à une présentation plus que contestable, du conflit proche-oriental, de la part de la rédaction d’une chaîne publique (parmi d’autres) qui se doit à tous ses publics, redevance oblige.

Négliger ou minimiser ces actes, ne fera qu’encourager les auteurs à récidiver, et viendra sûrement le temps où les responsables d’éditions en seront tenus pour responsables devant la loi.

Je vous prie d‘agréer, Madame, Monsieur, l‘expression de mes sentiments non racistes mais désillusionnés devant votre peu de professionnalisme et votre parti pris.

dimanche 24 novembre 2002

La rage n'est pas bonne conseillère

Je vais finir par croire que les journalistes du journal "Le Monde" ont besoin, pour vivre heureux, d'une dose minimum hebdomadaire de haine envers leur "Etat-souffre-douleur" - j'ai nommé ISRAËL.

Et pour cela, s'ils ne trouvent pas matière, un coup de téléphone aux "Juifs de service", comme Rony Braumann, Gisèle Halimi, Théo Klein (voire Shalom Amram MITZNA, dans le même numéro), ou crème de la crème anti-israélienne : Oury Avneri, Juif et Israélien.

Ce dernier, sur le site Internet de Goush Shalom - qu'il préside -, a publié un texte en anglais, traduit par un autre "ami" de la cause israélienne, Etienne Balibar, et que le quotidien s'est empressé de publier.

Dans ce pamphlet, Avneri s'interroge sur la rage des Palestiniens à tuer des enfants dans les bras de leur mère, comme au kibboutz METZER.

"Ceux qui se conduisent ainsi ne sont pas des tueurs fous, des buveurs de sang congénitaux... Ce sont des individus ordinaires,... non violents. Tous ne sont pas non plus des fanatiques religieux."

"Alors pourquoi agissent-ils ainsi ? et pourquoi d'autres Palestiniens les approuvent-ils?"

D'après vous ?

Tsahal, les démolitions, les couvre-feu, les déracinements, les colons extrémistes, la famine, la malnutrition, l'humiliation, etc... Telles sont, entre autres, les causes invoquées.

"...les chefs de Tsahal ont une réponse simple: frapper, frapper encore, frapper toujours. Tuer les agresseurs, leurs chefs, les responsables... démolir les maisons, déporter les parents."

Ainsi, l'on peut comprendre les motivations des kamikazes, des activistes, des militants, des combattants: LA RAGE

"Une rage qui vous dit : lève-toi, prends une arme ou une ceinture d'explosifs, va dans leurs maisons et tue, tue, tue, qu'importent les conséquences!".

Moi Monsieur Avnery, Juif israélien et pro-mon-pays, J'AI LA RAGE de voir des coreligionnaires me faire croire que je suis un tortionnaire - mes ennemis sont suffisamment nombreux pour cela ;

-de vous voir crédibiliser l'idée que les dirigeants de mon pays, quels qu'ils soient, n'ont jamais désiré la paix ni négocié en ce sens ;
-de vous voir accréditer l'idée, que l'ambition de mes compatriotes est d'annexer des territoires ;
-de vous voir victimiser à tout prix les Palestiniens, les Libanais, les Syriens ;
-de vous voir, si rapidement oublier que l'OLP avait pour but la destruction de mon pays ;
-de vous voir si désireux de croire aux promesses et engagements de ses dirigeants ;
-de voir que, depuis 54 ans, l'on me refuse toujours le droit à vivre en paix et en sécurité dans mon pays ;
-de voir que mes proches, mes amis sont assassinés, froidement, et uniquement parce qu'on leur attribue tous les péchés possibles.

J'AI LA RAGE, mais, pour autant, il ne me viendrait jamais à l'esprit d'être un kamikaze, un activiste, un militant, un combattant, qui tuerait, de sang froid, DES ENFANTS DANS LES BRAS DE LEUR MÈRE… NI AILLEURS.

jeudi 21 novembre 2002

La vérité de France 2

(A l'attention de Mme Marie-Pierre FARKAS, Rédactrice en chef de FRANCE 2)

Madame,

Je viens de suivre, sur votre chaîne, le journal présenté par M. Daniel BILALLIAN.

Quelle ne fut pas ma stupeur, de m’apercevoir que les événements les plus importants - à l’opposé de TF1 - transmis à vos téléspectateurs, étaient les problèmes des agriculteurs, des routiers, de la marée noire due au chavirage du cargo 'Prestige', et des petits délinquants anglais entre autres.

Que je sache, toutes ces informations parlent de problèmes liés à la vie. Quand fut venu le temps de parler des assassinats de ce matin à JERUSALEM, par ATTENTAT SUICIDE de 11 israéliens, des mutilations de 40 autres environ, des chocs émotionnels de leurs familles proche, 25 minutes s’étaient écoulées.

Et de plus, votre présentateur vedette, nous annonça, je cite: "un militant palestinien s’est fait sauter ce matin etc..."

Aucun militant au monde ne tue de civils, et encore moins d’adolescents se rendant au collège.

Seuls les nazis (et leurs enfants spirituels), pendant la deuxième guerre mondiale, l’ont fait par représailles, et ceux qui prenaient leur défense étaient appelés des COLLABORATEURS.

Il ne doit vous rester aucun doute, Madame, suite à cette présentation, de l’opinion que j’ai de votre édition.

Je vous prie d‘agréer, Madame, l‘expression de mes simples sentiments.

mardi 12 novembre 2002

Pourquoi vous taisez-vous, M. le Président?

A l'attention de M. Jacques CHIRAC

Président de la République Française.

Monsieur le Président,

Je vous écris, ce soir, car je suis consterné par votre silence en ce qui concerne l'infanticide de Matan (5 ans) et Noam (4 ans) Ohayon, garçonnets israéliens du kibboutz Metzer.

J'aurais tant aimé que le président de mon pays, ait un mot devant les caméras et micros, pour dénoncer ce crime odieux qu'aucune cause au monde ne peut et ne pourra jamais justifier.

Cela aurait été très apprécié par les Israéliens, mais aussi par toute la communauté juive de FRANCE, qui se lasse, jour après jour, d'observer vos choix politiques.

Choix politiques qui sont exclusivement anti-israéliens, mais également, à mon sens, anti-démocratiques.

Juif et démocrate, je m'inquiète de vous voir, Monsieur le Président, renouer une alliance avec le régime dictatorial de Kadhafi, alors que les victimes de ses actes terroristes n'ont pas encore obtenu justice.

Je suis stupéfait de vos relations étroites avec la Syrie, qui vous ont amené à vous y rendre pour l'enterrement du dictateur Hafez el Assad, et également suite au sommet de la francophonie (d'où les israéliens furent exclus). Pays où les bureaux de plusieurs organisations terroristes sont ouverts. (HAMAS, DJIHAD ISLAMIQUE, FPLP, FDLP et autres).

Je suis confondu par l'amitié qui vous lie à Rafik Hariri, qui vous contraint au silence, et à ne pas réclamer l'indépendance du Liban.

J'ai été abasourdi, lors de votre discours au parlement libanais, d'apercevoir, entre autres, le chef du Hezbollah.

Que dire de votre engagement, à l'ONU, pour freiner les États Unis dans leur guerre contre l'un des parrains du terrorisme, Saddam Hussein, et comment comprendre, aujourd'hui, que vous ayez pu vendre une centrale nucléaire à cet ennemi du genre humain.

Monsieur le Président, tous les observateurs sérieux dénoncent aujourd'hui les dangers d'un 3e totalitarisme.

Les Juifs français ont participé à la guerre 14-18, fiers de leur appartenance à la FRANCE.

Les choix politiques et l'esprit munichois des années trente les ont condamnés à être gazés et brûlés.

Je puis vous assurer, Monsieur le Président, que si danger il y avait en FRANCE, je ne permettrais pas qu'une seule goutte de sang soit versée par les miens et mes proches.

Je n'assumerai pas les conséquences de vos choix politiques qui n'auraient pas comme but premier les valeurs humaines, la morale, la logique et la démocratie.

Je partirais, afin de protéger ma famille et je participerais, ailleurs, aux combats où je retrouverais ces valeurs.

Ce que je vous écris ici, Monsieur le Président, c'est votre indifférence au sort du peuple juif, en général, et au peuple israélien en particulier, qui me l'a dicté.

Ce peuple qui combat jour après jour pour son existence n'est pas «sûr de lui et dominateur», comme le disait votre illustre modèle, mais il ne cherche qu'à vivre en paix, y compris avec un futur état palestinien à ses côtés.

Il suffirait que tous les démocrates du monde, et surtout ceux d'Europe, défendent ces valeurs, et cessent de succomber à l'esprit mercantile.

Je crains Monsieur le Président, que si vous ne prenez pas les dispositions adéquates, la France et l'Europe, en paient un jour le prix.

Respectueuses salutations.

dimanche 10 novembre 2002

"Le Monde" fustige Fallaci

Si l'on n’a pas compris, ou deviné l'orientation politique du quotidien Le Monde, voici encore un article qui nous dévoile son côté coeur.

Comment évangéliser les manifestants du forum social européen ? sinon en les opposants à un petit diable. En l'occurrence, une diablesse, connue dans le monde entier, nommée Oriana Fallaci.

Démolir sa réputation n'est pas à la portée de tous, car il faut pouvoir contredire ses accusations, mais la faire passer pour autre que ce qu'elle est, c’est à la portée de toute envoyée spéciale.

"Célèbre pour ses pamphlets anti-Islam", donc forcément raciste… Comme le million de lecteurs italiens qui ont acheté son livre "La rage et l'orgueil" ?

"Elle est folle (le mot est lâché), elle va mettre le feu aux poudres", et, de plus, c’est une va-t-en-guerre.

Qu’Oriana Fallaci lance un appel aux habitants de Florence, de méfiance envers tous "ces manifestants 'des voyous, des faux révolutionnaires, des fils à papas, des fausses colombes' (qui) ne protestent que contre les États-Unis et jamais contre Sadam Hussein ou Oussama Ben Laden" n'interpelle intellectuellement en rien la journaliste Danielle Rouard, ni le rédacteur en chef du journal parisien.

Au contraire, comme pour appuyer ses insinuations, la journaliste avance l'âge de l'écrivain: 72 ans, ce qui nous explique qu'elle s'en prend, évidemment à tort et à travers, dans sa lettre du 5 novembre, à tous les plus hauts responsables italiens.

Et pour clore son reportage, Mme Rouard – maligne - pose la question : "Mais pourquoi tant de hargne ?"

Alors que les manifestants n'ont qu'un projet : "Stop the war, Peace in Irak".

Danielle Rouard ne nous racontera pas de quelle paix en Irak les manifestants parlent. De la pax irakienne en Iran, au Koweït, et dans les banlieues de Tel Aviv, des gazages de Kurdes et des disparitions de prisonniers, ou bien encore des versements de dollars aux familles des kamikazes – criminels de guerre - (dixit Amnisty International et autres ONG)?

L'essentiel n'est pas là, mais seulement à la compréhension, des lecteurs, de la grille de lecture du Monde.

Si vous avez quelques euros à dépenser pour ce journal, mettez les plutôt dans un produit YARDEN ou OSSEM, c'est meilleur au goût.

dimanche 3 novembre 2002

Mais que me veut-on ?

Juif israélien, je souhaite vivre en paix ; tout bonnement vivre ; et l'on m'accuse des pires atrocités. Je commettrais donc des massacres, des crimes, des viols, des vols... ai-je oublié quelque chose ?

Ah! oui. je coloniserais un peuple afin de lui voler sa terre ainsi que son "esplanade des mosquées", lieu où, paraît-il, mes aïeux auraient construit un temple, dont nulle trace n'aurait été trouvée !

Jérusalem! Yeroushalaïm! aussi loin que remontent mes souvenirs, ce nom évoque mon judaïsme, mon appartenance à un peuple. Je ne serais donc pas tout seul en ce monde à partager les valeurs d'humanisme que m'ont enseignées mes ancêtres ?

"AIME TON PROCHAIN COMME TOI MÊME"

Le 13 septembre 1993 fut une belle journée. Enfin, la paix! Les accords signés, nous étions heureux. Nos fils avaient enfin des chances de ne pas connaître de guerre ni d'y être blessés, mutilés ou pire. Les enfants palestiniens pourraient grandir sans apprendre la haine des juifs et des israéliens.

Ce n'était malheureusement qu'un beau rêve.

Qu'avaient lus les Palestiniens dans les accords d'Oslo ?

- Retrait des Israéliens de la ligne de cessez-le-feu de 1967, et donc du seul lieu saint du judaïsme.
- Démantèlement des implantations (ne peut il y avoir de Juifs palestiniens ?).
- Retour des réfugiés de 1948 en Israël même.

Et moi, je retourne où ?

N'étant pas d'accord avec leur vision, il me fallait donc accepter, sans réagir, au nom de je ne sais quelles éthique, morale ou encore générosité, de me faire déchiqueter lors d'un repas dans une pizzeria, sur une piste de danse, ou encore dans le bus Tel Aviv-Ashdod, pour me rendre au travail.

STOP! je descends.

Seul un homme de caractère pouvait redresser la situation; un homme qui a fait ses preuves.

- Qui a su fendre, contourner, humilier une armée égyptienne qui se réjouissait des massacres de soldats juifs en train de prier [guerre de Kippour, en 1973].
- Qui a su démanteler les implantations du Sinaï, lui qui en avait la paternité, afin d'aboutir à un accord de paix qui tient toujours.
- Qui a su rendre liberté et sécurité aux habitants de Galilée, et chasser vers Tunis cette armée palestinienne, qui revendiquait la destruction de mon pays.
- Qui a vu, dès la signature des accords d'Oslo, le danger qu’il y avait à trop croire celui qui parle de "paix des braves".

Après avoir voulu la paix, la véritable paix, je me suis senti obligé de me défendre.

Après Ytshak RABIN et Ehud BARAK, j'ai donc fait appel à un autre général: Ariel SHARON.

N’ai-je pas le droit, en tant qu'Israélien, de choisir le premier ministre que je souhaite, en fonction de la situation du moment, sans être taxé des qualités qu'on attribue à sa personne : "Boucher sanguinaire" ,"insupportable", "persona non grata", "policier"...

Ou alors, que l'on n'oublie pas les qualités qui qualifièrent les prix Nobel de la paix que sont Begin, Rabin et Peres.

-Va t'on enfin inviter le Premier ministre de mon pays, élu démocratiquement - et non à vie comme tant d'autres -, dans les salons des chancelleries ?
-Vont-ils enfin lui rendre visite, au lieu de s'incliner et de s'asseoir aux côtés d'héritiers de présidences, de monarchies, ou de chefs de groupes terroristes ?
-Vont-ils enfin arrêter de vouloir le traîner en justice, pour des crimes contre l'humanité qu'il n'a jamais commis ?
-Vont ils enfin me respecter en tant que Juif et Israélien démocrate ?
-Vont-ils appeler un chat, un chat, et un attentat-suicide un crime contre l'humanité ?
-Vont ils juger, à leur tribunal, leurs commanditaires et leurs complices ?
-Vont-ils cesser de ruiner l'économie de mon pays ?
-Vont-ils arrêter de salir mon nom, mon passé ?

Bref ! vont-ils nous permettre d'avoir un petit Etat rien que pour nous ?

Que tous ceux qui me condamnent à avoir une attitude défensive, et donc à être offensif, me pardonnent.

Je ne capitulerai pas.

Tout simplement parce que je n'ai nulle autre maison, et que, sur cette terre, j'ai ma terre; elle m'a été promise, elle me sera due.

lundi 28 octobre 2002

De la retenue, messieurs les Israéliens !

A l'attention de M. De Villepin
Ministre des affaires étrangères
République française

Monsieur,

Le 25 [octobre] dernier, votre porte-parole adjoint a demandé à Israël d'épargner les civils et d'avoir de la retenue lors des représailles à Jénine.

Ce communiqué me choque, car il suppose qu'Israël n'a pas de mesure, fait fi des vies, et n'agit qu’en représailles.

C'est mettre les juifs et les israéliens bien bas dans l'échelle de l'humanisme.

J'aurais tant aimé que la France nous inculquât ces mêmes valeurs tout au long de sa propre histoire, mais il est vrai que les juifs français étaient bâillonnés, voire, au mieux, malmenés en ces moments là.

Il aurait été nettement plus avisé de votre part de vous adresser ce même jour aux dirigeants russes.

118 morts civils, dont deux seulement par balles, et encore 150 autres en hospitalisation, dont 45 dans un état très grave.

Si l'assaut était amplement justifié, de la retenue aurait été la bienvenue.

Je vous laisse imaginer les termes de votre propre communiqué, ainsi que vos sanctions diplomatiques et économiques, si Israël avait seulement imaginé de se comporter de la sorte.

Mais il est vrai que la Russie et Israël sont deux pays différents, et les échanges commerciaux avec les Russes sont à prendre en considération.

J'aurais pourtant tant aimé vous voir défendre une résolution de l'ONU condamnant le "massacre de Moscou".

Respectueuses salutations.

jeudi 24 octobre 2002

Désinformation sans frontières

Selon Reporters sans frontières, Israël n'est pas la démocratie que l'on s'imagine. Dans son premier classement mondial de la liberté de la presse, Israël n'arrive que 92e, derrière... devinez qui ? - L'Autorité Palestinienne, qui est 82e !

Eh oui! c'est en Israël, selon Rsf, que l'on trouve un gouvernement qui exerce de fortes pressions sur les médias. Et dès que le reporter franchit les frontières de 1967, il peut enregistrer de "très nombreuses violations du pacte international relatif à la liberté de la presse", de la part des autorités israéliennes. "Des journalistes ont été malmenés, menacés, arrêtés, interdits de libre circulation, pris pour cible, blessés, privés de leur accréditation, ou encore expulsés."

Pour clore ce chapitre il ne manque que les "reporters assassinés" par Sharon. J'avais pourtant la conviction que les infos relayées par les médias internationaux étaient, en partie, d'origine israélienne.

En ce qui concerne l'AP, c'est grâce à "l'affaiblissement politique de l'autorité palestinienne" (merci Sharon!) que les atteintes au travail des journalistes se sont réduites.

Toutefois, si l'AP est mieux notée, c'est suite à la fermeture de quelques "médias d'opposition islamistes", ou encore à quelques "tentatives d'intimidations et d'agressions".

Vous en conviendrez, tout cela n'est rien en comparaison !

Mais il y a mieux.

Le Liban

Le pays où des médias sont fermés, car appartenant aux opposants à la Syrie, comme MTV, ou encore radio Nostalgie, et où d'autres sont inaugurés la veille du sommet de l'arabophonie (euh... francophonie) comme TV HEZBOLLAH. - Rsf le classe 56 e !

Quant à la France, elle est 11e.

Ce n'est pas Le Monde, Libération, l’AFP ou autre Nouvel Observateur - décorés du prix de la désinformation - qui s'en plaindront.

lundi 21 octobre 2002

Lettre à Jacques Chirac

Monsieur le Président

Tout président veut marquer de son empreinte l'histoire de son pays.

Le général DE GAULE nous a laissé, entre autres, l'appel du 18 JUIN et la constitution de la cinquième république.

Georges POMPIDOU, le centre culturel qui porte son nom.

Valery GISCARD D'ESTAING, la majorité à 18 ans, l'affaire des diamants de BOKASSA et les avions renifleurs.

François MITTERRAND, la retraite à 60 ans et les écoutes de l'Elysée.

Quant à vous, Monsieur le Président, nous nous souviendrons d'OSIRAK, de la dissolution de 1997, et de votre discours à l'assemblée parlementaire libanaise (face, parmi d'autres, à des représentants du HEZBOLLAH), qui réclame le retrait de l'armée syrienne de ce pays.

- La centrale nucléaire que vous avez vendu[e] à SADDAM HUSSEIN, OSIRAK - que certain n'hésitent pas à appeler OCHIRAK, afin que l'HISTOIRE n'oublie pas le nom du vendeur.

A la lecture des événements qui ont suivi, en IRAK, nous pouvons remercier Monsieur Menahem BEGIN, premier ministre israélien, qui a ordonné en 1981 sa destruction, avant sa mise en service.

Il a, par ce geste, bouleversé l'HISTOIRE de cette région, et vous permet aujourd'hui de jouer au grand pacificateur face aux E.U.

- Quant à votre discours qui lie le retrait des syriens du LIBAN, (selon les accords de TAIEF) […] à un règlement de la crise israélo- palestinienne, quel rapport ?

Croyez vous, Monsieur le Président, que l'héritier de la présidence syrienne va s'activer à ce règlement afin de libérer rapidement le Pays des Cèdres ?

Sans être devin ni expert, je suis certain que Bachar EL ASSAD va plutôt s'employer, via le HEZBOLLAH, à retarder cette échéance, en obligeant ISRAËL à se DÉFENDRE en occupant à nouveau la frontière.

J'aurais souhaité, Monsieur le Président, que vous aidiez les Libanais à recouvrer leur indépendance, et non pas à bénir indirectement leur occupation.

Il ne vous reste, Monsieur le président, qu'un peu plus de 4 années, afin que les Israéliens laissent enfin à la FRANCE un rôle important dans la signature d'un traité de paix, comme vous le souhaitez.

Il serait dommage que vous n'en profitiez pas [pour] permettre l'écriture de l'histoire avec un grand H.

Respectueuses salutations.

dimanche 20 octobre 2002

"Le Monde" les aime bien méchants, les Israéliens

Dans l'article de Stephanie le Bars « La cueillette d'olives en Cisjordanie de plus en plus périlleuse », du 21 octobre 2002, nous avons tous les ingrédients, de l'histoire de tout pays colonisateur.

...comme la FRANCE, par exemple.

Le colonisateur qui exploite, asservit, jette ou assassine les colonisés.

La transposition sur l'Etat d'ISRAËL du "mal être" de Mme Le Bars lui permet sans nul doute un [acte] expiatoire.

Quelques citations :

"L'un de ces raids armés (des colons israéliens) à coûté la vie à Hani Abdallâh Bani Mania, alors qu'il courait se mettre à l'abri ... [il]a été tué d'une balle dans le dos".

"Sur la colline opposée, un mirador défend... la colonie d'Itamar "

Viennent ensuite les témoignages des cueilleurs palestiniens, dont femmes et enfants (ne manquent plus que les vieillards ):

- "On n'a pas fait attention au bruit (de bottes ?) des colons ; c'est... quand ils ont commencé à tirer que l'on a réalisé ce qui se passait".

-"L'an dernier, ils avaient déraciné un millier de nos oliviers et empoisonné deux cents de nos moutons... et surtout ils veulent ... confisquer notre terre."

"Entre ici et Naplouse, sur 20 km, les champs sont abandonnés, car ils sont trop exposés aux descentes des colons"

"Ils ont frappé Salim avec la crosse de leur fusil, puis ont voulu lui fracasser la tête avec une pierre".

La résistance passive, telle est la défense adoptée par les villageois, qui malgré ces incidents n'envisagent pas de porter plainte, nous explique l'envoyée très spéciale du journal Le Monde.

Je n'ai rien inventé; tout est dit dans ce journal.

Si vous ne me croyez pas, allez donc le voler (surtout ne pas l'acheter, cela financerait un autre voyage de Stéphanie).